Dimanche 16 septembre, à l’occasion de la quatrième édition de la Journée sans voiture à Paris, il faudra laisser Titine au garage  : de 11 heures à 18 heures, la capitale sera réservée aux piétons, aux cyclistes et aux adeptes du roller et de la trottinette.

  • Quelle zone est concernée ?

Comme l’année dernière, toute la ville sera interdite aux voitures. Seul le boulevard périphérique restera accessible aux véhicules motorisés.

  • Qui peut rouler ?

Tous les véhicules d’urgence et de secours (pompiers, police, SAMU, etc.) pourront circuler. Les bus rouleront comme un dimanche normal, mais leur vitesse sera limitée à 30 km/h, au même titre que les autres véhicules bénéficiant d’une autorisation de circuler, à savoir les taxis et les VTC. Dans les 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements, seuls les transports en commun et taxis seront autorisés, à une vitesse maximale de 20 km/h. Les voitures électriques seront elles aussi interdites.

  • Y a-t-il des exceptions ?

Si vous habitez Paris, vous pourrez accéder à votre domicile sur présentation d’un document justifiant votre adresse. Les véhicules de déménagement présentant une autorisation de stationnement obtenue de la mairie pourront circuler. Tout comme les titulaires de la carte de stationnement pour personne handicapée. Pour le reste, la Ville précise qu’« aucune dérogation ne sera délivrée à la demande ».

  • Que risquent les contrevenants ?

Si vous choisissez de prendre le volant sans autorisation, vous risquez une contravention de deuxième classe, soit 35 euros (amende forfaitaire minorée à 22 euros et majorée à 75 euros). La préfecture de police précise qu’« un important dispositif est déployé (…) afin de contrôler les accès aux différents périmètres et secteurs concernés ».

  • Quel bilan ?

En 2017, selon la mairie de Paris, la troisième édition de la Journée sans voiture avait permis de réduire le trafic automobile intramuros, entre 11 heures et 12 heures, de 52 % par rapport au dimanche précédent à la même heure. « Cette baisse [s’était] poursuivie tout au long de l’après-midi », précise la Ville. Et d’après l’association Airparif, à 13 heures, le niveau de dioxyde d’azote était en baisse de 25 % à la jonction entre l’A6 et le boulevard périphérique. L’observatoire Bruitparif avait de son côté mesuré une énergie sonore en baisse de 20 % par rapport à un dimanche normal (− 1 dB).