Des gens se rassemble devant le mémorial improvisé dans le centre-ville du Pont-de-Beauvoisin, près de Chambéry, le 15 février 2018, après les aveux de Nordahl Lelandais. / PHILIPPE DESMAZES / AFP

La petite Maëlys de Araujo, enlevée dans la nuit du 26 au 27 août 2017 par Nordahl Lelandais, sera inhumée, samedi 2 juin, lors d’une cérémonie privée, après une cérémonie ouverte au public dans l’église de La Tour-du-Pin, en Isère.

La cérémonie publique sera présidée par l’évêque de Grenoble, monseigneur Guy de Kerimel. « Comme tout le monde, je souhaite que ses parents soient consolés, qu’ils soient réconfortés, qu’ils puissent retrouver de l’espérance », a déclaré l’évêque à la veille de la cérémonie, sur BFMTV.

Une autopsie particulièrement longue

Ces obsèques interviennent un peu plus de trois mois après que les gendarmes ont retrouvé les restes de la petite fille. Ce délai s’explique par l’autopsie et les analyses approfondies qu’a menées la justice afin d’éclaircir les conditions de la mort de l’enfant. L’autorisation d’inhumation a été délivrée le 14 mai par la justice.

Mercredi 14 février, Nordahl Lelandais avait avoué aux gendarmes avoir tué la petite fille, chose qu’il niait fermement jusqu’alors, après que les enquêteurs ont retrouvé une tache de sang appartenant à Maëlys dans sa voiture.

Lelandais a alors fourni aux enquêteurs les indications qui ont permis de retrouver le corps de la petite fille dans le massif enneigé de la Chartreuse. Dans une audition datant du 19 mars, il a ajouté avoir mis un « coup violent sur le visage » de la fillette dans sa voiture, alors qu’il conduisait.

Nordahl Lelandais est également mis en examen et détenu pour l’assassinat du caporal Arthur Noyer, en Savoie, survenu dans la nuit du 11 au 12 avril 2017 et qu’il a avoué le 29 mars 2018. Des vérifications sont en outre en cours dans une quinzaine d’affaires de disparitions inquiétantes survenues depuis 2010, afin de voir si Nordahl Lelandais pourrait être impliqué.