Jo-Wilfried Tsonga après son abandon en demi-finale du tournoi de Montpellier, le 14 mai 2018. | PASCAL GUYOT / AFP

La saison galère continue pour Jo-Wilfried Tsonga. Absent des courts depuis début février (et son abandon en demi-finale du tournoi de Montpellier), le Français est contraint de déclarer forfait pour Roland-Garros (27 mai-10 juin). Le joueur est insuffisamment remis de sa récente opération au genou gauche.

« Malgré tous les efforts fournis pour revenir à temps, je suis malheureusement contraint de déclarer forfait pour Lyon (la semaine prochaine) et Roland-Garros », écrit Tsonga sur son compte Twitter.

C’est une fissure du ménisque gauche qui a conduit l’ancien numéro 1 français, descendu au 37e rang au classement ATP, a être opéré début avril. « Les délais de cicatrisation sont un peu longs », explique Tsonga dans une vidéo qui accompagne son tweet, en faisant part de sa « déception » de devoir faire une croix sur « des tournois [qu’il] adore ».

« J’ai travaillé dur pour essayer de revenir assez vite, mais ce n’est pas suffisant. Il faut que je continue à bosser pour revenir à 100 %. J’espère que ça va se faire bientôt », poursuit-il, sans davantage de précision.

Le doute planait sur sa participation à la levée parisienne du Grand Chelem : début mai, le Manceau de 33 ans avait indiqué avoir repris l’entraînement une dizaine de jours plus tôt, mais ne pas s’être fixé de date de retour sur le circuit.

Il y a un an, le joueur français avait remporté l’édition inaugurale du tournoi de Lyon, aux dépens du Tchèque Tomas Berdych. Il avait ensuite été surpris d’entrée sur la terre battue de la Porte d’Auteuil, par le modeste Argentin Renzo Olivo en quatre sets et deux jours.

Plutôt considéré comme un spécialiste des surfaces rapides, Tsonga est parvenu deux fois en demi-finale sur la terre battue parisienne. En 2013, il avait chuté face à l’Espagnol David Ferrer avant de céder deux ans plus tard face au Suisse Stan Wawrinka. Aucun joueur français n’a fait mieux depuis.