Onze djihadistes ont été tués, dimanche 22 juillet, dans le centre du Mali dans une « embuscade » tendue par des islamistes à l’armée malienne qui a perdu un soldat dans cet incident, a annoncé le ministère de la défense.

« Une patrouille de reconnaissance et de sécurisation » de l’armée malienne « est tombée aux environs de 8 heures dans une embuscade tendue par des terroristes dans la forêt de Soumouni, cercle de Macina, région de Ségou » dans le centre, a indiqué le ministère dans un communiqué publié sur son site d’informations.

« Exécution sommaire »

Par ailleurs, « des hommes armés ont attaqué le 20 juillet le village de Tindinbawen, dans la commune de Ménaka », près de la frontière nigérienne, selon un communiqué du Groupe d’auto-défense Imghad et alliés (Gatia) et du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA).

Le Gatia (pro-Bamako) et le MSA (issu de l’ex-rébellion à dominante touareg) sont deux groupes principalement touareg soutenant la force française « Barkhane » et l’armée malienne.

Les « assaillants ont procédé à l’exécution sommaire de plus de vingt personnes dont des personnes âgées [et des] quelques éléments du poste de sécurité de la coalition », selon le Gatia et le MSA.

Cette attaque « terroriste » a été perpétrée « par un mouvement signataire de l’accord d’Alger », en mai-juin 2015 pour la paix dans le nord du Mali, a ajouté cette coalition sans préciser ce mouvement.

Ces incidents sont signalés alors que le premier tour de l’élection présidentielle au Mali doit se dérouler le 29 juillet.