La plate-forme d’orientation Parcoursup. / Philippe Turpin / Photononstop / Philippe Turpin / Photononstop

La phase principale de Parcoursup, la nouvelle procédure d’orientation vers les études supérieures, s’achève ce mercredi 5 septembre à minuit. A l’issue de celle-ci, les candidats qui auront accepté une proposition d’admission se voient « impérativement » demander de s’y inscrire administrativement, d’ici à la date limite précisée par la formation concernée. Et il n’y aura plus de vœux formulés en mars sur lesquels les candidats pourront demeurer « en attente » de place.

A ce stade, sur les 812 000 candidats initialement inscrits sur Parcoursup, 583 000 (72 %) ont accepté une proposition, dont 71 800 (9 % du total des candidats) qui avaient maintenu un ou plusieurs vœux en attente, dans l’espoir d’obtenir mieux. Si 181 800 (22 %) ont quitté la procédure (faute d’obtenir le bac ou parce qu’ils ont opté pour une formation hors Parcoursup ou un autre projet), ils sont 47 300 (6 %) sans proposition. Parmi ces derniers, le ministère de l’enseignement considère que « seulement » 7 700 candidats (1 % du total) souhaitent encore s’inscrire via Parcoursup, parce qu’ils ont fait des vœux en procédure complémentaire ou demandé dans les temps à être accompagné par les commissions d’accès à l’enseignement supérieur (CAES) mis en place dans les académies. Une analyse contestée, d’autant que leur nombre a fortement diminué entre le moment où cette catégorie a été créée sur le tableau de bord de Parcoursup, le 23 juillet, et ce 5 septembre, passant de 56 000 à 39 500.

D’ultimes ajustements peuvent néanmoins s’opérer dans les prochains jours en faveur des candidats les mieux placés sur chaque liste d’attente. D’où l’importance de conserver ses vœux « en attente » jusqu’à ce mercredi soir. « Si, à titre exceptionnel, dans une formation pour laquelle vous aviez formulé un vœu qui se trouvait en attente à la fin de la phase principale, une place venait à se libérer à la suite du désistement d’un autre candidat, le responsable de la formation aura la possibilité, à son niveau, de faire une proposition d’admission pour pourvoir la place. Cette proposition sera formulée via Parcoursup par la formation en respectant l’ordre de la liste d’attente arrêtée au 5 septembre au soir », indique la foire aux questions du site Parcoursup.fr.

Places vacantes jusqu’au 21 septembre

Par ailleurs, tous les candidats peuvent encore participer à la phase complémentaire, qui a débuté le 26 juin et s’achève le 21 septembre, où les formations proposent leurs places encore vacantes. Il est recommandé de consulter chaque jour le moteur de recherche, sur lequel, le 5 septembre, près de 8 500 formations disposent de places en phase complémentaire, dont 1 800 licences (y compris en Paces et en Staps), plus de 4 600 BTS, quelque 500 DUT et autant de classes préparatoires, et de nombreuses écoles (d’ingénieurs, de commerce, d’art…). Les candidats qui hésitent à postuler loin de leur domicile peuvent dans certains cas bénéficier de la nouvelle aide à la mobilité géographique, rappelle la FAQ.

Si la phase complémentaire ne permet pas de postuler à nouveau dans une formation sélective déjà demandée en phase principale dans le même établissement, il est en revanche possible de repostuler dans une licence, comme expliqué dans cet article :

Les candidats qui ont saisi la commission d’accès à l’enseignement supérieur de leur rectorat continueront à être accompagnés par elle, si besoin jusqu’au 21 septembre. Et ceux qui n’ont pas pu le faire peuvent demander des conseils ou précisions via la rubrique « Contact » sur Parcoursup.fr, ou en appelant le numéro vert mis en place (0 800 400 070, du lundi au vendredi de 10 heures à 16 heures).

Tout candidat refusé dans un cursus peut enfin demander par courrier recommandé de justifier cette décision, rappelle Jean Merlet-Bonnan, avocat spécialisé dans les recours contre les refus d’admission.