« Un meurtre sauvage » et « planifié »… Tels sont les mots utilisés par le président turc pour évoquer le meurtre de Jamal Khashoggi, journaliste saoudien assassiné dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul le 2 octobre.

Recep Tayyip Erdogan s’est exprimé, mardi 23 octobre, devant les élus de son parti, l’AKP, au Parlement. M. Erdogan a promis de faire toute la lumière sur l’affaire et que l’enquête serait « menée par une délégation juste et impartiale ».

Cette enquête, qui comporte de nombreuses zones d’ombre, parasite les relations diplomatiques de Riyad. L’Arabie saoudite a reconnu que l’homme avait été tué dans les murs du consulat. Le régime a cependant nié toute implication du prince héritier, Mohammed Ben Salman. M. Erdogan a pourtant fait référence au pouvoir saoudien, sans citer le prince héritier mais plutôt le roi Salman, qui dirige officiellement le royaume.