Le deuxième jeune homme mis en cause dans l’agression d’un couple de policiers en dehors de leur service mercredi en Seine-et-Marne a été placé en garde à vue, a annoncé samedi 7 juillet le parquet de Meaux.

Ce suspect, âgé de 24 ans, est le frère cadet d’un premier suspect qui avait été interpellé vendredi, toujours selon le parquet. L’agression, qui s’est déroulée à Othis, a déclenché une vague d’indignation dans la classe politique.

Le couple, une brigadière en poste à Aulnay-sous-Bois et son compagnon, également policier en Seine-Saint-Denis, ont été agressés devant leur fille âgée de 3 ans par deux hommes alors qu’ils sortaient de chez des amis. Pendant qu’ils installaient leur fille dans la voiture, deux hommes à bord d’un véhicule les ont interpellés et ont commencé à injurier la jeune femme, a relaté une source policière. « Ils les ont croisés par hasard et ils ont reconnu la policière qui les avait contrôlés à Aulnay-sous-Bois », selon cette même source.

Macron et Collomb dénoncent l’agression

Les agresseurs sont ensuite descendus de voiture et ont donné un coup de poing au visage de la jeune femme, qui avait le bras en attelle à la suite d’un accident du travail. Puis ils se sont attaqués à son compagnon, qui a reçu notamment plusieurs coups de pied. La policière s’est vu prescrire quatre jours d’interruption totale de travail ; son compagnon, quinze. Les deux hommes, reconnus par la femme, ont été identifiés, a ajouté la source policière.

Au lendemain de cette agression, le président de la République, Emmanuel, Macron avait réagi sur Twitter :

« Pas de mots assez durs pour l’ignominie et la lâcheté des deux voyous qui ont agressé hier soir à Othis un couple de policiers en dehors de leur service sous les yeux de leur petite fille. Ils seront retrouvés et punis. Tout mon soutien pour ces policiers et leur famille. »

« Tout sera mis en œuvre pour interpeller et déferrer à la justice les auteurs de l’odieuse agression qui a visé un couple de gardiens de la paix », « cet acte ignoble ne restera pas impuni », a, de son côté, promis le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb.