Amazon dit avoir supprimé les produits problématiques de son catalogue. / Richard Drew / AP

Un pendentif à motif de croix gammée, un autocollant sous forme d’aigle nazi ou encore une épée estampillée SS : voici quelques-uns des objets que les internautes pouvaient se procurer, jusqu’à récemment, sur Amazon. Mardi 31 juillet, le groupe américain a annoncé, dans une lettre adressée au parlementaire démocrate Keith Ellison, qu’il avait supprimé de sa plate-forme les produits violant son règlement. Ce dernier stipule, rappelle l’entreprise, qu’Amazon « interdit les produits qui font la promotion ou glorifient la haine, la violence et l’intolérance ».

En juillet, deux associations américaines (le Partnership for Working Families et l’Action Center on Race & the Economy) avaient publié un rapport dans lequel elles dénonçaient la présence, sur Amazon, de produits arborant des symboles nazis, mais aussi des références au Ku Klux Klan ou faisant l’apologie du suprématisme blanc. Des croix enflammées étaient par exemple imprimées sur des bodys pour enfants.

Un rapport remarqué par Keith Ellison, qui avait dans la foulée interpellé le patron d’Amazon, Jeff Bezos, dans une lettre. « Je suis sidéré qu’une entreprise si puissante puisse alimenter matériellement la montée de groupes haineux dans notre pays », a-t-il déclaré dans les colonnes du New York Times.