Joseph Kabila devant l’assemblée générale des Nations unies, le 25 septembre. / EDUARDO MUNOZ / REUTERS

Le président congolais Joseph Kabila a réclamé mardi 25 septembre devant l’Assemblée générale annuelle des Nations unies « le début effectif et substantiel du retrait » des Casques bleus de son pays.

« Vingt ans après le déploiement des forces onusiennes dans mon pays, et en raison de leurs résultats largement mitigés au plan opérationnel, mon gouvernement réitère son exigence. »

La Monusco, qui compte quelque 17 000 Casques bleus pour un budget annuel d’un peu plus d’un milliard de dollars, est l’une des plus importantes missions de la paix de l’ONU dans le monde. En janvier, Joseph Kabila avait déjà réclamé que la force quitte le pays, au plus tard en 2020.

Au pouvoir depuis 2001

La République démocratique du Congo, encore « confinée il y a quelques années au rang d’Etat failli, affiche aujourd’hui des ambitions d’émergence incontestable tant les signaux économiques, sécuritaires et politiques sont encourageants », a plaidé M. Kabila.

« En dépit des défis encore énormes (…), je réaffirme le caractère irréversible de la tenue des élections à la fin de l’année, a-t-il aussi dit. Tout sera mis en œuvre pour garantir le caractère apaisé et crédible du scrutin [présidentiel prévu le 23 décembre]. »

Il a une nouvelle fois assuré que son pays s’opposera « à toute ingérence dans le processus électoral en cours », justifiant la prise en charge financière totale de l’organisation des élections par son gouvernement. Joseph Kabila est au pouvoir depuis 2001. La Constitution lui interdisait de se représenter.