L’Elysée a réagi jeudi 19 juillet au matin, par la voix de son porte-parole, Bruno Roger-Petit, après que Le Monde a révélé, mercredi, avoir identifié, dans une vidéo, un collaborateur d’Emmanuel Macron frappant un manifestant, le 1er mai, à Paris.

Dans une courte déclaration, le porte-parole de la présidence a expliqué qu’après ces faits le chargé de mission concerné, Alexandre Benalla, avait reçu « la sanction la plus grave jamais prononcée contre un chargé de mission travaillant à l’Elysée ».

M. Benalla a été « mis à pied pendant quinze jours avec suspension de salaire. Il a été démis de ses fonctions en matière d’organisation de la sécurité des déplacements du président. Cette sanction vient punir un comportement inacceptable et lui a été notifiée comme un dernier avertissement avant licenciement », a expliqué Bruno Roger-Petit.

Bruno Roger-Petit a également annoncé que M. Benalla était ce jour-là accompagné d’un autre homme, Vincent Crase – que l’on voit également sur la vidéo –, un gendarme réserviste par ailleurs employé de La République en marche. D’après le porte-parole, ce dernier était « très ponctuellement mobilisé comme d’autres réservistes par le commandement militaire de la présidence de la République ».

Au cours de l’intervention filmée le 1er mai, M. Crase a « outrepassé son autorisation de la même manière qu’Alexandre Benalla et a été sanctionné comme lui d’une mise à pied de quinze jours avec suspension de salaire », a déclaré Bruno Roger Petit. « Il a été mis fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République », a-t-il ajouté.

M. Benalla a pour sa part gardé son poste à l’Elysée, mais a été rétrogradé en interne.