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Lyon et Bordeaux sont repartis dos à dos (1-1), samedi 03 novembre, mais ce n’est pas pour autant qu’ils savent où ils vont : l’Olympique lyonnais n’aura pas davantage de certitudes sportives après ce match nul à domicile tandis que les Girondins restent dans le ventre mou avant d’être vendus pour de bon à leur nouveau propriétaire américain et ses objectifs incertains.

Le Danois Andreas Cornelius a inscrit le dernier but de l’ère M6 à Bordeaux, qui sera revendu officiellement mardi, après 500 minutes d’inefficacité des Girondins. Il a égalisé à la 72è minute, répondant à l’ouverture du score, en fin de première période, de Houssem Aouar.

C’est par un déluge de sifflets que le public lyonnais a accueilli la nouvelle contre-performance des siens qui, faut de séduire, parvenaient encore à gagner, ces derniers temps, en championnat. Une partie de ses joueurs a parfois semblé se désintéresser du match à commencer par Memphis Depay qui s’était plaint, le week-end dernier à Angers, de n’être pas titulaire.

Bordeaux pouvait espérer mieux

Bruno Genesio ne l’avait pas sanctionné et l’a placé samedi dans une configuration que certains supporteurs lyonnais appelaient de leur vœu : aux côtés de Moussa Dembélé et devant un milieu en losange dont Nabil Fekir, de retour de blessure, constituait la pointe avancée.

L’organisation tactique a changé à plusieurs reprises mais rien n’y a fait : la cause des maux lyonnais était moins le système que les défaillances individuelles, dont toujours celle de Marcelo, son défenseur central brésilien, doublement coupable sur l’égalisation bordelaise.

Bordeaux aurait pu obtenir bien plus à Lyon s’il avait mieux géré ses situations de contre et si ses attaquants, parfois mis en position idéale, s’étaient montrés plus précis : sur 17 tirs, Bordeaux n’en a cadré que trois. Une fois de plus, l’OL a concédé bien trop d’occasions pour un prétendant à l’Europe.

Il faudra un autre Olympique lyonnais pour résister à Hoffenheim, mercredi, en Ligue des champions.