L’avis du « Monde » – pourquoi pas

Deuxième épisode d’une franchise adaptée d’une série télévisée des années 1980, Equalizer 2 reprend le personnage de McCall, un ancien de la CIA (ou quelque chose comme ça) devenu salarié anonyme, toujours interprété par Denzel Washington, qui tente de réparer les torts, de mettre fin aux injustices dont il est témoin et de sauver les âmes perdues pour les remettre dans le droit chemin.

Le premier volet fonctionnait assez habilement sur le contraste provoqué par la routine quotidienne et les péripéties, ultraviolentes d’ailleurs, d’un film d’action qui aurait conservé quelque chose d’un cinéma d’exploitation plus trivial.

Belle séquence d’action

Ici, le héros, devenu chauffeur pour la société Uber, découvre que son ancienne collègue des services spéciaux a été assassinée par de vieux compagnons d’armes devenus des mercenaires. Il en viendra à bout, au terme d’une assez belle, plastiquement, séquence d’action dans une petite ville balnéaire abandonnée de la côte Est.

Parallèlement à cet argument, il convaincra, non sans plusieurs mises en garde sentencieuses, un jeune homme de son voisinage de ne pas fréquenter les gangs, d’éviter la drogue et d’effacer les graffitis sur les murs de son immeuble. On comprend bien que la morale du film consiste à ne pas hiérarchiser les mauvais penchants, mais une même égalité entre des comportements de natures assez éloignées rend tout cela un peu dérisoire et un peu ridicule aussi.

Equalizer 2 - Bande-annonce - VF
Durée : 02:31

Film américain d’Antoine Fuqua. Avec Denzel Washington, Pedro Pascal, Bill Pullman (2 h 01). Sur le Web : www.equalizer2-lefilm.fr, www.equalizer.movie/site et www.sonypictures.com/movies/theequalizer2