Documentaire sur France 5 à 20 h 50

Filmé à hauteur de toutou, ce programme original suit les aventures de chiots en plein apprentissage de la vie ; de leur naissance à leurs débuts dans le monde extérieur. Le réalisateur Peter Chinn et ses équipes ont notamment accompagné des portées de chiens pendant les premières semaines de leur existence, afin d’étudier leurs comportements. Des tribus de ­dalmatiens, de labradors ou ­encore de braques de Weimar, à travers toute l’Angleterre.

Une chose est sûre, les chiots rencontrés ont souvent un caractère bien trempé. A l’image de Ruby, un caniche ressemblant à s’y méprendre à une peluche, dont les petites bouclettes expérimentent les affres du toilettage. A la ville ou à la campagne, la vie de ces petites bêtes s’avère trépidante. Le film fait de leur quotidien un véritable récit, composé d’une myriade de saynètes et de chroniques ordinaires. Le propos mêle l’anecdotique au didactique : on apprend ainsi qu’au départ le caniche était un chien de chasse (au canard notamment), prisé pour sa fourrure imperméable.

Apprendre les codes sociaux

Les premières semaines des ­chiots se résument à des besoins primaires, comme manger et dormir – les braques de Weimar engloutissent pas moins d’un litre de lait par jour, soit 20 % de leur poids. Mais ils doivent aussi ­apprendre les rudiments des ­codes sociaux, aussi bien avec leurs semblables qu’avec les ­humains. Et Peter Chinn ne s’attarde jamais ou presque sur ces ­derniers. On perçoit leurs mains, leurs jambes, parfois leurs ­visages, mais les rôles principaux restent attribués aux bêtes.

De races variées, tous les chiots ont leurs spécificités et leur personnalité, que n’oublie pas de souligner la voix off. Il y a ceux qui s’ennuient ferme dans leurs appartements, comme Luna, un lévrier italien que sa maîtresse a inscrit dans un country club qui organise des sortes de classe verte pour chiots, en périphérie de Londres.

La première sortie de Ruby sans sa laisse. / FRANCE 5

Sans prétention, Une vie de chiot dresse un portrait émouvant de ces petites bêtes. Parfois simpliste, mais jamais barbant. Caméra posée la plupart du temps au sol, le film offre quelques plans cocasses, aux accents enfantins. Rempli d’humour et de légèreté, il ravira les petits et les grands.

Une vie de chiot, nouvelle génération, de Peter Chinn (GB, 2016, 85 min).