Le logo du contructeur automobile Nissan, à Tokyo, au Japon. / TORU HANAI / REUTERS

Le constructeur d’automobiles japonais Nissan a reconnu lundi 9 juillet que la plupart de ses usines au Japon avaient employé des méthodes de contrôle de pollution de véhicules inappropriées.

Les mesures des performances concernant les émissions de gaz d’échappement et des tests d’économie de carburant n’ont pas été effectuées conformément au protocole prescrit et les rapports d’inspection ont été basés sur des valeurs de mesure altérées, a expliqué le constructeur dans un communiqué.

Nissan, partenaire de Renault, n’a pas précisé dans ce document le nombre de véhicules concernés ni la durée, en mois ou années, pendant laquelle ces méthodes illégales ont été employées.

Enquête interne

A la demande des autorités, Nissan a été forcé depuis septembre de réaliser des inspections sur la façon dont sont ou ont été contrôlés ses véhicules, après avoir dû reconnaître que des personnes non certifiées apposaient leur signature sur des documents de tests.

Au cours de cette enquête interne sont apparues les autres pratiques répréhensibles dont le groupe a fait état lundi au ministère des transports japonais avant de prévenir la presse. « Des investigations exhaustives sur les faits décrits ci-dessus, y compris sur les causes et les antécédents de ce type de mauvaise conduite, sont en cours », a assuré le constructeur.

Les véhicules, « hormis le modèle GT-R », sont cependant en eux-mêmes conformes aux normes de sécurité japonaises et leurs émissions gazeuses correspondent aux spécifications du catalogue, « ce qui signifie qu’il n’y a pas d’erreurs dans les chiffres d’économie de carburant divulgués par Nissan » aux clients. Pour le modèle de sport GT-R, Nissan n’a pas précisé dans le communiqué quel était le problème rencontré.