La prise d’otages des deux touristes britanniques, enlevés dans le parc national des Virunga, dans l’est de la République démocratique du Congo, aura duré deux jours. Le ministre britannique des affaires étrangères, Boris Johnson, a annoncé, dimanche 13 mai, leur libération. Il n’a pas précisé si leur chauffeur congolais avait également été libéré.

« Je rends hommage aux autorités congolaises et à l’Institut congolais pour la conservation de la nature pour leur soutien infatigable », a-t-il souligné.

Boris Johnson a, en outre, adressé un message de soutien à la famille de Rachel Makissa Baraka, une garde du parc, de nationalité congolaise, tuée au moment de l’enlèvement.

Zone occupée par la rébellion musulmane ougandaise

Les deux touristes britanniques et leur chauffeur avaient été victimes, vendredi, d’une attaque de leur véhicule par des hommes armés non identifiés dans les Virunga, un parc naturel situé dans la province du Nord Kivu, fief de multiples groupes armés. Selon la presse locale, l’armée congolaise avait rapidement pris des mesures pour retrouver les trois disparus.

Avec ses gorilles de montagne, ses chimpanzés et ses volcans, le parc des Virunga, classé par l’Unesco au Patrimoine mondial, attire les touristes. Mais la zone est également occupée par les rebelles présumés ougandais musulmans (ADF), qui sèment la terreur dans la ville de Beni, et des milices maï-maï communautaires hutu, nande ou hunde.

Le 9 avril, cinq gardes et un chauffeur avaient été tués par des assaillants non identifiés. En 2014, le directeur du parc, le Belge Emmanuel de Mérode, avait survécu à une attaque.