Epinglé pour les incidents ayant émaillé sa dernière campagne européenne, Marseille a a reçu en appel lundi 10 septembre un match à huis clos total et de deux à huis clos partiel en Ligue Europa, a annoncé l’instance disciplinaire de l’Union des associations européennes de football (UEFA).

Le match à huis clos total – un autre a été prononcé avec sursis pendant une période probatoire de deux ans, en compétition européenne – aura lieu le 20 septembre à l’occasion de la venue de l’Eintracht Francfort en C3. L’OM devra purger ensuite deux matchs à huis clos partiel avec virages nord et sud fermés. Cela concerne le match OM-Lazio Rome, programmé le 25 octobre, et OM-Limassol le 13 décembre. En revanche, deux autres matchs avec huis clos partiel ont été prononcés avec sursis pendant une période probatoire de deux ans, en compétitions européennes.

En première instance, la commission de discipline de l’UEFA avait décidé « d’exclure l’Olympique de Marseille de sa participation à la prochaine compétition de l’UEFA pour laquelle il se qualifiera », mais cette exclusion était « suspendue à une période probatoire de deux ans ». Cette sentence, qui n’apparaît plus en appel, était déjà assortie d’un huis clos partiel, de l’amende de 100 000 euros et de l’injonction de régler l’ardoise à l’Olympique lyonnais (OL).

L’OM paie les incidents de la saison passée

L’OM paie les incidents de la saison passée en marge des matchs contre Leipzig en quart de finale à domicile, Salzbourg en demi-finale (aller et retour), ainsi que lors de la finale perdue contre l’Atlético Madrid en mai dernier au Groupama Stadium de Lyon. L’UEFA a retenu les charges de « perturbations dans le public », « actes de vandalisme », « usage de fumigènes », « jet d’objets » et « coup d’envoi retardé ».

L’OL avait porté plainte pour de multiples « dégradations » après la finale, constatant notamment que « 105 sièges avaient été dégradés, qu’une caméra de surveillance, des néons et des distributeurs de savon et de papier dans les toilettes avaient été arrachés », selon les explications du responsable de la gestion du Groupama Stadium.

Le soir de la finale, remportée 3-0 par l’Atlético, 21 personnes dont 18 supporteurs marseillais avaient été interpellées, principalement pour des violences et des dégradations en marge du match, ainsi que pour l’utilisation de fumigènes.

L’OM devra aussi payer une amende de 100 000 euros et, par ailleurs, contacter Lyon pour payer les dommages dans son enceinte.