Le président de la Chine Xi Jinping et le premier ministre français Edouard Philippe se rencontrent le 25 juin à Pékin. / POOL / REUTERS

Edouard Philippe a été reçu lundi 25 juin à Pékin par le président Xi Jinping afin de « poursuivre la conversation » entamée en janvier lors de la visite en Chine d’Emmanuel Macron. Après s’être rendu à Shenzhen et Shanghai, le premier ministre est arrivé dimanche à Pékin afin, dit-il, de « poursuivre la conversation, la discussion, le travail engagé il y a cinq mois par le président de la République à l’occasion de sa visite dont il s’est beaucoup réjoui ».

La venue de M. Macron « lui a permis de dire combien il comptait sur le partenariat stratégique de la France et la Chine, noué depuis longtemps, et toujours dans une attitude indépendante et soucieuse d’un travail prévisible, stable qui permette d’accéder à une forme de prospérité », a rappelé M. Philippe, accompagné d’une délégation de ministres comprenant notamment Jean-Yves Le Drian (affaires étrangères) et Nicole Belloubet (justice).

« Il y a beaucoup de partenariats stratégiques qui ont été noués entre la Chine et la France dans des domaines souvent très liés à la souveraineté. Je pense bien sûr au nucléaire civil », a poursuivi M. Philippe, qui souhaite étendre ces accords au-delà des grands groupes. Plusieurs signatures avec le premier ministre chinois Li Keqiang sont d’ailleurs attendues en ce sens lundi.

Relations « plus stables et saines »

M. Xi a pour sa part estimé que depuis la visite d’Emmanuel Macron, « les relations sino-françaises connaissent un point de départ plus stable et plus sain », plaidant pour continuer à « travailler ensemble pour enrichir le partenariat stratégique ».

« Quand vous étiez maire du Havre, vous êtes venu plusieurs fois en Chine », a encore souligné Xi Jinping lors de son entretien avec Edouard Philippe, qui a duré 50 minutes.

« Vous connaissez bien la Chine, c’est favorable à nos échanges dans l’avenir. Je suis convaincu qu’en tant que premier ministre vous améliorerez encore la relation sino-française », a-t-il assuré.