La mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’islam, à Jérusalem, le 5 décembre 2017. / THOMAS COEX / AFP

La police israélienne a fermé les accès à l’esplanade des Mosquées, dans la vieille ville de Jérusalem, vendredi 26 juillet, à la suite de heurts entre fidèles palestiniens et forces de l’ordre israéliennes après la prière. Le waqf, autorité religieuse musulmane chargée du site, a confirmé que les accès à l’esplanade, sur laquelle se trouve notamment la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’islam, avaient été fermés.

La police israélienne a dit que des heurts avaient éclaté après la prière du vendredi quand, selon elle, « des émeutiers ont commencé à lancer des feux d’artifice vers la police ». Ele dit avoir évacué le site et procédé à des arrestations, mais selon elle, certains suspects auraient fui pour se réfugier dans la mosquée.

Des images vidéo publiées par le waqf montrent des policiers lançant des grenades lacrymogènes pour disperser des Palestiniens.

L’esplanade des Mosquées, ou mont du Temple pour les juifs, est un point de friction fréquent entre Palestiniens et forces de l’ordre israéliennes. Elle est située à Jérusalem-Est, dans la partie palestinienne de la ville sainte, occupée et annexée par Israël. Une annexion jamais reconnue par les Nations unies (ONU). En juillet 2017, la décision israélienne d’installer des détecteurs de métaux pour en contrôler les accès avait provoqué plusieurs semaines d’émeutes.