L’ancien secrétaire général de La République en marche, Christophe Castaner, en septembre, à Paris. / FRANCOIS GUILLOT / AFP

Les députés Stanislas Guerini, Joachim Son-Forget et un trinôme féminin ont officiellement déposé mercredi 14 novembre leur candidature pour diriger La République en marche (LRM). Ces candidatures doivent être validées, jeudi, par le Conseil exécutif du parti présidentiel. L’élection du successeur de Christophe Castaner à la tête de LRM est organisée le 1er décembre.

Retrait de Pierre Person

Le député de Paris Stanislas Guerini a transmis au patron par intérim du parti, Philippe Grangeon, une liasse de quelque 220 parrainages, mercredi en milieu d’après-midi, à quelques heures de la clôture des candidatures. Parmi eux, environ 120 députés, 50 référents ou encore six sénateurs, des chiffres largement supérieurs aux quotas demandés.

Arrivé au siège du parti entouré d’une poignée de ses proches, Stanislas Guerini a expliqué défendre un projet d’« ouverture » à la fois « politique » et « sociologique ». « Si on cesse d’ouvrir, on sera un astre mort », a-t-il souligné, en plaidant d’abord pour « s’ancrer sur les territoires » et « s’inscrire dans le quotidien des gens ».

M. Guerini a par ailleurs ajouté qu’en cas de victoire, Pierre Person, longtemps présenté comme l’un des favoris, mais qui a finalement renoncé, mardi, jouerait « un rôle important » dans la future direction de LRM.

« Une nouvelle page »

En milieu de soirée mercredi, le député des Français de l’étranger Joachim Son-Forget a rapporté auprès de l’Agence France-Presse avoir également fait acte de candidature.

« Je souhaite écrire une nouvelle page de LRM, un mouvement ouvert, dynamique et horizontal, où la bienveillance peut être synonyme de charisme. Où la parité doit être de mise y compris dans sa direction », écrit-il dans sa profession de foi.

Une troisième candidature, un trinôme composé de Juliette de Causans, Mélissa Raynaud, Lynda Ait Mesghat, animatrices locales du parti, a également été déposée.

Deux grands oraux

Les candidatures doivent être examinées et, le cas échéant, validées jeudi par le bureau exécutif. Les prétendants devront ensuite se soumettre à deux grands oraux, les 23 et 28 novembre, autour de quatre thèmes et répondant à des questions de marcheurs.

Le Conseil composé de 743 membres, dont 24 ministres, élira le délégué général du mouvement le 1er décembre au Palais-Brongniart (Paris IIe).