Le siège de la province d’Erbil, situé dans le centre de la capitale du Kurdistan irakien, a été la cible d’une attaque, lundi 23 juillet. Deux policiers ont été blessés et une opération était en cours dans la matinée pour retrouver à l’intérieur du bâtiment les deux hommes armés qui ont perpétré cette attaque dont on ignore, à ce stade, les motivations.

« Deux hommes armés dont l’identité est inconnue ont pénétré le bâtiment du gouvernorat d’Erbil après avoir tiré des coups de feu et blessé deux policiers, a communiqué à l’Agence France-Presse le vice-gouverneur Taher Abdallah. Les assayech [services de sécurité kurdes] ont établi un cordon de sécurité autour du bâtiment et sont à la recherche [des assaillants] à l’intérieur. »

Il s’agit de la première attaque au Kurdistan, région autonome du nord de l’Irak, depuis que Bagdad a proclamé, en décembre 2017, la « victoire » sur le groupe djihadiste Etat islamique (EI) dans le pays.

L’organisation extrémiste avait mené une attaque en 2015 contre le ministère de l’intérieur du Kurdistan à Erbil, faisant des morts et des blessés.

Les peshmergas (combattants kurdes) ont participé à la lutte contre l’EI, notamment au début des opérations de « libération » de la ville de Mossoul (nord).