Une coulée de boue à Bellot, en Seine-et-Marne, le 6 juin. / FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

L’état de catastrophe naturelle a été reconnu dans 865 communes touchées par des inondations et des coulées de boue survenues entre fin mai et début juillet, selon un communiqué du ministre de l’intérieur.

L’arrêté, publié mercredi au Journal officiel, a été pris après étude de la commission interministérielle réunie mi-juillet, qui a traité « 1 766 demandes communales consécutives à cette série pluvio-orageux ».

Les communes concernées par l’arrêté se trouvent en Ile-de-France et notamment dans les départements suivants : Nord, Pas-de-Calais, Finistère, Charente-Maritime, Charente, Cher, Dordogne, Gironde, Landes, Haute-Garonne, Ariège, Aude, Alpes-de-Haute-Provence, Bas-Rhin et Haut-Rhin, Côtes-d’Armor, Oise.

Deus fois plus de demandes en 2018

« De manière plus générale, le nombre de demandes communales déposées au titre des inondations et des coulées de boue sur le premier semestre de l’année 2018 est 2,5 fois plus important qu’en 2017 » – soit 4 410 dossiers de janvier à juillet 2018 contre 1 747 sur la même période en 2017 –, a précisé Gérard Collomb. Mi-juillet, la Commission a également traité 723 dossiers concernant l’épisode de sécheresse-réhydratation des sols de l’année 2017, ajoute le communiqué.

Le ministre de l’intérieur a salué la rapidité de traitement des demandes de communes, notamment grâce à une « très forte mobilisation des services régionaux de Météo-France et des préfectures concernées ». Après les intempéries survenues cet été, la commission interministérielle étudiera les nouvelles demandes communales dans les prochaines semaines.