Le président de la République a salué d’un mot, écrit en lettres capitales sur Twitter, la victoire des Bleus en finale de la Coupe du monde, dimanche 15 juillet : « MERCI ». Tout comme Jacques Chirac en 1998, qui avait embrassé le crâne du gardien Fabien Barthez, Emmanuel Macron a embrassé celui de l’attaquant Kylian Mbappé, auteur de l’un des quatre buts de la soirée.

Un joueur que le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, qualifiait de « phénoménal ». Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, englobant l’ensemble des joueurs dans le superlatif « Géants ». Le secrétaire d’Etat au numérique Mounir Mahjoubi y allant d’un : « Champions. Vive les Bleus ! Vive la France ! Didier royal. La sueur paye ».

La tour Eiffel doit être illuminée dimanche en bleu-blanc-rouge, a annoncé la maire de Paris, Anne Hidalgo, saluant une « victoire historique », au diapason de l’ensemble de la classe politique.

L’esprit sportif dominait dans les réactions politiques, le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, applaudissant les Croates pour leur jeu : « Beau moment de football, beau moment de rassemblement et de fierté nationale ». Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, s’est déclarée « très fière que la France gagne contre cette belle et courageuse équipe croate ».

« Utiliser ces moments, trop rares, pour davantage de cohésion »

Benoît Hamon, candidat socialiste de la dernière présidentielle, a, lui, tweeté : « Même le ciel russe pleure de joie ». L’actuel patron du parti socialiste, Olivier Faure a commenté de son côté : « Une coupe du monde c’est une sélection mais c’est aussi tout un pays qui retrouve le goût de faire la fête ensemble et de partager une histoire ! »

L’ancien président François Hollande a salué cette victoire en appelant à « utiliser ces moments trop rares » d’unité pour « assurer davantage de cohésion » dans le pays. « L’équipe de France donne un bonheur immense à notre pays, qui n’efface pas toutes les difficultés ni les disparités mais qui permet l’unité. Il faut utiliser ces moments, trop rares, pour assurer encore davantage de cohésion et ne pas seulement se satisfaire d’une fête de quelques jours », a déclaré l’ex-chef de l’Etat.