Après Gérard Collomb, Michel Delpuech et Alain Gibelin, la commission des lois de l’Assemblée nationale a continué à auditionner les différents protagonistes de l’affaire Benalla. Mardi 24 juillet, c’était au tour de Patrick Strzoda, directeur de cabinet du président de la République, d’être entendu. L’objectif : éclaircir le déroulement des faits et mettre en avant les défaillances liées à cette affaire.

L’ancien « monsieur sécurité » d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, a été identifié en train de commettre des violences contre des manifestants, le 1er mai. Depuis, l’opposition dénonce un « scandale d’Etat », accentué par le silence du président de la République.

Concernant la présence d’Alexandre Benalla le 1er mai, Patrick Strzoda a expliqué qu’il avait « considéré que l’invitation émanait d’un haut gradé de la DOPC, il se trouve que ce haut gradé je le connais, et qui a la réputation de professionnel, et j’en ai déduit que la hiérarchie de la préfecture était au courant ». Il a ensuite souligné avoir « entendu parler d’une rémunération de 10 000 euros mensuels, c’est faux. Il a un traitement de chargé de mission de la présidence de la République ». Patrick Strzoda a toutefois refusé de préciser tout montant.