Magnus Cort Nielsen a remporté sa première victoire sur le Tour de France, dimanche 22 juillet, à Carcassonne. / PHILIPPE LOPEZ / AFP

Comme un bégaiement de l’étape précédente, le peloton a laissé, dimanche 22 juillet, une trentaine de coureurs — inoffensifs au général — s’échapper pour se disputer la victoire. Comme la veille à Mende, un membre de l’équipe Astana en a profité pour s’imposer.

Après Omar Fraile, Magnus Cort Nielsen a inscrit son nom pour la première fois au palmarès du Tour de France. Réputé pour sa pointe de vitesse, il avait déjà soulevé deux étapes sur la Vuelta 2016.

Le Danois a réglé au sprint le trio qu’il formait dans les derniers kilomètres avec Bauke Mollema et Gorka Izagirre. Agitateur de la journée, et auteur d’un baroud d’honneur mort-né trop loin de l’arrivée, Lilian Calmejane n’a pu faire mieux qu’une septième place sur ses terres.

Aucun danger pour Thomas

Comme attendu, l’étape s’est décantée dans le pic de Nore et son sommet à quarante kilomètres de l’arrivée. Dans la montée de la principale difficulté du jour, Rafal Majka s’est dégagé pour rejoindre et distancer un duo français (Julien Bernard, Fabien Grellier). Il a basculé en tête puis insisté dans la descente.

Après la jonction effectuée avec le Polonais, double meilleur grimpeur du Tour (2014 et 2016), le groupe de tête s’est disputé la victoire. Le Néerlandais Bauke Mollema a attaqué à sept kilomètres mais a emmené avec lui deux coureurs présumés plus rapides : Magnus Cort Nielsen et l’Espagnol Ion Izagirre. Après la flamme rouge, les trois rescapés se sont regardés, soit le scénario rêvé pour le Danois.

Arrivé en compagnie de tous les autres favoris, treize minutes après le vainqueur du jour, Geraint Thomas a conservé son maillot jaune. Le peloton se reposera, lundi 23 juillet, avant de retrouver les Pyrénées.