Peu avant 3 heures du matin en Argentine, les sénateurs ont rejeté jeudi 9 aoû, après plus de 16 heures de discussions, la légalisation de l’avortement dans le pays du pape François, mettant un terme, du moins temporairement, aux espoirs des organisations féministes, alors que le projet de loi avait été approuvé par les députés en juin.

Trente-huit sénateurs ont dit « non » au texte prévoyant l’Interruption volontaire de grossesse (IVG) pendant les 14 premières semaines de grossesse, 31 ont voté en faveur et deux se sont abstenus, selon les résultats officiels.

HO / AFP

Coupé en deux

Le vote a été accueilli par des feux d’artifice et des cris de joie par les militants anti-IVG rassemblés à Buenos Aires devant le Parlement, où se déroulaient les débats depuis mercredi.

A l’autre extrémité de la place du Congrès, les mines étaient dépitées, les larmes coulaient sur les visages des partisans de la légalisation de l’avortement. Les pro-IVG étaient massivement rassemblés depuis mercredi matin aux abords du Congrès, brandissant les foulards verts, symbole des revendications d’avortement légal, libre et gratuit.

Notre journaliste Angeline Montoya était sur place :