Vendredi 8 juin, trois juges de la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) ont décidé d’acquitter Jean-Pierre Bemba. En première instance, l’homme politique congolais avait été condamné à dix-huit ans de prison pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Il a pu quitter le centre de détention de la CPI le 12 juin.

Les crimes pour lequels il était poursuivi avaient été commis par ses troupes, envoyées se battre en 2002 en Centrafrique, en soutien à un régime vacillant confronté à une rébellion. Durant cinq mois, quelque 1 500 soldats du Mouvement de libération du Congo (MLC) avaient tué, pillé et ravagé. Le verdict en appel a été un choc pour les familles des victimes.