Ce sont les feux les plus meurtriers du siècle, après ceux d’Australie en 2009. Sur la côte orientale de l’Attique, près d’Athènes, en Grèce, les secours s’organisent. Les pompiers poursuivaient, le 26 juillet, les opérations de recherches alors que onze personnes restaient dans un état critique, sous assistance respiratoire.

Dans la journée, le nombre de morts s’est alourdi à 82. Dans l’inventaire des dégâts, qui ne fait que commencer, on a déjà recensé plus de 300 maisons et magasins détruits ou sérieusement endommagés. Le gouvernement, qui a déclaré un deuil de trois jours, a très vite assuré que toutes les familles seraient indemnisées, qu’il prendrait en charge les obsèques, et exonérerait les rescapés de la taxe foncière et du paiement de l’électricité pour 2018.