Une nouvelle phase d’expulsions a débuté, jeudi 17 mai, à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Dix-neuf escadrons de gendarmerie sont mobilisés pour cette deuxième opération, soit entre 1 500 et 1 700 gendarmes. Deux huissiers sont également présents à leurs côtés pour mener ces procédures d’expulsions.

Jeudi, les opérations doivent se concentrer à l’Ouest de la D 81, dans la « zone à défendre », et visent cinq « squats ». Sur la ZAD, environ 400 personnes sont présentes, d’après une estimation de la gendarmerie.

Avant le début des opérations d’évacuation, environ 180 véhicules de gendarmerie s’étaient positionnés au Nord de la ZAD, tandis qu’un hélicoptère survolait la zone. D’après la gendarmerie, près de 70 personnes étaient positionnées sur deux « barricades » aux alentours de 5 h 30, avant le début des opérations.

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De violents affrontements lors de la première phase

Au total, une « petite dizaine de squats » doivent être déconstruits, selon une source au sein de la gendarmerie, au cours de cette phase qui doit s’étaler sur plusieurs jours. Une première phase, qui a duré quatre jours, du 9 au 12 avril, a permis de détruire une trentaine de sites sur quelque 90 que comptait le bocage, générant de violents affrontements.

Mercredi, les habitants de la ZAD ont lancé un appel à leurs soutiens pour s’opposer aux destructions de lieux de vie sur la « zone à défendre ». Une manifestation est d’ores et déjà prévue samedi dans le centre-ville de Nantes, avec un appel à la « reconstruction » des lieux de vie détruits dès le dimanche matin.