Le Montpelliérain Nicolaas Van Rensburg, ballon au bras, taclé par le Castrais Daniel Kotze, le 2 juin en finale du Top 14 au Stade de France. / FRANCOIS GUILLOT / AFP

Comme en 2013 face à Toulon, ils étaient loin d’être favoris. Sixième au classement, le Castres Olympique (CO) a fait sensation, samedi 2 juin, en remportant, pour la cinquième fois de son histoire, la finale du Top 14 face à Montpellier (29-13).

Tout au long du match, Castres a été impressionnant de maîtrise, inscrivant notamment deux essais. « Il n’y a rien à dire, on les a battus sur le combat. C’est ce qu’on s’était dit. En première mi-temps, on les a fait déjouer, on est allé chez eux. On n’était pas favoris contre Toulouse, on n’était pas favoris contre Montpellier... mais on l’a fait à la vaillance », a expliqué Anthony Jelonch, troisième ligne de Castres, à l’issue de la rencontre.

« On n’y était pas »

En face, Montpellier, qui pourtant a dominé le championnat cette saison, a commis trop de fautes pour pouvoir prétendre rivaliser, surtout en première mi-temps. Après deux matchs difficiles, les Castrais ont donc déjoué tous les pronostics.

« On est passé à côté de ce match. On a fait trop de fautes. On n’a pas été nous-mêmes. Castres a fait un bon match. Il ne faut rien leur enlever. On est déçu, on n’a pas pu s’exprimer. On n’y était pas. Six mois de travail et aujourd’hui on passe à côté », a commenté l’entraîneur montpelliérain Vern Cotter. Il perd l’occasion de décrocher un premier bouclier de Brennus.

Le Montpelliérain Paul Willemse, à droite, plaqué par le Samoan de Castres,  Alex Tulou, le 2 juin lors de la finale du Top 14. / FRANCOIS GUILLOT / AFP