Alexandre Benalla et Vincent Craze, sur la place de la Contrescarpe, à Paris, lors des manifestations du 1er-Mai. / YANN LEVY

Le parquet de Paris a annoncé, jeudi 26 juillet, avoir ouvert une enquête préliminaire sur les violences commises contre des policiers le 1er-Mai place de la Contrescarpe à Paris, où l’ex-collaborateur de l’Elysée Alexandre Benalla a été filmé molestant deux individus qu’il a décrits comme « hystériques ».

Selon le parquet de Paris, l’enquête préliminaire ouverte jeudi ne concerne pas seulement la confrontation avec ces deux personnes mais « toutes personnes susceptibles d’avoir participé à la commission » des faits de violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, le 1er mai, sur le « secteur de la place de la Contrescarpe ». L’enquête est confiée à la sûreté départementale de Paris.

Courrier de François Molins

Le procureur de la République de Paris, François Molins, avait adressé mercredi 25 juillet un courrier au directeur de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), pour lui demander les raisons pour lesquelles les deux manifestants concernés n’avaient pas été mis en cause pour des violences en vers des forces de l’ordre.

Le jeune homme mis à terre par M. Benalla avait été interpellé, menotté, avant d’être relâché quelques heures plus tard. Avec la jeune femme l’accompagnant, ils font partie des 44 personnes interpellées et relâchées, le jour même, sans poursuite judiciaire.

Ces deux jeunes gens apparaissent également sur une vidéo, semblant s’en prendre aux forces de l’ordre lors de heurts entre policiers et manifestants. Leur avocat avait expliqué qu’ils étaient sortis « prendre un verre » et non participer à cette manifestation. Après une charge de CRS, sous le coup de l’« incompréhension », ils avaient « jeté ce qu’ils avaient sous la main » vers les policiers, notamment « quelque chose comme une carafe d’eau » pour le jeune homme, selon l’avocat.

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