Le ministre des finances, Bruno Le Maire, qui a défendu le texte avec Gérald Darmanin, le ministre des comptes publics, a martelé le cap fixé : « Baisser les impôts, baisser la dépense publique, baisser la dette ». / ERIC FEFERBERG / AFP

L’Assemblée nationale a approuvé, mardi 20 novembre, à une large majorité en première lecture, l’ensemble du projet de budget 2019, recettes et dépenses, qui contient la hausse de taxes sur les carburants.

Trois cent quarante-cinq députés ont voté pour, 200 contre et 10 se sont abstenus sur ce deuxième budget du quinquennat, qui doit être adopté définitivement d’ici à la fin décembre.

Après trente-six jours et nuits d’examen, les députés LRM et MoDem ont voté pour ce deuxième projet de loi de finances du quinquennat.

Tous les autres groupes – LR, UDI-Agir, socialistes, Insoumis, communistes ainsi que Libertés et territoires – ont voté contre.

Le ministre des finances, Bruno Le Maire, qui a défendu le texte avec Gérald Darmanin, le ministre des comptes publics, a martelé le cap fixé : « Baisser les impôts, baisser la dépense publique, baisser la dette ». Quelque 4 160 postes seront supprimés dans la fonction publique. Le déficit doit atteindre 2,8 % du PIB, sous la barre des 3 %.

Pas question non plus d’un « zigzag » pour le premier ministre, qui s’est rendu dans la matinée devant les élus du groupe majoritaire. « On vit un moment d’inquiétude » et « c’est difficile », mais « nous gagnerons collectivement par la cohérence, la constance et la détermination », a lancé Edouard Philippe pendant le quatrième jour du mouvement des « gilets jaunes ».