Des forces de sécurité arrivent au ministère de l’Intérieur, lors de l’attaque du 30 mai 2018. / RAHMAT GUL / AP

Entre sept et dix assaillants ont tenté de pénétrer dans le ministère de l’intérieur à Kaboul mercredi 30 mai à 12 h 30 (9 heures, heure de Paris). « Il y a d’abord eu une explosion, sans doute un kamikaze qui s’est fait exploser à l’entrée de l’enceinte, puis nous avons entendu des tirs », a déclaré le porte-parole du ministère de l’intérieur, Najib Danish.

Cette attaque armée s’est terminée à 14 heures (11 h 30, à Paris). Selon le chef de la police, les assaillants ont été tués, ainsi qu’un membre des forces de l’ordre. Cinq policiers ont été blessés.

Pas de revendication

L’opération n’a pour le moment pas été revendiquée mais les attaques contre des forces de sécurité se multiplient depuis le début du ramadan.

Il y a dix jours, les talibans avaient invité les Kaboulis à se tenir à l’écart des « sites militaires » dans le souci d’« éviter les victimes civiles ».

Dans un communiqué, le ministère de la défense avait réagi en dénonçant « la propagande de l’ennemi » : « Les terroristes ont toujours visé les gens avec des explosions et des attentats-suicides en ville. Pareille propagande de l’ennemi ne nous fera pas reculer. »