Des pompiers en train d’éteindre un feu à Alpine (Californie), vendredi 6 juillet. / Eduardo Contreras / AP

Il faisait 42 degrés en début de soirée à Los Angeles (Californie), 44 degrés à Phoenix (Arizona), 43 degrés à Las Vegas (Nevada)… L’Ouest américain était en proie, vendredi 6 juillet, à une canicule record, attisant des dizaines d’incendies massifs qui nécessitaient l’évacuation de centaines de personnes.

« De larges feux s’étendent à travers le pays, de la Floride à l’Alaska », avec « actuellement soixante vastes incendies qui ont consumé plus de 333 000 hectares », stipulait vendredi sur son site le Centre national interagence de prévention des incendies (NIFC), tandis que les températures s’élevaient par endroits bien au-dessus des 40 degrés.

Vingt de ces incendies brûlaient en Alaska, sept au Nouveau Mexique, quatre en Californie, huit dans le Colorado, d’autres dans le Nevada, l’Arizona ou au sud du pays (Texas et Floride).

L’agence californienne de lutte contre les feux, Calfire, a rapporté sur Twitter que le feu dit de Klamathon dans le comté de Siskiyou, près de la frontière avec l’Oregon, a fait une victime civile qui était en train d’être identifiée. Les circonstances de son décès n’ont pas été précisées.

Des routes fermées

Des évacuations obligatoires étaient en place, notamment dans la région viticole de la Napa Valley ou au sud de la Californie près de San Diego, où le gouverneur de Californie Jerry Brown a déclaré l’état d’urgence vendredi soir à cause de l’incendie dit de « West Fire ». Il s’est déclaré vendredi et se propageait rapidement. Il a déjà détruit des maisons, en menace d’autres, et a forcé la fermeture de routes, d’après la déclaration d’état d’urgence du gouverneur.

Les températures caniculaires qui ont battu plusieurs records historiques, notamment à Los Angeles vendredi, compliquaient le travail des autorités.

Déjà 1,17 million d’hectares sont partis en fumée aux Etats-Unis depuis le début de l’année, soit plus que les deux dernières années à la même époque mais moins qu’il y a trois ans quand plus de 1,25 million d’hectares avaient déjà été consumés par les flammes.