Les Bleus ont battu les Diables rouges de Belgique mardi soir, et c’est tout le pays qui s’est enflammé. Tour de France des ambiances, du petit village de la capitale au petit village du Doubs.

A Paris, la place de l’Hôtel de Ville, où un écran géant avait été placé et 20 000 personnes attendues, la foule s’est embrasée au coup de sifflet final.

Autre lieu de la capitale, autre ambiance, sur les Champs-Elysées, fermés à la circulation pour l’occasion, les supporteurs sont bien venus en nombre, l’ambiance est joyeuse mais plutôt calme. « Je n’y crois pas ! » , lance Fred, jeune supporteur étonné de voir un tel rassemblement pour la victoire des bleus. Partout, la joie ne semble pas retomber, plus d’une heure après la fin de la rencontre.

La foule célèbre la victoire des Bleus sur les Champs-Elysées, le 10 juillet 2018. / CHARLES PLATIAU / REUTERS

A Nantes, pas en reste côté célébrations, une Marseillaise est improvisée sur la place royale.

Ambiance festive également dans les rues de Bondy, au son des incontournables klaxons des voitures et des cris de joie des jeunes après la victoire des Bleus. « Kylian en finale ! », s’exclame un groupe. Pour les plus âgés, c’est l’heure de regagner son chez-soi, mais la soirée est belle : « C’est magnifique de partager ça avec les Bondynois », témoigne Fatima, 57 ans, tout sourire.

A Marseille, Ronan Cadic, 45 ans, vit sa première Coupe du monde avec son fils, Lucien 9 ans. Le petit hurle à n’en plus pouvoir, tous les deux sont très émus. « Pour une première Coupe avec mon fils, ça, je m’y attendais pas. »

Ronan Cadic et son fils de 9 ans, au maillot de Griezmann. / Le Monde

A Fontain, dans le Doubs, 1022 habitants, le bar Gladoux est en liesse. Sans doute parmi les plus enthousiastes, Anne-Lise Bouveresse, 41 ans, responsable des ressources humaines à La Poste, sautille sur place, rie, interpelle les joueurs. « J’avais un papa arbitre qui m’emmenait à Sochaux quand j’étais petite » , raconte-t-elle. Liesse générale et musique au menu de la fin de soirée. « Tu nous passes du Johnny ? », lance quelqu’un à José, le patron, affublé de lunettes et d’une perruque tricolore.

Du côté de Lyon, un air de 1998, avec klaxons, drapeaux et grappes humaines dans les fontaines.

Scène de liesse à Lyon, le 10 juillet 2018. / Le Monde