Des manifestants ont fait flotter dans le ciel londonien, près du Parlement, un ballon géant représentant un Donald Trump en couche-culotte, vendredi 13 juillet. / PETER NICHOLLS / REUTERS

Donald Trump a commencé jeudi 13 juillet une visite très surveillée au Royaume-Uni. Avant même sa rencontre avec Theresa May, le président des Etats-Unis a fait une entrée fracassante sur le sol britannique en soutenant, dans un entretien au tabloïd The Sun, les détracteurs de la première ministre partisans d’une rupture nette avec l’Union européenne.

Après s’être entretenu avec Mme May, M. Trump devait ensuite avec son épouse, Melania, rejoindre le palais de Windsor, à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Londres, pour prendre le thé avec la reine Elizabeth II.

Ce parcours le tient éloigné des manifestations à Londres contre sa venue, qui doivent culminer par un rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de personnes à Trafalgar Square. Les manifestants dénoncent en bloc la politique migratoire de M. Trump, son « sexisme » et son « déni » du changement climatique.

Notre correspondant à Londres, Philippe Bernard, s’est rendu sur place :