Lors des questions au gouvernement a l’Assemblée nationale, le 16 octobre, Christophe Castaner, désormais ministre de l’intérieur. / JULIEN MUGUET POUR "LE MONDE"

Le bureau exécutif de La République en Marche (LRM) réuni jeudi 15 novembre a retenu comme les candidatures des députés Stanislas Guerini et Joachim Son-Forget pour prendre sa tête, écartant la candidature d’un trinôme féminin. Le successeur de Christophe Castaner à la tête du mouvement présidentiel sera élu le 1er décembre. Le patron par intérim de LRM, Philippe Grangeon, a appelé à une campagne « bienveillante » et « exemplaire ».

Le député de Paris Stanislas Guerini, cofondateur d’En Marche ! et proche du président de la République Emmanuel Macron, défend un projet d’« ouverture » qu’il décrit comme à la fois « politique » et « sociologique », désireux de « s’ancrer sur les territoires » et de « s’inscrire dans le quotidien des gens ». M. Guerini avait aussi précisé qu’en cas de victoire, Pierre Person, longtemps présenté comme l’un des favoris du scrutin, mais qui a finalement renoncé à se présenter, jouerait « un rôle important » dans la future direction.

Deux grands oraux

La direction de LRM a aussi retenu la candidature du député des Français de l’étranger Joachim Son-Forget. Lui défend un « mouvement ouvert, dynamique et horizontal, où la bienveillance peut être synonyme de charisme » et « où la parité doit être de mise y compris dans sa direction ». Une troisième candidature, celle d’un trinôme composé de Juliette de Causans, Mélissa Raynaud, et Lynda Ait Mesghat, animatrices locales de La République en marche, a e revanche été écartée.

Les deux prétendants vont désormais devoir se soumettre à des grands oraux, les 23 et 28 novembre, autour de quatre thèmes et répondant à des questions de marcheurs. Le Conseil de LRM, composé de 743 membres, dont 24 ministres, élira le délégué général du mouvement le 1er décembre au Palais-Brongniart (Paris IIe).