Chaque jour durant la Coupe du monde, Eddy Fleck et Maxime Mianat analysent la compétition à leur façon. Attention : cette chronique peut contenir du second degré.

Un supporteur anglais à Volgograd, le 17 juin. / GLEB GARANICH / REUTERS

Dans l’imaginaire collectif, le football est un sport inventé par les Anglais mais les doutes resurgissent à chaque compétition internationale. Au terme de la Coupe du monde 2014, un colloque d’historiens de l’université de Cambridge publie une étude remettant en cause cette théorie intitulée « Comment peut-on inventer une recette et faire un plat aussi dégueulasse ? »

A la fin du XIXe siècle, un étudiant anglais se serait rendu à Oslo dans le cadre d’un échange Erasmus, programme de l’éducation nationale permettant de recenser les meilleurs bars en Europe. Moyen en cours mais plutôt doué en soirée, le jeune Tomer Sixley se lie d’amitié avec Karl Pettersen, un Norvégien réalisant une thèse sur les jeux de balle au Moyen Age.

Eméché, Karl se confie à son nouvel ami et lui décrit les règles de base du « football », un sport qui révolutionnera le monde et qui permettra à Pierre Ménès de devenir consultant star sur Canal+ (Karl ne pouvait pas tout prévoir). Tomer Sixley flaire le bon coup et vole le manuscrit de Pettersen avant de vendre cette étude en Grande-Bretagne.

Quelques années plus tard, le jeune Norvégien se rend compte qu’il s’est fait abuser et tente de réagir mais il est trop tard : René Girard a déjà entraîné douze clubs. Pour se venger des footballeurs, Karl Pettersen cherche un moyen de gâcher le quotidien des suiveurs de ce sport en créant les règles d’une nouvelle discipline insupportable. Il inventera le biathlon au crépuscule de sa vie.

Le programme du lundi 18 juin

Les trois matchs du jour

Suède-Corée du Sud (14 h)

Belgique-Panama (17 h, à suivre en direct sur notre site)

Tunisie-Angleterre (20 h, à suivre en direct sur notre site)

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