En France, 850 000 personnes seraient touchées par la maladie d’Alzheimer. Troubles de la mémoire, du langage, désorientation... les symptômes sont nombreux mais aucun traitement ne permet aujourd’hui d’en venir à bout. Pire : les médicaments proposés seraient dangereux.

Résultat, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a indiqué, le 29 mai, que ceux présents sur la marché seraient déremboursés à partir du 1er août. « Cette mesure n’est pas liée au prix de ces médicaments, ce n’est pas du tout une mesure budgétaire. Ils ont été jugés comme néfastes, nocifs et dangereux par la Haute autorité de Santé à deux reprises ».

Depuis les années 1980, de nombreux traitements ont été prescrits aux patients, malgré des effets secondaires nombreux. En octobre 2016, la commission de transparence de la Haute autorité de santé les jugaient déjà d’un « un intérêt médical insuffisant pour justifier leur prise en charge ». Depuis quelques années, des médecins mettent en avant une approche non médicamenteuse pour anticiper les symptômes et certains vont même plus loin, et remettent en question l’existence même de la maladie, comme le professeur Olivier Saint-Jean qui a récemment sorti le livre,  « Alzheimer le grand leurre ».