« Thumper », techno-tribal

Thumper - Release Trailer | Switch/PS4/Steam/Xbox/Oculus/iOS
Durée : 01:17

Dans Thumper, un scarabée est propulsé sur une piste dont les courbes, les interrupteurs et les obstacles coïncident avec une musique fortement rythmée. Le joueur qui ne réussit pas à suivre cette transe à haute vitesse voit inévitablement l’insecte de l’espace exploser contre un obstacle, comme dans un jeu de course futuriste. L’immersion est garantie par l’osmose entre la musique techno et tribale et l’esthétique psychédélique. Le succès du jeu a permis de le décliner sur de nombreux supports (Steam, PS4, PS VR, XBox One, Switch). Le dernier en date est un portage sur iOS en janvier 2018. Cette version pour un écran vertical et tactile restitue fidèlement cette expérience musicale et visuelle ébouriffante.

Thumper, disponible sur Steam, PS4, PSVR, XBoxOne et Switch, pour environ 20 euros. Thumper pocket edition est disponible sur iOS pour 5,49 euros.

« Crypt of the Necrodancer », disco-zombie

Crypt of the NecroDancer -- Launch Trailer
Durée : 01:15

L’accouplement d’une grotte à zombies avec une discothèque : c’est, en somme, ce qui pourrait résumer Crypt of the Necrodancer, sorti en 2015 sur PC et en 2018 sur Switch. Dans un monde sombre et souterrain de pixels à l’ancienne, l’héroïne doit affronter sorcières, squelettes et autres zombies avec un impératif : effectuer chaque action en rythme avec la musique du niveau. Tout l’univers se meut sur le même tempo, qu’il s’agisse du déplacement des monstres, de leurs attaques ou de ceux du joueur. Il faudra donc anticiper, calculer ses propres coups à l’avance pour massacrer en cadence dragons, chauve-souris et autres ectoplasmes. Manquer un tempo vous pénalise, et la moindre erreur peut s’avérer fatale : Crypt of the Necrodancer est cruel et le joueur se retrouve régulièrement renvoyé en début de niveau. On lui pardonne et on y retourne, encore et encore, ne serait-ce que pour le plaisir de se laisser hypnotiser par sa musique entêtante, signée Danny Baranowsky, notamment à l’origine de la bande originale de Super Meat Boy.

Crypt of the Necrodancer, sur PC, Mac, Linux, PS4, PS Vita, iOS, Xbox One et Switch, entre 5 et 20 euros.

« VOEZ », J-Pop-tactile

VOEZ Teaser
Durée : 01:11

VOEZ a beau se destiner aux écrans mobiles, il ne se joue pas avec les pouces. Pour marquer le plus de points, il est recommandé de poser son smartphone ou sa Switch à plat et pianoter dessus comme sur un clavier. En effet, les rythmiques que le joueur doit suivre défilent de haut en bas sur de nombreuses colonnes. Leur nombre varie au cours du morceau et celles-ci peuvent également bouger de façon horizontale, ce qui oblige à rapidement balayer l’écran du doigt. Derrière ses titres de J-Pop sucrés et ses cinématiques en dessin animé, VOEZ ne fait pas de cadeau au joueur. Car une fois passés les quelques morceaux pour débutants, ce jeu révèle un réservoir de niveaux hardcores qui mettent votre sens du rythme à rude épreuve.

VOEZ, disponible sur Android, iOS (gratuit avec achats intégrés) et sur Switch pour 20,99 euros.

« Dance Dance Revolution », arcade-fire

Dance dance revolution insanity
Durée : 01:19

Oui, DDR (pour les intimes) existe sur Xbox360, Wii, Playstation 1, 2, 3 (pas 4) et autres consoles. Mais soyons sérieux : c’est dans les salles d’arcade qu’il est le plus savoureux. Là où, au sol, un solide socle de métal est prêt à recevoir nos pas, nos sauts, nos trépignements, nos exploits et nos hontes. Car DDR, dont plusieurs versions existent, se joue avec les pieds. A l’écran, des flèches défilent sur fond de clips 3D psychédéliques ; à l’oreille, des musiques variées s’enchaînent ; au pied, les « touches » s’illuminent au gré des pas. DDR a le bon goût de faire des salles d’arcade une bonne alternative aux salles de fitness, pour les débutants les plus gauches comme les champions du monde aux pieds stroboscopiques.

Dance Dance Revolution, en salles d’arcade notamment.

« Just Dance », en corps et encore

Show Just Dance 2017 at Japan Expo - Radical (Thursday)
Durée : 03:32

Aurait-on enfin atteint l’aboutissement ultime du jeu de rythme ? Celui qui se passe définitivement de manettes, tapis de danse et autres encombrantes wiimotes ? Avec Just Dance, c’est le corps tout entier qui s’exprime, dont les mouvements sont captés par une caméra et analysés en direct. Le but : reproduire fidèlement les mouvements du personnage à l’écran, sur des tubes de tous horizons : Queen, Britney Spears, Jackson 5, O-Zone, Ed Sheeran ou encore des chansons Disney ou de pop japonaise. Les derniers opus de cette série de jeux, née en 2009, permettent même d’affronter à distance d’autres joueurs connectés. A vous de voir à quelle école vous appartenez : celle qui, pudiquement, tirera les rideaux afin de s’adonner à une partie de salon ? Ou celle qui préférera, à l’inverse, se donner en spectacle dans quelques jours à la Japan Expo (du 5 au 8 juillet en région parisienne), lors de parties géantes rassemblant des dizaines d’accros ?

Just Dance 2018 (le dernier opus en date), disponible sur Switch, PS3, PS4, Xbox 360, Xbox One, Wii, Wii U, entre 40 et 60 euros environ.

« Beat Saber », Yoda-Groove

Beat Saber Gameplay Teaser
Durée : 00:34

Drôle d’idée que de lancer un jeu de rythme avec des sabres lasers en réalité virtuelle (VR). Et pourtant, Beat Saber dépasse le simple fantasme de marier Star Wars et Guitar Hero. On se rend compte que les sabres sont des prolongements parfaits de nos mains en VR. Car une fois enfilé le casque, les deux manettes se transforment en un sabre bleu et un rouge. Qui correspondent à la couleur des blocs que l’on vient frapper avec le bon sabre. Chaque bloc impose un type de frappe indiqué par une flèche en hauteur, en largeur, en diagonale ou un point pour très fort. Si on bouge beaucoup les bras dans ce jeu, les pieds sont aussi sollicités car il faut aussi éviter des murs qui arrivent à toute vitesse. Cela demande donc de pousser les meubles pour ne pas gâcher l’immersion et ainsi libérer le Yoda – ou le Dark Vador – du groove qui sommeille en nous.

Beat Saber est un jeu VR disponible pour Oculus Rift et sur Steam pour 19,99 euros. Annoncé pour PSVR en

« Space Channel 5 », pop-pin-up

Space Channel 5 (PS2)
Durée : 16:26

« Up down up down chu chu chu ! » Avouons-le, on a craqué par nostalgie. Ressortez les Dreamcasts, PS2 et autres Game Boy Advance pour ressusciter ce petit bijou du rythme et du kitsch. Au centre du jeu, Ulala, journaliste pop-pin-up de l’espace aux robes rétrofuturistes, dont chaque pas est un déhanché de podium. En direct à l’antenne, elle va tenter de sauver des otages, retenus prisonniers de méchants extraterrestres, aussi terrifiants que des Télétubbies. Et ce en reproduisant après les avoir observés les pas de danse de ses ennemis, grâce à des combinaisons de boutons sur la manette. Au menu : second degré, 3D vieillotte et même Michael Jackson – qui a prêté sa voix à son personnage, le bien-nommé Space Michael. De quoi patienter avant l’arrivée, annoncée en 2016 mais sans date de sortie, de Space Channel 5 VR : Ukiuki Viewing Show (oui oui), une nouvelle aventure d’Ulala, en réalité virtuelle cette fois.

Space Channel 5, disponible dans les années 2000 sur Dreamcast, PlayStation 2, Game Boy Advance