Cadeaux de Noël : les meilleurs casques audio à offrir – KelNews

Cadeaux de Noël : les meilleurs casques audio à offrir

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Cadeaux de Noël : les meilleurs casques audio à offrir

Par Nicolas Six

Une sélection de six casques remarquables, vendus de 30 euros à 350 euros, mais aux qualités bien différentes.

La qualité sonore est loin d’être le seul critère clef d’un casque. Sa capacité à isoler des bruits ambiants, sa compacité, sa robustesse, son confort, et bien d’autres critères entrent en ligne de compte. / NICOLAS SIX / LE MONDE

Ces six casques constituent tous un excellent compromis, mais force est de constater que le modèle parfait n’existe pas. Aucun fabricant n’est parvenu à tout combiner : un son équilibré, une excellente isolation des bruits, un format compact et confortable et un tarif accessible. Même si ce casque existait, il ne pourrait pas prétendre au titre de casque idéal, car les préférences diffèrent en matière de couleur sonore. Nous avons donc sélectionné des casques pour tous les goûts, classés en trois catégories :

UN SON SUBTIL

Haute-fidélité – 140 euros

Audio technica ATH-M50x

Casque fermé - filaire - sans réduction de bruit active - 285g / AUDIO TECHNICA

Rien de mieux qu’un casque à arceau doté d’un câble audio classique pour restituer la musique avec fidélité. Ces écouteurs d’Audio Technica sont conçus pour les studios d’enregistrement et diffusent un son d’une redoutable précision. Leur excellent équilibre sonore offre aux musiques un naturel saisissant. Ils n’ont qu’un seul petit défaut, ils n’isolent des bruits ambiants que correctement. Bien mieux toutefois qu’un casque « ouvert ». Confortables et solides, ils sont plus faciles à trouver sur Internet qu’en boutique.

Réservé à la maison – 150 euros

Beyerdynamic DT 990 Pro – casque filaire

Casque ouvert - filaire - sans réduction de bruit active - 250 g / BEYERDYNAMIC

Ce casque destiné aux audiophiles laisse entrer tous les bruits du dehors, puisque c’est un casque « ouvert ». Le DT 990 Pro a besoin de silence pour s’exprimer, mais la récompense est suprême : la restitution sonore est beaucoup plus ample et spacieuse qu’avec tout autre type de casque. La restitution acoustique n’est pas parfaite, les aigus sifflant parfois très légèrement, et comme souvent sur les casques ouverts, les basses ont beau être merveilleusement détaillées, elles sont très légèrement en retrait. Mais le DT 990 Pro est un instrument chirurgical qui vous fera redécouvrir chaque morceau et chaque instrument dans son intimité la plus transparente, pour un prix étonnamment accessible.

DU GROS SON

Double personnalité – 150 euros

Beyerdynamic Custom One Pro – casque filaire

Casque fermé - filaire - sans réduction de bruit active - 290 g / BEYERDYNAMIC

Sa sonorité est personnalisable : le niveau des basses se règle grâce à une trappe à quatre positions, qui laisse respirer les écouteurs, ou au contraire les isole pour piéger les basses. Une idée brillante, car trappe fermée les basses frappent fort. Et trappe ouverte aux trois quarts, le son se révèle beaucoup plus équilibré. A la demande, le Custom One Pro passe de l’ange au démon, sans jamais se départir d’un grand niveau de détail et de basses vives et fermes. Ce casque est solide, très confortable, mais très encombrant.

Pour la ville, mais aussi pour le sport – 120 euros

Jaybird X3 – casque sans fil

Casque intra auriculaire - bluetooth - sans réduction de bruit active - 20 g / JAYBIRD

Cette paire d’écouteurs diffuse un son gras aux basses percutantes et profondes. L’écoute est fort agréable, même si elle manque légèrement de finesse. Les X3 sont aussi à l’aise dans la rue que dans une salle de sport. Deux petits accessoires sont fournis pour mieux caler leurs oreillettes dans le pavillon auditif lorsqu’on court.

Leur connexion audio Bluetooth élimine le câble qui, autrement, aurait tendance à se prendre dans le mobilier urbain. Les écouteurs restent toutefois reliés entre eux par mini-câble, qui gêne seulement lorsqu’on porte une écharpe. Les X3 sont particulièrement discrets et compacts pour des écouteurs compatibles avec une pratique sportive, on peut les mettre dans les poches les plus serrées. Leurs oreillettes se glissent à l’intérieur du conduit auditif, atténuant beaucoup les bruits extérieurs. Cela peut produire une sensation d’inconfort lors d’une session d’écoute prolongée.

En partenariat avec la rédaction
Ce guide a été rédigé par la rédaction de Wirecutter (groupe New York Times) et traduit par Le Monde. Les produits sont sélectionnés de manière indépendante. Le Monde et Wirecutter perçoivent une rémunération lorsqu’un de nos lecteurs procède à leur achat en ligne. En savoir plus
Wirecutter / Kyle Fitzgerald

Les meilleurs écouteurs Bluetooth pour courir

Comparatif « Wirecutter ». Qualité du son, confort pendant la course, résistance à la transpiration... Ce guide vous aide à choisir les meilleurs écouteurs sans fil à utiliser pour vos running.

Publié le 26 juin 2018

Par Lauren Dragan (journaliste Wirecutter) et Béatrice Catanese (traduction française)

Ce test a été réalisé aux Etats-Unis et a été initialement publié en anglais sur le site Wirecutter. Vous pouvez le lire ici en version originale.

Pour trouver les meilleurs écouteurs destinés aux coureurs, nous avons longuement testé trente et une paires d’écouteurs de sport qui vous permettent de profiter pleinement de votre musique tout en entendant ce qui se passe autour de vous. Nous sommes convaincus que les Plantronics BackBeat Fit sont les meilleurs écouteurs de course pour la plupart des utilisateurs car ils sont confortables, simples d’utilisation et solides. Ils offrent un meilleur son que tous les autres casques ouverts que nous avons testés. Les BackBeat Fit ont fait leurs preuves en termes de résistance et sont garantis pendant un an.

Nos favoris

Plantronics BackBeat Fit

Ils sont résistants, confortables et conçus pour que vous puissiez entendre ce qui se passe aux alentours pour un footing en toute sécurité. Pour toutes ces raisons, les écouteurs BackBeat Fit sont nos favoris depuis deux ans.
*Au moment de la publication, le prix était de 99€

Après deux ans de test et environ 650 km de course, les Plantronics BackBeat Fit sont nos écouteurs favoris pour courir, en raison de leur très grand confort, de leur ergonomie et de leur résistance à la transpiration, à la pluie, à la poussière et à la musique techno douteuse. La qualité audio est supérieure à celle de tous les casques ouverts que nous avons testés. Et, critère essentiel, les BackBeat Fit sont des écouteurs ouverts qui vous permettent d’entendre les bruits qui vous entourent et ainsi de courir en toute sécurité. La surface caoutchoutée offre une bonne tenue au niveau des oreilles, sans irriter. L’arceau est assez long pour s’adapter à la plupart des tours de tête, tout en étant assez court pour ne pas s’accrocher ni remuer en faisant du bruit pendant que vous courez. Les BackBeat Fit offrent une autonomie de plus de huit heures – vous pourrez donc vous entraîner avec pendant une semaine avant de devoir les recharger. Et pour vous aider en cas de problème, Plantronics propose une garantie d’un an.

Notre deuxième choix

Urbanears Stadion

Le design original de ce casque permet d’éviter les bruits de frottement du bandeau. Les commandes intuitives sont simples d’emploi. Celles et ceux qui ont un très grand ou très petit tour de tête risquent cependant de le trouver moins confortable.
*Au moment de la publication, le prix était de 99€

Si jamais notre favori n’est pas disponible, ou si vous préférez des commandes d’utilisation très simples, les Urbanears Stadion sont un excellent choix, avec une bonne qualité de son et un maintien confortable. Nos testeurs appréhendaient le design hors normes de ces écouteurs, mais ils ont finalement été agréablement surpris par leur confort et ne s’attendaient pas à les apprécier autant. À moins que votre tête soit particulièrement grande ou petite, le câble en spirale qui relie les écouteurs évite les bruits de frottement et assure une bonne tenue. Les commandes sont grandes et faciles à utiliser, bien qu’elles soient positionnées derrière la tête. Grâce à leur autonomie de plus de 7 heures, vous n’aurez à les recharger qu’une fois par semaine a priori. Les problèmes de taille pour les très grands et très petits tours de tête et l’absence d’indicateur de batterie nous ont dissuadés de hisser les Stadion sur la première marche, mais pour le reste, ce sont de très bons écouteurs pour courir.

Dans la catégorie premier prix

Zagg iFrogz InTone Wireless

Étonnamment légers, ces écouteurs sont les meilleurs parmi les modèles sport très bon marché que nous avons testés.
*Au moment de publication, le prix était de 16€

Si vous ne courez que de temps en temps et si vous ne souhaitez pas investir trop d’argent dans des écouteurs de sport, les Zagg iFrogz InTone Wireless sont un excellent choix. Ils s’insèrent facilement dans les oreilles, comme les EarPods d’Apple, et coûtent environ le même prix, mais contrairement aux EarPods, ceux-ci sont sans fil et étanches. La télécommande équipée d’un émetteur Bluetooth s’attache à votre tee-shirt à l’aide d’une fixation magnétique ingénieuse, qui permet aussi de ranger les écouteurs. Néanmoins, leur indice d’étanchéité IP2X signifie que ces écouteurs ne sont pas adaptés aux personnes qui suent beaucoup et ils doivent être rechargés plus souvent que nos deux premiers choix car ils n’offrent que cinq heures d’autonomie environ.

Le test complet

Pourquoi vous pouvez nous faire confiance

En plus d’avoir testé des centaines de casques en tant que spécialiste des écouteurs pour Wirecutter — et de l’avoir fait pour d’autres publications comme Home Entertainment, Home Theater Magazine et Sound & Vision — je suis passionnée de course à pied. J’ai participé à des courses qui vont du marathon à un 5 000 mètres, et je fais des petits parcours de 8 km au moins une fois par semaine, même en plein été à Los Angeles. Je cours donc régulièrement avec nos écouteurs favoris.

Mes articles ont été publiés dans Fast Company, Forbes, The Los Angeles Times et Time, et présentés à la télévision dans Good Morning America, The BBC World Service et NBC Nightly News. J’ai une bonne idée des modèles disponibles et qui valent la peine que vous dépensiez votre temps et votre argent, et je suis déterminée à trouver des produits qui vous satisferont pleinement.

Pour ce guide, j’ai aussi travaillé avec notre panel d’experts, composé de coureurs, de chroniqueurs audio expérimentés et de musiciens professionnels, sur un vaste éventail de casques et d’écouteurs.

À qui s’adressent les écouteurs de course ?

CRÉDIT : Wirecutter / Kyle Fitzgerald

Les écouteurs de course sont destinés à celles et ceux qui préfèrent faire leur footing à l’extérieur et doivent donc pouvoir entendre ce qui se passe autour d’eux pour plus de sécurité. Même si vous courez en évitant les embouteillages en ville ou les animaux sauvages à la campagne, il est important de rester attentif à votre environnement. Les femmes qui courent seules comprennent encore mieux pourquoi c’est si important. Si, au contraire, vous vous entraînez sur un tapis de course et si vous voulez vous isoler des bruits alentours, consultez nos recommandations dans notre guide écouteurs de sport sans fil.

Nous avons constaté que la majorité des coureurs préfèrent des écouteurs sans fil. Grâce au Bluetooth, vous évitez les câbles qui risquent de s’accrocher et vous n’avez plus besoin de coincer le fil qui dépasse dans votre tee-shirt pour éviter qu’il remue dans tous les sens. Mais vous devrez en revanche penser à recharger vos écouteurs avant de courir. Si vous n’avez pas envie de recharger un appareil de plus, ou si vous préférez un câble, jetez un œil à notre guide sur les écouteurs de sport filaires ; nous répertorions des modèles ouverts qui fonctionnent très bien pour des coureurs. Sinon, nous pensons que les favoris de ce guide conviendront à la plupart des utilisateurs.

Qu’en est-il des AirPods et des autres écouteurs 100 % sans fil ?

Vous pouvez trouver des casques 100 % sans fil conçus pour faire du sport en salle, mais la plupart de ces modèles bloquent les bruits extérieurs. Comme nous pensons qu’il est important d’entendre ce qui se passe autour de soi quand on court dehors, cette caractéristique nous a poussés à laisser de côté la majorité des casques 100 % sans fil pour ce guide. Les AirPods ne bloquent pas les bruits extérieurs, mais ils ne résistent pas à la sueur : étant donné que la garantie d’Apple ne couvre pas les dommages liés à l’eau ni à la transpiration, si les AirPods font un court-circuit après un jogging, vous n’aurez aucun recours. Les autres casques 100 % sans fil ont un « mode transparence » qui intègre un micro dans les écouteurs pour reproduire les sons autour de vous via le transducteur intégré au casque. Mais ces modèles sont trop sensibles au bruit du vent pour pouvoir être utilisés en courant.

Comment nous avons procédé pour la sélection

Nous avons commencé par passer au crible les offres de plus de cent fabricants d’écouteurs pour repérer les nouveaux modèles de course mis sur le marché. Nous avons ensuite consulté de nombreux tests sur des sites spécialisés dans l’univers high-tech et audio comme CNET, Engadget et PCMag, ainsi que sur des sites de sport et de lifestyle comme Men’s Fitness, Runner’s World et The Active Times pour connaître les préférences des athlètes.

Dans l’idéal, vous aurez à la fois une bonne tenue et un excellent son. Mais à choisir, le confort primera

Nous avons ensuite examiné les avis des clients sur Amazon, Best Buy et d’autres sites de vente pour savoir ce qu’en pensaient ceux qui possédaient déjà ces écouteurs – en nous attardant sur les modèles qui présentaient les meilleures caractéristiques pour courir :

Un design ouvert, qui vous permet d’entendre les bruits des alentours, est crucial pour votre sécurité lorsque vous courez en extérieur.

La résistance à la sueur et à l’eau est indispensable pour les écouteurs de course. Les modèles standards ne sont pas conçus pour supporter les mauvais traitements : il est probable que leur garantie ne couvre pas les dommages liés à l’humidité.

Le confort, un critère qui est toujours important, mais qui l’est encore plus pour des écouteurs de course. Si vos écouteurs donnent des à-coups contre votre tête, s’ils tombent ou s’ils accrochent, vous n’aurez pas envie de les utiliser. Les meilleurs écouteurs de course sont ceux qui restent bien en place, sans vous gêner.

La simplicité d’emploi est ici plus cruciale que pour d’autres types d’écouteurs. Le but n’est pas de s’arrêter de courir pour passer au morceau suivant ou régler le volume. De bons écouteurs de sport intègrent une télécommande intuitive, facile à utiliser sans réfléchir.

La fiabilité de la marque est essentielle car si jamais vous rencontrez un problème, il est plus rassurant de savoir que le fabricant concerné sera là pour assumer.

Une garantie d’au moins un an contre les dommages dus à la sueur est cruciale. Les écouteurs de sport sont conçus pour être confrontés à l’humidité, et une bonne marque couvrira son produit en proposant une assistance ou un remplacement en cas de problème.

La qualité audio doit être bonne mais ne pas vous déconcentrer. Les écouteurs de course font partie des équipements sportifs, donc nous sommes un peu plus indulgents concernant les imperfections sonores. Par ailleurs, la conception ouverte, qui est un atout pour la sécurité, peut nuire aux basses. Certains fabricants essaient de compenser ce défaut grâce à un égaliseur qui renforce les graves sur les casques ouverts. Dans l’idéal, vous aurez à la fois une bonne tenue et un excellent son, mais à choisir, le confort primera.

La qualité des appels n’est pas primordiale. Vous devez pouvoir décrocher sans problème, avant de revenir à votre entraînement. Si le bruit du vent, les bruits de circulation et la sueur dans le micro peuvent être gênants sur n’importe quel micro de casque, les problèmes sont encore plus fréquents sur les casques de course. Mais dans tous les cas, nous ne recommandons pas de prendre un appel important au milieu d’un 5 000 mètres. Au cours de nos recherches et de nos tests, en matière d’appels, nous avons donc privilégié l’intelligibilité plutôt que la perfection.

Nous avons commandé tous les modèles qui répondaient à ces critères (qui avaient des critiques positives ou qui étaient trop récents pour recevoir des avis) pour les soumettre aux évaluations de notre panel d’experts.

Comment nous avons procédé pour les tests

D’abord une course de 800 m… Avant des tests de résistance à la sueur, sur la qualité du son, et sur la robustesse.

En premier lieu, tous les modèles testés ont été minutieusement examinés par notre panel d’experts. Nous leur avons demandé d’évaluer la tenue, le confort, la simplicité d’utilisation et la qualité de son de chaque modèle et de choisir leurs favoris. Cette étape nous a permis d’éliminer de nombreux écouteurs de conception médiocre et de concentrer nos tests d’endurance sur les écouteurs que nous avions réellement envie d’utiliser.

Les modèles préférés de nos experts ont ensuite passé nos tests sportifs en conditions réelles. Par une journée ensoleillée à Los Angeles, nous nous sommes lancés et avons couru 800 mètres avec chaque casque. J’ai pris beaucoup de notes, en faisant attention aux tiraillements, aux frictions et aux chutes, le cas échéant. J’ai tenu compte du bruit du vent, des bruits de câble et de la capacité à entendre les bruits extérieurs, également. J’ai porté des lunettes de soleil pour voir quels écouteurs pourraient convenir à ceux qui en portent. J’ai beaucoup transpiré. Cette étape a encore éliminé des candidats, mais les tests n’étaient pas terminés.

J’ai examiné les prix, testé la qualité des appels et couru 8 km avec chacun de nos candidats au podium pour déceler d’éventuels défauts cachés

Pour tester leur durabilité, j’ai tenu chaque casque par les écouteurs et j’ai tiré dessus une bonne dizaine de fois pour simuler un accroc ou une chute. Puis j’ai testé la résistance à l’eau : j’ai allumé les écouteurs, je les ai aspergés copieusement à l’aide d’un vaporisateur avant d’appuyer sur les boutons de la télécommande pour voir si l’eau pouvait s’infiltrer. J’ai répété ce processus toutes les 10 minutes pendant une heure, puis j’ai écouté chaque modèle en essayant de déceler des effets négatifs.

Et enfin — parce que tout ça n’était pas suffisant — j’ai testé la résistance à la sueur. Pour simuler l’efficacité des écouteurs en cas de forte transpiration, nous nous sommes appuyés sur les données d’une étude scientifique de coureurs du marathon pour calculer la teneur moyenne en sel dans la sueur et réaliser une préparation à base d’eau salée correspondant aux niveaux maximums indiqués dans cette étude. J’ai ensuite rallumé tous les casques et utilisé notre vaporisateur pour les asperger avec cette fausse sueur. Après avoir vérifié que les télécommandes étaient bien mouillées, j’ai à nouveau appuyé sur les boutons. Les dommages liés à la sueur sont généralement causés par l’accumulation de sel (et pas forcément par l’humidité) qui abîme l’électronique : pour ce test j’ai vaporisé ce mélange toutes les 15 minutes ou j’ai attendu que les écouteurs soient complètement secs avant de les asperger à nouveau. J’ai répété l’opération quatre fois, puis j’ai vérifié si les casques fonctionnaient toujours aussi bien. Tous les modèles étaient recouverts d’une petite couche de sel, comme la sensation sur la peau après un bain dans l’océan, mais nous avons obtenu des résultats parlants.

Une fois les tests d’endurance terminés, j’ai examiné les prix, testé la qualité des appels courants et couru 8 km avec chacun de nos candidats au podium pour déceler d’éventuels défauts cachés. Nous étions enfin prêts à annoncer les gagnants… Ouf !

Un mot sur la tenue dans les oreilles

La bonne tenue dans les oreilles est un critère important pour tous les écouteurs intra-auriculaires. Mais quand on enchaîne des kilomètres de course, elle devient vraiment primordiale. Les fabricants ont mis au point toutes sortes de solutions pour que leurs écouteurs restent en place, des innovations à l’efficacité très variable. Ce qui marche parfaitement pour une personne peut s’assimiler à de la torture pour une autre. Par conséquent, au cours de nos tests, nous avons eu du mal à nous mettre d’accord sur l’évaluation de ce critère. Parfois la tenue avait uniquement des conséquences sur le confort, mais parfois elle altérait aussi le son.

Nos experts ont des oreilles et des têtes de formes très différentes, ainsi que différentes tailles de canal auditif. Notre objectif était de trouver des solutions convenant au plus grand nombre d’utilisateurs possibles : si un modèle d’écouteurs était confortable pour tous nos testeurs, nous savions que nous étions sur la bonne voie. Ceci dit, étant donné qu’aucun individu n’a exactement la même anatomie, aucun casque de course n’offrira une tenue parfaite à tous les utilisateurs.

Nous recommandons donc fortement d’essayer des écouteurs avant de les acheter. Si vous ne pouvez pas, commandez-les sur des sites d’achat qui vous permettent de retourner ou d’échanger un article ; conservez bien l’emballage jusqu’à ce que vous ayez testé votre nouveau casque. Remuez votre tête, faites quelques sauts et une course d’essai avec vos écouteurs, comme vous le feriez avec une nouvelle paire de baskets. Prenez bien soin d’ajuster la taille de votre casque comme vous le feriez pour n’importe quel équipement sportif, et il s’intégrera tout naturellement dans vos habitudes quotidiennes.

Nos écouteurs favoris : les Plantronics BackBeat Fit

CRÉDIT : Wirecutter / Kyle Fitzgerald

Nos favoris

Plantronics BackBeat Fit

Ils sont résistants, confortables et conçus pour que vous puissiez entendre ce qui se passe aux alentours pour un footing en toute sécurité. Pour toutes ces raisons, les écouteurs BackBeat Fit sont nos favoris depuis deux ans.
*Au moment de la publication, le prix était de 99€

Les Plantronics BackBeat Fit sont nos écouteurs favoris pour courir en raison de leur durabilité, de leur confort, de leur ergonomie, de leur simplicité d’utilisation et de leur qualité audio. Ces écouteurs sont légers à porter et stables — il suffit de les mettre sur la tête et c’est parti. Un crochet qui passe autour de l’oreille et une ailette qui s’insère à l’intérieur permettent de maintenir chaque écouteur en place. Le tour d’oreille est assez mince pour que les porteurs de lunettes puissent courir à la fois avec leurs écouteurs BackBeat Fit et leur monture sans aucune difficulté, et les ailettes sont suffisamment souples pour être confortables pour la plupart des formes d’oreilles.

Le revêtement réfléchissant du solide arceau caoutchouté qui passe derrière la nuque renforce votre sécurité – vous serez visible même pendant vos escapades nocturnes. Concernant les commandes, le gros bouton « lecture/pause » et le bouton « appeler/répondre » sont faciles à utiliser même en mouvement. Le bouton du volume et le bouton « on/synchroniser » sont tout petits à côté des deux autres, mais une fois que vous avez posé le doigt dessus, ils sont simples à utiliser sans regarder.

CRÉDIT : Wirecutter / Kyle Fitzgerald

Les BackBeat Fit excellent en termes de résistance à la transpiration. En tout, j’ai couru au moins 600 km en les portant, sous le ciel brûlant de Los Angeles, par temps de pluie et pour de longues courses d’endurance au cours des deux dernières années, et ils sont restés aussi efficaces qu’au premier jour de nos tests. Bien qu’ils soient légers, ils sont bien robustes. Si jamais vous rencontrez un problème, Plantronics propose une garantie d’un an aux États-Unis (mais les durées de garantie sont parfois différentes dans les autres pays : mieux vaut donc regarder la mention indiquée sur l’emballage au moment de l’achat).

Les BackBeat Fit sont parfaitement conçus pour vous permettre d’écouter de la musique, tout en laissant passer les sons environnants, ce qui vous permet de rester concentré sur votre course en toute sécurité

Bien que les BackBeat Fit bénéficient théoriquement d’une autonomie de 8 heures, les résultats peuvent varier en fonction du niveau du volume et du nombre d’appels que vous prenez. Vous saurez facilement à quel moment recharger, car une icône sur votre téléphone mobile affiche le niveau de la batterie. Vous pouvez aussi appuyer sur le bouton « on » des BackBeat Fit pour déclencher une voix qui vous annonce combien d’heures d’écoute il vous reste. Quant au son, c’est l’un des seuls modèles ouverts que nos testeurs ont apprécié. Plantronics a de toute évidence tenu compte de la conception ouverte pour paramétrer le son des BackBeat Fit. Lors de nos tests, aucun son n’est venu brailler dans nos oreilles ni les percer et le casque a même produit des basses vraiment audibles, et pas seulement des harmoniques. C’est très rarement le cas avec des écouteurs qui laissent passer les bruits extérieurs. Vous ne serez pas subjugué par des notes rythmées très graves, mais de toute façon, mieux vaut baisser un peu le volume pour que la musique ne couvre pas tous les bruits alentours. Les BackBeat Fit sont parfaitement conçus pour vous permettre d’écouter de la musique, tout en laissant passer les sons environnants, ce qui vous permet de rester concentré sur votre course en toute sécurité.

Des défauts qui ne sont pas rédhibitoires

Dans l’ensemble, les BackBeat Fit sont fantastiques, mais nous avons quand même quelques petites réserves. Il arrive que l’épais arceau caoutchouté qui relie les deux écouteurs frotte contre le tee-shirt. Mais nous n’avons jamais eu l’impression qu’il tirait vers l’arrière, ni que les écouteurs risquaient de tomber. Néanmoins, si vous courez avec une écharpe par temps froid ou si vous portez une veste dotée d’un col montant, cela risque de vous gêner plus souvent.

Par ailleurs, de façon générale, les casques intra-auriculaires qui sont ouverts ont tendance à avoir une qualité de son légèrement inférieure, en particulier dans les basses fréquences, et ces écouteurs n’échappent pas à la règle. Si les BackBeat Fit offrent davantage de basses que la plupart des autres écouteurs ouverts, aucun des modèles de ce groupe de test ne peut rivaliser avec des casques fermés en termes de production de graves.

Le tour d’oreille qui maintient chaque écouteur est relativement souple, mais pourrait poser problème aux personnes qui ont de très grandes oreilles. Aucun des testeurs n’a rencontré de problème, mais si vous avez des oreilles qui sortent du lot, mieux vaut l’avoir en tête avant de les commander.

Notre deuxième choix : les Urbanears Stadion

Notre deuxième choix

Urbanears Stadion

Le design original de ce casque permet d’éviter les bruits de frottement du bandeau. Les commandes intuitives sont simples d’emploi. Celles et ceux qui ont un très grand ou très petit tour de tête risquent cependant de le trouver moins confortable.
*Au moment de la publication, le prix était de 99€

Si notre favori n’est pas disponible, ou si vous détestez qu’un arceau rebondisse sur votre cou, comme cela arrive avec la plupart des casques, les Urbanears Stadion sont une excellente alternative, avec des commandes très simples à utiliser. Si leur design à spirales est un peu surprenant au premier abord, ils épousent votre tête et vous débarrassent du défaut très fréquent des arceaux qui tapent contre la nuque. Ils sont étonnamment confortables et les spirales sont dotées d’un revêtement réfléchissant qui vous permet de rester visible la nuit. Les tours d’oreilles sont souples et assez minces pour pouvoir porter les Stadion avec des lunettes de soleil. En outre, les ailettes de stabilisation en silicone tiennent bien sans irriter, même lors de longues courses. Grâce à leur autonomie de plus de 7 heures, vous n’aurez à les recharger qu’une fois par semaine, et les commandes sont grandes, intuitives et faciles à atteindre, bien qu’elles soient positionnées derrière la tête.

Légende : L’arceau à spirale des Stadion surprend au départ, mais il épouse particulièrement bien la tête sans bouger. CRÉDIT : Wirecutter / Kyle Fitzgerald

Les Stadion offrent un son d’assez bonne qualité, même si, en essayant de compenser les pertes dans les graves dues à la conception ouverte, Urbanears a peut-être un peu trop forcé sur les basses fréquences. Lors de nos tests, ces écouteurs ont donné un son un peu étouffé dans les fréquences de guitare basse et ont manqué de définition dans les lignes de basse hip-hop. C’est vraiment du détail, cependant, surtout si l’on compare le son des Stadion à celui de la majorité de ses concurrents. Le design des écouteurs permet de laisser passer une grande partie des sons extérieurs, donc si vous ne montez pas trop le volume, vous n’aurez aucun mal à entendre ce qui se passe autour de vous. Enfin, la garantie d’un an Urbanears vous protège si jamais vous rencontrez un problème.

Deux défauts mineurs ont empêché les Stadion de décrocher notre médaille d’or. Premièrement, ces écouteurs conviendront difficilement aux têtes très grandes et très petites. Pour les plus grandes, l’arceau risque de trop s’étirer et de tirer, doucement mais continuellement, sur les écouteurs. Nous ne savons pas si, avec le temps, les spirales se détendent, mais il est peu probable que vous ayez envie de tester pour voir. Quant aux personnes qui ont un petit tour de tête, l’arceau sera peut-être trop lâche, et la télécommande risque de rebondir et de les gêner. J’ai une toute petite tête et j’ai constaté qu’en plaçant la télécommande au sommet de ma queue-de-cheval, le problème était résolu. Mais pour celles et ceux qui ont des cheveux courts, la télécommande peut bouger de haut en bas comme si elle était reliée par un ressort à votre crâne. Pas très agréable.

Légende : Les commandes des Urbanears Stadion restent faciles à atteindre, bien qu’elles soient positionnées derrière la tête. CRÉDIT : Wirecutter / Kyle Fitzgerald

L’autre déception est qu’il n’y a pas d’indicateur de batterie précis, ni sur le casque, ni sur votre téléphone. L’unique LED présente sur les Stadion clignote en blanc ou en rouge pour indiquer que la capacité de la batterie est supérieure ou inférieure à 40 %, mais à quel niveau exactement, c’est un mystère. En d’autres termes, si la lumière clignote en rouge, il est sûrement préférable de recharger vos écouteurs pendant quelques minutes avant de sortir. C’est un peu ennuyeux pour celles et ceux qui n’aiment pas avoir à recharger leurs écouteurs après seulement quelques footings. Mais pour tous les autres, les Stadion sont un excellent choix.

Dans la catégorie « premier prix » : Zagg iFrogz InTone Wireless

CRÉDIT : Wirecutter / Kyle Fitzgerald

Dans la catégorie premier prix

Zagg iFrogz InTone Wireless

Étonnamment légers, ces écouteurs sont les meilleurs parmi les modèles sport très bon marché que nous avons testés.
*Au moment de publication, le prix était de 16€

Si vous ne courez que sur de courtes distances, si vous voulez écouter de la musique pendant vos marches à pied ou vos joggings tout en restant attentif à votre environnement, ou si vous ne courez pas assez souvent pour avoir envie d’investir trop d’argent dans des écouteurs de sport, les Zagg iFrogz InTone Wireless sont faits pour vous. Ces écouteurs sont faciles à utiliser, résistent raisonnablement à la sueur, et sont particulièrement bon marché. Vous devrez en revanche penser à les recharger régulièrement — cinq heures d’autonomie, ça passe vite.

Le design de ces écouteurs rappelle étrangement celui d’un concurrent. Si les Apple EarPods étaient étanches et connectés à une petite télécommande Bluetooth, ils s’appelleraient certainement les InTone Wireless. La qualité du son, la conception et les prix sont similaires. En d’autres termes, si vous courez avec les EarPods à fil fournis avec votre iPhone, et si vous souhaitez les remplacer par des écouteurs sans fil et peu coûteux, tournez-vous vers les InTone Wireless.

CRÉDIT : Wirecutter / Kyle Fitzgerald

La télécommande s’attache à un tee-shirt ou à un soutien-gorge de sport à l’aide d’une fixation magnétique. Elle sait vraiment se faire discrète, et lors de nos tests, elle n’a pas beaucoup rebondi. Les commandes sont grandes et simples d’emploi, et l’ingénieuse fixation magnétique permet également de ranger les écouteurs.

Les cordons qui relient la télécommande aux écouteurs sont légers et assez fins pour ne pas faire trop de bruit et les écouteurs laissent passer une grande partie des bruits extérieurs. Et vous bénéficierez en plus d’une garantie d’un an pour vous venir en aide en cas de panne.

Les InTone Wireless offrent 5 heures d’autonomie lorsque vous les utilisez, mais peuvent rester en veille environ 10 heures et ils sont programmés pour passer assez rapidement en mode veille. Si vous faites une pause pendant votre footing ou si vous oubliez d’éteindre vos écouteurs pour une raison ou une autre, vous ne gaspillerez pas beaucoup d’énergie. Vous devrez malgré tout recharger vos écouteurs assez souvent, mais si vous avez l’habitude de courir 30 minutes deux ou trois fois par semaine, ça ne devrait pas poser de problème.

Nous avons toutefois décelé quelques défauts sur les InTone Wireless. Premièrement, si vous courez sans tee-shirt, vous ne saurez pas où accrocher la télécommande, le cordon n’étant pas assez long pour l’accrocher à votre short. Deuxièmement, le son est pauvre en fréquences basses : les notes très graves ne sonneront pas aussi bien qu’avec nos favoris, car vous n’entendrez que leurs harmonies. Si vous êtes habitué au son des EarPods d’Apple, attendez-vous à une qualité similaire. En parlant des EarPods, si vous avez des canaux auditifs plus grands que la moyenne, qui acceptent mal le design des EarPods, il en sera de même pour ce modèle. Et l’indice d’étanchéité IP2X signifie que ces écouteurs résistent à quelques gouttes de sueur, mais pas à une transpiration abondante. Cela étant, tous ces défauts sont pardonnables étant donné leur prix.

Le comparatif de nos favoris

Ergonomie :

  1. Urbanears Stadion

  2. Plantronics BackBeat Fit

  3. Zagg iFrogz InTone Wireless

Si les Stadion sont à votre taille, ils sont très agréables à porter, avec de grandes commandes et un arceau qui reste bien en haut, sans aucune gêne, derrière la tête. Néanmoins, pour les très grands et très petits tours de tête, les Plantronics BackBeat Fit sont un choix plus sûr. Les Plantronics sont de toute façon au coude à coude avec les Stadion en termes d’ergonomie – s’ils se classent deuxièmes, c’est uniquement en raison de leurs commandes un peu moins faciles à utiliser et de leur arceau qui risque de frotter si vous portez un col montant par temps froid. La fixation magnétique des InTone Wireless est intelligente, mais le fait de devoir l’attacher à un tee-shirt n’est pas l’idéal.

Durée de vie :

  1. Plantronics BackBeat Fit

  2. Urbanears Stadion

  3. Zagg iFrogz InTone Wireless

Les BackBeat Fit ont fait leurs preuves au fil du temps, avec de très bons avis sur Amazon, ainsi qu’auprès de nos testeurs. Non seulement ces écouteurs donnent l’impression d’être solides, mais vous pouvez les passer à l’eau sous un robinet et tout ira bien. Les Stadion résistent moins bien à la sueur, à la poussière et à l’eau, mais ils ont survécu sans problème à nos tests d’endurance ; nous nous demandons cependant si le design en spirale perdra de son élasticité avec le temps. Les InTone Wireless n’ont qu’un indice d’étanchéité IP2X, ils ne résistent donc pas à une forte transpiration.

Autonomie :

  1. Plantronics BackBeat Fit : 8 heures annoncées (mais nous avons obtenu un meilleur résultat lors de nos tests)

  2. Urbanears Stadion : 7 heures

  3. Zagg iFrogz InTone Wireless : 5 heures

Bien que l’autonomie en cours d’utilisation varie en fonction du nombre d’appels que vous prenez et du volume, lors de nos tests, les BackBeat Fit ont fait mieux que nos autres favoris, avec une autonomie de plus de 8 heures. Les Urbanears Stadion ont rendu l’âme au bout de 7 h 30 et les InTone Wireless ont jeté l’éponge après moins de 6 heures.

Qualité de son :

  1. Plantronics BackBeat Fit

  2. Urbanears Stadion

  3. Zagg iFrogz InTone Wireless

Parmi nos favoris, les BackBeat Fit ont produit le son le plus équilibré lors de nos tests, avec des aigus plus clairs et des graves plus présents, par rapport à tous les autres casques ouverts que nous avons testés. Les Stadion sont arrivés juste derrière, mais avec des fréquences graves plus intenses et un peu moins nettes, qui risquent d’estomper les nuances d’une guitare basse. Quant aux InTone Wireless, leur son est acceptable pour ce prix, mais ils n’offrent pas les notes graves des deux premiers choix.

Vous devriez aussi porter un brassard pour votre smartphone

CRÉDIT : Wirecutter / Kyle Fitzgerald

Les ondes Bluetooth ne passent pas à travers l’eau, qui constitue une grande partie de notre corps. Donc, quelle que soit l’intensité du signal sur vos écouteurs et sur votre smartphone : si vous les placez de part et d’autre d’une quantité importante d’eau, le signal diminuera. Dans des pièces fermées, les ondes Bluetooth rebondissent sur les murs et les objets pour contourner votre corps. Mais cela ne fonctionne pas aussi bien à l’extérieur, en particulier dans les grands espaces. Nous vous recommandons donc fortement d’utiliser un brassard ou un sac banane, plutôt qu’une poche de short, pour ranger votre smartphone ou lecteur portable.

Non seulement un brassard protégera mieux votre appareil (les poches prennent la sueur), mais il permettra aussi aux ondes Bluetooth d’emprunter une voie dégagée. Si vous perdez souvent le signal, avant de laisser au placard vos écouteurs favoris, essayez de porter un brassard ou de placer votre brassard ou votre sac banane de l’autre côté. Si la télécommande des écouteurs se trouve à l’opposé par rapport à vos écouteurs, la masse d’eau de votre corps peut causer des interférences. Un brassard ou un sac banane est un petit investissement qui permet de limiter à coup sûr les problèmes de liaison, tout en protégeant votre appareil des dommages liés à la transpiration.

La concurrence

AfterShokz Bluez 2 : Nous n’avons jamais réussi à obtenir un meilleur son avec des écouteurs à conduction osseuse qu’avec de minuscules enceintes. Nous les avons positionnées dans tous les sens, nous avons appuyé les conducteurs contre notre tête, et même demandé aux attachés de presse de nous montrer comment bien les porter, mais ils n’ont jamais impressionné personne parmi nos testeurs.

Avec les Bluez 2, notre testeur Phil a expliqué que les notes graves lui chatouillaient le visage. Avec un autre testeur, il a également remarqué qu’en courant, il entendait mieux les morceaux sur le haut-parleur de son iPhone qu’avec ce modèle, même en montant le son. La conduction osseuse est un concept intéressant et les Bluez 2 sont robustes, mais ce modèle n’a pas une qualité de son suffisante pour retenir notre attention.

AfterShokz Trekz Titanium : la tenue de ce modèle est un peu étrange. Nous ressentions des vibrations au niveau du visage en courant et le son était moins bon que le haut-parleur d’un iPhone. Nous aimons beaucoup le concept, mais aucun de nous n’a eu une bonne expérience avec la conduction osseuse.

Avantree Jogger Pro (produit indisponible en France) : lors de notre première série de tests, il s’agissait des seuls écouteurs Bluetooth ouverts que nous avions testés dans cette catégorie, et nous avions été plutôt déçus. Bien que ces écouteurs soient très légers, ils donnent l’impression d’être aussi fragiles qu’un jouet. Ils ne montaient pas très haut en volume et les basses étaient inexistantes. Comme avec les modèles AfterShokz, le son était à peine meilleur que sur le haut-parleur d’un iPhone. Inutile de dépenser de l’argent pour ce modèle.

Bose SoundSport : ces écouteurs sans fil SoundSport nous ont un peu déçus. Ils ne sont pas assez fermés pour bloquer les sons extérieurs, mais pas assez ouverts non plus pour rester attentif à son environnement. La qualité du son était acceptable, avec des basses un peu trop diffuses et des notes médianes et aiguës correctes, mais la tenue et le design ont mis ce modèle hors course.

Lors de nos tests, j’ai trouvé que le câble avait tendance à pendre un peu trop. Il s’accrochait parfois à mon épaule et tirait sur les écouteurs, ce qui m’obligeait à les remettre en place. Les boutons de la télécommande gigotaient dans tous les sens et donnaient la sensation d’être des interrupteurs à bascule plutôt que de simples boutons. En courant, je devais donc me concentrer davantage pour utiliser les commandes. Et les ailettes inamovibles m’ont irrité les oreilles — si vous n’aimez pas ces ailettes, vous ne pourrez pas les remplacer par d’autres qui vous conviendraient mieux. Globalement, ces petits défauts se sont cumulés et nous avons jugé que les SoundSport ne faisaient pas l’affaire.

Monster iSport Intensity : l’inconvénient de l’Intensity est son câble. Il est trop long et il fait un bruit sourd quand il rebondit. Par ailleurs, le fait que la télécommande se trouve d’un côté du câble et l’émetteur Bluetooth de l’autre ajoute du poids. Ce poids, combiné à la texture adhérente du câble signifie que dès qu’on tourne la tête, le câble tire et fait sortir les écouteurs des canaux auditifs. Lors de nos tests, l’Intensity avait une qualité de son agréable, mais il ne fonctionnait bien que lorsque nous restions immobiles, et ce n’est pas ce qu’on attend de la part d’écouteurs destinés à la course à pied.

Sources

  1. 16 Best Headphones for Running in 2017, Headphones Addict

  2. Cliff Joseph, 7 Best Running Headphones | Best sport & fitness headphones, Macworld, 23 janvier 2017

  3. Jeff Dengate, 12 of the Best Wireless Headphones for Running, Runner’s World, 18 avril 2017

  4. Alex Colon et Will Greenwald, The Best Bluetooth Headphones for Running, PCMag, 14 mars 2017

Récapitulatif

Notre sélection des meilleurs écouteurs Bluetooth pour faire vos running :

Par Lauren Dragan (journaliste Wirecutter) et Béatrice Catanese (traduction française)

UN COCON ISOLANT

Confort et batterie longue durée – 350 euros

Sony WH-1000XM3 – casque sans fil

Casque fermé - bluetooth - avec réduction de bruit active - 255 g / SONY

C’est un formidable compagnon de voyage. Ses écouteurs et son arceau capitonnés offrent un confort exceptionnel. Sa réduction de bruit active isole redoutablement bien des nuisances sonores. Sa signature acoustique, douce et chaleureuse, permet d’écouter des heures de musique sans fatiguer. La finesse sonore du casque de Sony est bonne, en progrès par rapport aux précédents. Sa batterie tient plus de vingt heures avant de réclamer une recharge. Et comme sa ligne est assez agréable à l’œil, c’est un coup de cœur.

Prix d’ami – 30 euros

Taotronics TT-EP01 – casque filaire

Casque intra auriculaire - filaire - avec réduction de bruit active - 31 g

Difficile de trouver un casque doté d’une bonne réduction de bruit active à moins de 150 euros. Les écouteurs filaires du TT-EP01 sont une exception, ils sont la création d’une marque asiatique obscure, découverte par les journalistes audio du site Les Numériques. Testé, le son est clair et relativement équilibré. L’isolation acoustique est bonne, sans valoir celle d’un casque premium, bien entendu. Une redoutable affaire qu’on ne trouve que sur Internet.

En partenariat avec la rédaction
Ce guide a été rédigé par la rédaction de Wirecutter (groupe New York Times) et traduit par Le Monde. Les produits sont sélectionnés de manière indépendante. Le Monde et Wirecutter perçoivent une rémunération lorsqu’un de nos lecteurs procède à leur achat en ligne. En savoir plus
Rozette Rago / Wirecutter

Les meilleurs écouteurs 100 % sans fil de 2018

Comparatif. Apple AirPods, Jabra Elite 65t : les tests Wirecutter d’écouteurs sans fil pour acheter le meilleur modèle.

Publié le 21 août 2018

Par Lauren Dragan (journaliste Wirecutter à New York) et Béatrice Catanese (traduction française)

Ce test a été réalisé aux États-Unis et a été initialement publié en anglais sur le site Wirecutter. Vous pouvez le lire ici en version originale.

Après avoir testé vingt-six modèles d’écouteurs 100 % sans fil (« True Wireless »), le Jabra Elite 65t est le seul que nous recommandons chaudement. Selon nous, la majorité des écouteurs entièrement sans fil appartient encore pour l’instant à une technologie de première génération avec des problèmes à résoudre — un modèle sur deux a présenté des défauts en termes d’ergonomie, de fonctionnalité, de praticité, de compatibilité ou un peu des quatre. Mais les Jabra Elite 65t se sont montrés aussi performants, voire davantage, que des écouteurs Bluetooth standard, en offrant en prime une liberté totale, sans aucun fil.

Nos favoris

Jabra Elite 65t

Un excellent son et des appels clairs, avec des commandes pour le volume et pour changer de piste, sans oublier une autonomie suffisante pour tenir pendant tout un vol moyen courrier.
*Au moment de la publication, le prix était de 179,99€

Les Jabra Elite 65t sont les premiers modèles d’écouteurs 100 % sans fil que nous apprécions : leur son est de très bonne qualité, ils sont confortables et ils offrent la même expérience que des écouteurs Bluetooth standards, avec en prime l’absence de fil. Contrairement à de nombreux concurrents, cette paire intègre à la fois une commande pour le volume et pour changer de piste, ainsi que la possibilité de déclencher son assistant numérique. Le jeu de quatre micros est efficace pour capter votre voix et offrir un son de grande qualité à vos interlocuteurs pendant vos appels téléphoniques. Les écouteurs Elite 65t bloquent une grande partie des bruits extérieurs mais offrent un mode transparence pour vous permettre de choisir d’entendre ce qui se passe autour de vous. Leur autonomie de cinq heures est parmi les plus élevées de cette catégorie — mais reste largement en dessous de celle des écouteurs Bluetooth standard.

Médaille d'argent

Apple AirPods

Cette paire offre aux utilisateurs Apple l’expérience sans fil la plus fluide, ainsi que les appels les plus clairs, mais les commandes dépendent fortement de Siri.
*Au moment de la publication, le prix était de 151,50€

Les AirPods d’Apple s’associent très facilement aux appareils Apple (ils s’associent automatiquement aux téléphones, tablettes et ordinateurs sur lesquels vous êtes identifié avec votre Apple ID) et vous permettent de passer d’un appareil à l’autre automatiquement. Ils offrent aussi un son très clair pendant les appels téléphoniques et une qualité audio similaire à celle des EarPods filaires d’Apple — à vous de voir s’il s’agit d’un avantage ou non. Comme les Jabra Elite 65t, ils doivent être rechargés toutes les cinq heures environ. Un argument très important : ils tiennent bien la route depuis un an, avec nos tests sur la longue durée, et leur bilan est très correct en termes de fiabilité. Néanmoins, ils ne sont pas munis des commandes de volume et d’avance/retour pour la musique auxquelles vous êtes peut-être habitué(e) sur des écouteurs filaires. Les fonctionnalités spécifiques à Apple dont ils disposent, comme Siri ou encore les commandes personnalisées par toucher, sont parfaites pour les propriétaires de téléphones et d’ordinateurs de la marque, mais n’ont que peu d’intérêt pour ceux qui n’ont pas d’iPhone.

Le test complet

  • Pourquoi vous pouvez me faire confiance
  • Écouteurs 100 % sans fil : de quoi s’agit-il et à qui s’adressent-ils ?
  • Nos favoris : Jabra Elite 65t
  • Des défauts qui ne sont pas rédhibitoires
  • Notre deuxième choix : Apple AirPods
  • Très prometteurs, mais pas pour tout le monde : Bragi The Dash Pro
  • Les futurs modèles à venir
  • La concurrence
  • Sources

Pourquoi vous pouvez me faire confiance

Votre guide : Lauren Dragan (journaliste Wirecutter à New York)

J’ai travaillé pour des stations de radio pendant plusieurs années avant de devenir actrice de doublage professionnelle à Los Angeles, un métier que j’exerce toujours et que j’aime profondément. En d’autres termes, je côtoie les plus grands studios d’enregistrement depuis plus de dix ans. J’écris également des critiques sur du matériel audio haut de gamme pour des publications comme Home Entertainment, Home Theater Magazine et Sound & Vision. Mes articles sont parus dans Fast Company, Forbes, The Los Angeles Times et le Time, et ils ont été cités dans l’émission Good Morning America et sur la chaîne BBC World Service.

Je suis à la fois diplômée en interprétation musicale et en production audio à l’Ithaca College et j’ai testé des centaines d’écouteurs en travaillant pour Wirecutter. On peut donc dire que j’ai plutôt une bonne connaissance de ce qui existe sur le marché et des modèles qui valent la peine de débourser de l’argent durement gagné. J’ai à cœur de trouver des équipements qui vous satisferont.

Ecouteurs 100 % sans fil : de quoi s’agit-il et à qui s’adressent-ils ?

Ce que nous appelons les écouteurs 100 % sans fil (ou « True wireless ») sont des écouteurs Bluetooth intra-auriculaires dépourvus de câble entre les deux écouteurs et pour établir la connexion avec votre appareil (téléphone, tablette, lecteur MP3,…). Ils ressemblent à de petits appareils auditifs et ils tiennent en place tout seuls dans vos oreilles, sans aucun fil gênant. Les micros sont intégrés aux oreillettes, de même que les commandes, étant donné qu’aucun câble n’est présent pour soutenir une télécommande classique. De par leur petite taille, ces écouteurs disposent rarement d’une autonomie de plus de cinq heures. Néanmoins, ils peuvent se recharger dans leur étui de transport – comptez environ 20 minutes de charge pour une heure d’écoute.

La plupart des écouteurs 100 % sans fil coûtent au moins 100 € de plus que des écouteurs Bluetooth classiques, sans gain en termes de qualité de son, d’autonomie ni de fonctionnalités

Quel que soit le modèle d’écouteurs intra-auriculaires, l’ergonomie fait tout : elle peut influer non seulement sur le confort, mais aussi sur la qualité du son. C’est encore plus vrai pour des écouteurs 100 % sans fil, puisque c’est uniquement leur tenue qui va leur permettre de rester en place dans vos oreilles. Si un écouteur 100 % sans fil tombe pendant que vous vous déplacez, il y a malheureusement de fortes chances que vous ne le revoyiez jamais. En outre, les oreillettes sont tellement petites qu’elles représentent un risque d’étouffement non négligeable pour les enfants en bas âge — évitez de les laisser traîner là où de petites mains pourraient s’en emparer. Autrement dit, vous devrez redoubler de vigilance avec ce type d’écouteurs.

Légende : Contrairement à des écouteurs Bluetooth standard, les modèles 100 % sans fil se rechargent dans leur étui. Ne partez donc jamais sans lui. CRÉDIT : Rozette Rago / Wirecutter

La plupart des écouteurs 100 % sans fil coûtent au moins 100 € de plus que les écouteurs Bluetooth classiques, sans gain en termes de qualité de son, d’autonomie ni de fonctionnalités. Certains modèles se mettent automatiquement en pause lorsque vous les retirez ou offrent une fonction d’amélioration de l’intelligibilité pour les appels, ou encore des commandes vocales. Mais pour l’instant, en dehors de l’absence d’un câble passant derrière la tête, les écouteurs 100 % sans fil ne présentent pas de réel avantage en termes de simplicité d’utilisation au quotidien par rapport à des écouteurs Bluetooth intra-auriculaires classiques.

Un dernier point : étant donné que la transmission du signal audio se fait vers un des deux écouteurs avant de se synchroniser avec l’autre, jusqu’à présent, lorsqu’on regarde une vidéo, on peut percevoir un décalage sur tous les modèles 100 % sans fil. Dans certains cas, il est à peine perceptible ; dans d’autres, le temps de latence crée un décalage notable entre le son et l’image à l’écran.

Nos favoris : Jabra Elite 65t

CRÉDIT : Rozette Rago / Wirecutter

Nos favoris

Jabra Elite 65t

Un excellent son et des appels clairs, avec des commandes pour le volume et pour changer de piste, sans oublier une autonomie suffisante pour tenir pendant tout un vol moyen courrier.
*Au moment de la publication, le prix était de 179,99€

Les Jabra Elite 65t sont les premiers écouteurs 100 % sans fil que nous aimons vraiment utiliser. Ils offrent les mêmes performances que des écouteurs Bluetooth classiques, avec en prime la liberté du sans fil. Ils sont agréables à porter, leur son est excellent, ils sont fantastiques pour passer des appels et ils s’utilisent très facilement tout au long de la journée.

Ce modèle utilise le Bluetooth 5.0 qui, selon nos tests, améliore à la fois la stabilité de la liaison et la vitesse de transmission des données. Vous ne devriez donc pas rencontrer souvent de problème d’interruption ou de hachage lorsque vous passez un appel ou écoutez votre musique, des difficultés que connaissent la majorité de ses concurrents. Au cours de nos tests, j’ai mis trois murs entre mon téléphone et moi sans subir de coupure. Je suis même montée à l’étage pour aller chercher quelque chose en laissant mon téléphone en bas et les Elite 65t n’ont pas interrompu l’appel. Bien sûr, les tuyaux, l’eau et d’autres facteurs risquent de jouer les trouble-fête, mais nous sommes très satisfaits de la stabilité de la connexion à l’intérieur, à l’extérieur et dans des zones sujettes aux interférences comme les salles de sport et le métro.

CRÉDIT : Rozette Rago / Wirecutter

Contrairement à de nombreux écouteurs 100 % sans fil que nous avons testés, les Elite 65t restent parfaitement en place. Ils sont légers et petits et ils ne pendent pas, ne sortent pas des oreilles et ne tombent pas à chaque fois que vous faites un mouvement trop rapide.

Jabra utilise un système de quatre micros dans les Elite 65t, deux sur chaque écouteur. Le deuxième micro sert à fournir un signal lorsque les bruits ambiants augmentent, déclenchant le système de réduction du bruit. Grâce à cette conception, vos interlocuteurs vous entendront très clairement pendant vos appels et réunions par vidéo interposée. Ils atténuent également le bruit du vent pendant l’écoute, une fonction que nous avons trouvée assez efficace lors de nos tests. Même si mon interlocuteur entendait un léger souffle aigu quand je parlais en marchant directement face au vent, chaque mot que je prononçais était compréhensible. Nous avons aussi constaté que les Elite 65t ne laissaient pas passer le bruit du vent quand je ne parlais pas, et les micros ne captaient que ma voix, et pas le bruit des camions qui passaient ni d’autres bruits de rue. Et dans des environnements de bureau plus silencieux, plusieurs de nos interlocuteurs-testeurs ont été surpris d’apprendre que j’utilisais un casque – pour eux, le son était aussi clair que si je parlais directement dans le micro du téléphone.

La conception des Elite 65t intègre aussi davantage de commandes que de nombreux modèles d’écouteurs 100 % sans fil. Non seulement vous avez la possibilité de lancer la lecture, mettre en pause et déclencher un assistant numérique, mais vous pouvez aussi régler le volume, passer à la piste suivante ou revenir à la précédente et prendre ou terminer un appel. Les commandes sont des boutons physiques simples à localiser au toucher, et contrairement à celles de nombreux écouteurs à commande tactile que nous avons testés, elles sont intuitives et ne se déclenchent pas accidentellement si jamais vous frôlez une des oreillettes sans le vouloir. Les écouteurs Elite 65t sont compatibles à la fois avec iOS et Android et ils sont certifiés Siri, Alexa et Google Assistant.

Les Elite 65t ont un design compact qui est assez isolant, un point positif si vous voulez bloquer les bruits extérieurs. Mais si vous engagez une conversation ou si vous voulez vous déplacer en toute sécurité à l’extérieur, il vous suffit d’effectuer un double toucher sur le bouton de l’écouteur droit : ce geste active le « mode transparence » qui utilise les micros pour vous permettre d’entendre ce qui se passe autour de vous. Via l’appli Jabra fournie, vous pouvez paramétrer ce geste pour mettre votre musique en pause ou la relancer, ce qui vous permet d’entendre à la fois votre musique ou un appel et le bruit extérieur. Le mode transparence est particulièrement pratique car vous n’avez pas besoin d’enlever les écouteurs pour discuter avec quelqu’un face à vous.

CRÉDIT : Rozette Rago / Wirecutter

Jabra annonce que les Elite 65t ont une autonomie de cinq heures après une charge complète, pour vous accompagner jusqu’à l’heure du déjeuner sans avoir besoin de recharger. Lors de nos tests, j’ai pu profiter de plus de cinq heures d’écoute lorsque je passais des coups de fil très courts. Bien sûr, le niveau de volume et la durée des appels peuvent légèrement influer sur les résultats. L’étui de chargement est assez petit pour pouvoir être glissé dans la toute petite poche avant de votre jeans, tout en étant capable de vous offrir 10 heures d’autonomie supplémentaires. En prime, le chargement commence en mode rapide pour vous offrir 1h30 d’écoute après seulement 15 minutes de chargement.

Les fans de musique seront heureux d’apprendre que la qualité d’écoute musicale est aussi relativement bonne. Ce modèle produit un léger sifflement sur les « s », ainsi qu’un bruit un peu sourd dans les médiums, ce qui risque de faire ressortir légèrement les basses. Néanmoins, vous pouvez paramétrer l’égaliseur dans l’appli Jabra et les réglages sont enregistrés : une fois que vous avez trouvé votre son favori, les Elite 65t l’enregistrent et vous n’avez plus besoin de lancer votre musique via l’appli pour entendre les basses ou la voix renforcée que vous adorez.

Si un orage s’annonce, aucun souci, puisque ces écouteurs sont classés IP55, ce qui signifie qu’ils résistent à la poussière, à la pluie et à une légère transpiration. Vous pouvez emporter les Elite 65t à la salle de sport si vous pratiquez un entraînement doux, comme la marche, mais si vous transpirez abondamment, tournez-vous plutôt vers nos casques de sport favoris ou attendez la sortie du modèle Elite Sport 65t de Jabra, qui sera classé IP56. Même si Jabra garantit les Elite 65t pendant deux ans contre les dommages causés par l’eau et la poussière, ce modèle n’est pas couvert contre la transpiration abondante. La version Sport résistera mieux à la sueur et à la poussière.

Des défauts qui ne sont pas rédhibitoires

Même si les Jabra Elite 65t ont pratiquement emporté notre totale adhésion, nous avons découvert quelques défauts mineurs. Premièrement, quand on appuie sur les boutons de l’écouteur gauche qui contrôlent les pistes et le volume, on risque d’enfoncer l’écouteur dans l’oreille. Ce n’est pas inconfortable, mais un peu énervant. Néanmoins, nous avons constaté qu’en tenant la minuscule tige qui contient les micros avec deux doigts pour stabiliser l’écouteur tout en appuyant sur les boutons, cela élimine complètement le problème. C’est faisable d’une seule main, et c’est une source d’agacement tellement mineure qu’on peut facilement pardonner ce défaut.

Les deux autres problèmes concernent l’ensemble des écouteurs 100 % sans fil pour l’instant : une faible autonomie et un petit temps de latence. Étant donné qu’une autonomie plus importante est synonyme de batterie plus volumineuse, la plus longue durée d’autonomie entre chaque charge que nous ayons observée sur les écouteurs 100 % sans fil est de cinq heures. Nous aimerions vraiment pouvoir bénéficier d’une autonomie plus importante, mais ce n’est pas encore possible avec les technologies des batteries actuelles.

Concernant le temps de latence, ces écouteurs produisent un très léger décalage quand on regarde une vidéo. Lors de nos tests, ce décalage était un peu plus prononcé lorsque nous utilisions l’appli YouTube qu’avec d’autres applis vidéo ou dans le navigateur. La plupart du temps, l’effet était à peine perceptible, mais dans l’appli YouTube, le manque de synchronisation entre l’image et le son avait tendance à se percevoir. Si vous recherchez des écouteurs uniquement pour regarder des vidéos sur votre téléphone, cet inconvénient est à prendre en compte, mais nous pensons que ce n’est pas un problème gênant pour la majorité des utilisateurs.

Notre deuxième choix : les Apple AirPods

CRÉDIT : Rozette Rago / Wirecutter

Médaille d'argent

Apple AirPods

Cette paire offre aux utilisateurs Apple l’expérience sans fil la plus fluide, ainsi que les appels les plus clairs, mais les commandes dépendent fortement de Siri.
*Au moment de la publication, le prix était de 151,50€

Parmi tous les écouteurs 100 % sans fil que nous avons testés pour ce guide, les Apple AirPods sont de loin les plus simples à paramétrer et à utiliser avec des appareils Apple (ils sont aussi compatibles avec des appareils autres qu’Apple, mais la liaison se fait moins facilement). Les AirPods se connectent via la puce W1 d’Apple, ce qui signifie qu’ils s’associent automatiquement aux appareils identifiés par le biais de votre compte Apple — pas besoin d’ajouter les appareils manuellement. Ils passent ensuite automatiquement aux appareils associés les plus proches, mais d’autres écouteurs, comme les Jabra Elite 65t, le font également — même si le processus d’association est plus laborieux sur ce modèle. Lors de nos tests, la puce W1 semblait offrir aux AirPods une meilleure connectivité qu’un grand nombre de concurrents Bluetooth classiques. Par exemple, je n’ai pas subi beaucoup de coupures au cours de mon test longue durée des AirPods, et je peux aller dans une pièce très éloignée (trois murs de séparation) de mon iPhone 7 sans perdre la liaison. Bien sûr, les résultats peuvent varier en fonction de l’agencement de votre logement.

Les AirPods s’appuient à la fois sur leurs micros et sur le mouvement des mâchoires pour détecter quand vous parlez, pour que le son des appels téléphoniques soit d’excellente qualité. Le design ouvert signifie que vous pouvez entendre ce qui se passe autour de vous, un bon point si vous devez discuter avec des collègues ou entendre les bruits de la rue pour vous déplacer en toute sécurité, mais ce n’est pas l’idéal pour la qualité du son. Comme les EarPods filaires, les AirPods sont dépourvus de basses profondes. Pour 30 €, ce n’est pas si étonnant. Mais pour ce prix, nous nous attendions à un meilleur son. Contrairement à de nombreux écouteurs 100 % sans fil, le temps de latence quand on regarde une vidéo est très bref ; la plupart des utilisateurs ne remarqueront même pas que la synchronisation n’est pas parfaite. Néanmoins, étant donné que les AirPods n’isolent pas du bruit, vous devrez pousser le volume dans les environnements bruyants (métro, rues, cafés, bureaux) et cela peut nuire à votre audition.

Ils sont assez agréables à porter — les AirPods offrent le même confort que les EarPods filaires, mais en fonction de la forme de votre tête et de votre niveau d’activité, ils risquent de ne pas tenir aussi bien en place que nos favoris. Les AirPods s’adaptent à la plupart des gens, mais pas à tout le monde. Et contrairement à la majorité des écouteurs, il est impossible de les ajuster pour obtenir une meilleure tenue. Si vous avez constaté que les EarPods filaires fournis avec votre iPhone ne vous vont pas, les AirPods ne vous conviendront pas non plus.

Par ailleurs, les commande sur les AirPods sont limitées. Même si vous pouvez assigner individuellement une fonction (lecture/pause, lancer Siri, passer au morceau suivant ou revenir au morceau précédent par un double toucher) à l’écouteur gauche et à l’écouteur droit, vous devez choisir une seule fonction par écouteur. Tout le reste devra se faire via votre téléphone, votre Apple Watch ou les commandes vocales Siri. Donc, par exemple, si vous choisissez la fonction « passer au morceau suivant », vous ne pourrez pas déclencher Siri. En outre, les commandes de volume ne sont pas envisageables du tout. « Dis Siri » fonctionne, mais prononcer cette phrase en public peut paraître un peu étrange.

Et enfin, si Apple affirme que les AirPods sont conçus pour être aussi résistants que les EarPods, aucun des deux n’est certifié pour supporter la sueur ou l’eau. Nous ne nous risquerions donc pas à utiliser ces écouteurs pour une séance de sport poussée. S’ils sont endommagés en raison de la transpiration, la garantie risque d’être annulée. Apple explique qu’une légère bruine ne présente aucun risque. Veillez simplement à sécher vos AirPods avant de les charger.

Très prometteurs mais très chers : les Bragi The Dash Pro

 

CRÉDIT : Rozette Rago / Wirecutter

Les Dash Pro de Dragi est l’un des modèles les plus attractifs que nous ayons vus en plusieurs années. Ces écouteurs incluent des fonctionnalités comme la commande gestuelle (hochement de tête), 4 Go de stockage interne pour la musique, la possibilité de laisser passer le son extérieur comme sur les Jabra Elite 65t, un logiciel de traduction intégré, un suivi de la fréquence cardiaque et la possibilité de nager tout en écoutant la musique stockée dans les écouteurs. Ils essaient d’en faire beaucoup, et ils y arrivent la plupart du temps. On peut facilement concevoir que The Dash Pro représentent l’avenir des écouteurs. Si vous êtes accro aux derniers gadgets et si vous avez 300 à 600 euros supplémentaires à dépenser, ces écouteurs déchirent, sans aucun doute. Mais préparez-vous aussi à rencontrer certains bugs inévitables chez un pionnier.

J’ai testé The Dash Pro en nageant et j’ai été surprise du niveau de performance de ces écouteurs. On télécharge les morceaux sur les écouteurs eux-mêmes — pas de transmission depuis votre téléphone ou lecteur MP3 — car les liaisons Bluetooth ne passent pas dans l’eau. Néanmoins, l’étanchéité n’est efficace que jusqu’à 1 mètre — désolée pour les surfeurs… Si vous recherchez une tenue plus sûre pour éviter d’aller chercher vos Dash Pro au fond de la piscine, vous devrez opter pour la version ajustée sur mesure de Starkey, et rendre visite à un audiologiste pour passer des tests auditifs. Le modèle standard peut tolérer l’eau, mais des mouvements rapides comme des culbutes peuvent commencer à le faire bouger.

Le logiciel de traduction, édité par iTranslate, nécessite une liaison avec le téléphone ainsi qu’un abonnement mensuel après la période d’essai offerte. Il peut s’avérer très imprécis pour les expressions. Par exemple, si un anglophone participe à une réunion et qu’il veut dire que la température est trop élevée, il dira généralement « I’m hot » (« j’ai chaud »). Le logiciel traduit la phrase en espagnol par « soy caliente » ce qui signifie littéralement « je suis chaud »… ! Donc pas exactement le sens souhaité. La phrase correcte dans ce cas est : « tengo calor ».

Concernant les autres problèmes, le suivi d’activité automatique a comptabilisé mes exercices d’abdos comme de la nage ; apprendre à associer les écouteurs à votre téléphone demande un peu de temps ; et il est parfois difficile de savoir avec certitude si les écouteurs se rechargent dans l’étui. Ces types de problèmes sont en grande majorité liés au logiciel, et grâce à la puissance des The Dash Pro, les mises à jour et les mises à niveau du firmware permettront d’améliorer les choses avec le temps.

Malgré leur promesse et des fonctionnalités surprenantes, ces écouteurs sont encore trop peu fiables et onéreux pour faire partie de nos favoris. Néanmoins, Bragi sort de nouvelles fonctionnalités logicielles régulièrement, donc cette situation devrait évoluer à l’avenir.

Les futurs modèles d’écouteurs sans fil…

Sony a sorti une nouvelle paire d’écouteurs sans fil, les Xperia Ear Duo. Sony affirme qu’ils ont une autonomie de quatre heures et que l’étui fourni peut recharger les écouteurs jusqu’à trois fois. Les écouteurs prennent aussi en charge Siri et Google Assistant et peuvent ajuster automatiquement le volume en fonction du bruit ambiant autour de vous.

Lors du CES 2018, Sony a lancé les WF-SP700N. D’après The Verge, ces écouteurs intègrent une fonction d’atténuation du bruit et sont certifiés pour leur résistance aux éclaboussures et à la sueur. Ils sont aussi censés tenir trois heures avant de devoir regagner leur étui de chargement, qui renferme assez d’énergie pour deux charges supplémentaires.

JVC a aussi sorti de nouveaux écouteurs 100 % sans fil lors du CES 2018. Le modèle HA-ET90BT du fabricant est destiné aux athlètes. Les écouteurs ont reçu la certification d’étanchéité IPX5 et ils sont vendus avec deux types d’oreillettes, de trois tailles différentes. Une charge complète devrait fournir trois heures d’écoute et l’étui de chargement renferme l’énergie nécessaire pour deux charges complètes.

Lors du keynote iPhone d’Apple en 2017, la société a annoncé l’arrivée de ses nouveaux AirPods deuxième génération avec la technologie de chargement sans fil QI. À ce moment-là, nous pensions qu’ils seraient disponibles début 2018 comme le nouveau chargeur multi-appareils AirPower. Mais à la date du WWDC en juin 2018, rien ne s’est concrétisé. Nous vous tiendrons au courant dès que nous en saurons plus.

Les concurrents

808 EarCanz Tru : l’absence d’étui de chargement signifie que vous devrez trouver un port USB toutes les trois heures. Et comme si ce n’était pas assez frustrant, la qualité du son était catastrophique lors de nos tests (flou, terne, étouffé et granuleux) et nous avions l’impression que les écouteurs étaient énormes quand nous les portions. Même leur prix très abordable ne compense pas ces défauts.

Alpha Skybuds (produit non disponible en France) : après une mise à jour logicielle de trois heures via Bluetooth entre mon téléphone et l’étui, nous avons constaté que le son de ces écouteurs était terne — des basses sourdes, des aigus grésillants, et un vide entre les deux. Ces écouteurs semblaient aussi avoir un léger problème de synchronisation par moments, ce qui donnait finalement envie… de les éteindre. Ils étaient néanmoins agréables à porter et légers.

Altec Lansing True EVO Wireless (produit non disponible en France) : les True EVO sont fournis avec une multitude de conseils, donc il est assez simple de bien les faire tenir en place, et ils procurent une bonne sensation de stabilité. Néanmoins, dans l’ensemble, ce modèle se contente du strict minimum pour entrer dans la catégorie « acceptable ». Les commandes sont limitées : ils disposent uniquement d’une commande pour la lecture/pause et pour lancer un assistant numérique. Le son est tout juste correct. Les médiums et les aigus sont assez satisfaisants, et la guitare acoustique obtient un bon rendu. Mais les basses sont étouffées et trop faibles. Il semble aussi y avoir un fléchissement au niveau des bas médiums, donc les voix ne sont pas soutenues. Si vous recherchez absolument des écouteurs 100 % sans fil pour pas cher, allez-y. Sinon, nous vous conseillons de dépenser un peu plus et de choisir un de nos favoris.

Bang & Olufsen Beoplay E8 : B & O a eu plein de bonnes idées pour l’E8, mais leur mise en œuvre a échoué. Les commandes tactiles ne répondent pas toujours à la première tentative. Les effets du mode « transparence », qui doit laisser passer les bruits extérieurs, vont d’étranges et métalliques, lorsque la musique est en pause, à une cacophonie complètement indéchiffrable mêlant sons extérieurs étouffés et musique. Aucun des réglages de l’égaliseur ne parvient à rendre la qualité du son fantastique. Au mieux, vous obtiendrez des aigus métalliques et sifflants et une acoustique qui manque de profondeur. On est très loin de ce qu’on peut attendre d’un modèle vendu à ce prix. Et pour couronner le tout, la connexion Bluetooth n’est pas toujours fiable. Globalement, nous attendions beaucoup mieux d’une marque réputée comme Bang & Olufsen.

Bose SoundSport Free : étant donné que ces écouteurs ne bloquent pas les bruits extérieurs, ils ne conviennent pas forcément à un usage en salle de sport, par exemple. Je les ai testés un lundi soir où il y avait beaucoup de monde dans ma salle de sport 24 Hour Fitness, et entre la musique, le bruit des machines et le grincement des appareils de levage, j’ai dû monter le volume bien au-delà du seuil recommandé en termes de santé auditive. Ce modèle ne fait donc pas partie de nos favoris pour les entraînements sportifs. Il présente également d’autres défauts mineurs. Lors de nos tests, la qualité du son était un peu terne, manquant de détails sur les consonnes, sans que ce soit choquant non plus. Et si vous ne vous sentez pas à l’aise quand vous portez des AirPods d’Apple ou des écouteurs à une seule oreillette, pour des raisons esthétiques, la taille des SoundSport Free risque de vous refroidir également. Les oreillettes sont de la taille d’une pièce de deux euros et rappellent les écarteurs d’oreille utilisés en piercing.

Bragi The Dash : très agréables à l’œil, tout un éventail de fonctionnalités géniales, mais une utilisation très frustrante. Nous avons rencontré d’énormes problèmes de liaison. L’écouteur gauche n’arrêtait pas de se déconnecter et refusait de s’associer à nouveau. Et le signal s’est interrompu après que j’ai passé seulement 15 minutes sur un tapis de course, avec le téléphone à 30 cm devant moi, au niveau des yeux.

Bragi The Headphone : ce modèle était auparavant l’un des seuls vendus à environ 150 €, mais désormais, il a de nombreux concurrents. Les oreillettes sont difficiles à mettre en place confortablement et les boutons de commande font mal quand on appuie dessus car ils enfoncent l’écouteur dans l’oreille. Néanmoins, le décalage est vraiment minime quand on regarde une vidéo, ils sont étanches et ils offrent plus de commandes que bien d’autres écouteurs de cette catégorie.

Earin : nous avons rencontré des problèmes de connexion récurrents, ainsi que des variations de volume entraînant des différences d’un écouteur à l’autre pendant un temps, avant de revenir à l’équilibre. Pour la qualité du son, « boums » et grésillements sont au rendez-vous.

Erato Apollo 7 (non disponible en France) : une excellente qualité de son — équilibrée et claire, avec des basses agréables. Dans l’ensemble, ces écouteurs offrent le même son que des écouteurs intra-auriculaires filaires de bonne qualité à une centaine d’euros. Néanmoins, les Apollo 7 sont les écouteurs les plus chers de cette catégorie, environ deux fois plus que les AirPods d’Apple. Nous n’avons pas adoré le micro ; les interlocuteurs peuvent avoir l’impression que vous êtes un peu loin. Et les Apollo 7 produisent un délai de latence de près d’une demi-seconde quand on regarde une vidéo, ce qui donne l’impression de visionner un film de kung fu mal doublé.

Erato Muse 5 : une tenue aléatoire et loin d’être stable, des boutons de commandes durs qui font mal aux oreilles quand on appuie dessus et un étui de chargement qui ne respire pas la qualité ont éclipsé le prix accessible et la qualité de son correcte (pour des écouteurs 100 % sans fil) de ce modèle.

Erato Rio 3 : ces écouteurs sont abordables, mais donnent l’impression de porter une oreillette Bluetooth de chaque côté. Pas d’étui de chargement, juste un port Mini USB. Et les tours d’oreille ne sont pas souples, donc ils ne conviendront pas à tout le monde.

Erato Verse : les commandes à un seul bouton et le petit étui sont agréables. Le son est de bonne qualité : des basses correctes, un peu gonflées, mais les médiums sont assez clairs et les aigus, s’ils sont légèrement nerveux et grossiers, ne sont pas fatigants. Néanmoins, la tenue pose problème car les embouts allongés ne donnent pas l’impression de bien tenir en place et peuvent irriter. Lors de mes tests, si je baillais ou si je faisais des expressions faciales un peu exagérées, les écouteurs Verse commençaient à se décrocher. En fonction de la forme de votre oreille, le corps en plastique risque en outre de frotter contre le pavillon.

Here One : à leur lancement, les écouteurs Doppler Labs Here One représentaient une énorme avancée en termes d’atténuation du bruit. C’est le type de technologie que nous espérons voir encore progresser à l’avenir, et nous sommes convaincus qu’elle permettra d’améliorer la qualité des appareils auditifs et des écouteurs 100 % sans fil. Malheureusement, Doppler Labs a cessé ses activités fin 2017 et les écouteurs Here One ne sont plus disponibles.

Jabra Elite Sport : quand on appuie sur les boutons physiques, les écouteurs entrent dans les oreilles, ce qui s’avère énervant et même douloureux au bout d’un moment. Et ils ne s’adaptent pas à toutes les formes d’oreille. En raison de leur grande taille, les oreillettes auront parfois du mal à tenir en place, malgré la multitude d’embouts fournis.

Jam Audio Transit Ultra (produit non disponible en France) : si la possibilité d’utiliser l’étui de chargement comme chargeur de secours est un bon point, les autres fonctionnalités des Ultra sont assez décevantes. Nos testeurs ont jugé la tenue correcte, mais pas assez stable pour un entraînement sportif soutenu. Le son tirait un peu trop vers les graves et manquait de netteté, sans être non plus catastrophique. Alors que les écouteurs étaient supposés s’éteindre en les plaçant dans l’étui, ça n’a fonctionné qu’une fois sur deux.

Jaybird Run : Les Jaybird Run sont presque parfaits pour les salles de sport. Ces écouteurs bloquent bien le bruit extérieur et offrent une tenue confortable et stable. Les commandes sont faciles à utiliser. Le processus d’association se fait très facilement. L’étui est assez compact pour tenir dans une poche de short, il affiche à l’extérieur l’état d’avancement de la charge et confirme que les deux écouteurs sont correctement positionnés dans l’étui. Vous pouvez utiliser l’un des deux écouteurs individuellement si vous souhaitez mieux entendre ce qui se passe autour de vous. Nos seules critiques concernent l’ergonomie, avec une sensation de ventouse dans les oreilles, en particulier lorsqu’on utilise les boutons de commande. Nous aurions aussi aimé que les Run offrent plus de possibilités en termes de commandes : on peut choisir le volume ou Siri/lecture-pause, mais pas les deux. C’est pour ces raisons que ce modèle ne fait pas partie de nos favoris. Mais s’ils vous plaisent, ce sont de bons écouteurs 100 % sans fil.

JBL Free (produit non disponible en France) : les utilisateurs de ce modèle se sont plaints de coupure du signal, de problèmes liés au temps de latence et de tenue.

JLab Epic Air : les commandes tactiles se déclenchent trop facilement quand on ajuste le positionnement des oreillettes. Malgré les tours d’oreilles, nos testeurs n’ont pas pu obtenir une tenue fiable - c’est peut-être dû au fait que les tours d’oreille ne peuvent pas se plier. Pour plusieurs d’entre nous, les tours d’oreilles restaient donc en l’air au lieu de reposer derrière les oreilles comme les branches d’une paire de lunettes de soleil. En outre, en raison de la grande taille des embouts, les écouteurs ne rentraient pas bien dans le chargeur fourni. Nous avons donc eu du mal à les faire tenir en place pour qu’ils se rechargent.

JVC HA-ET90BT : même si ces écouteurs tiennent bien en place, l’absence de commandes et la qualité de son médiocre, aussi bien avec les embouts ouverts que fermés, nous ont dissuadés de les sélectionner.

LG Tone Free (produit non disponible en France) : ce modèle réunit tous les inconvénients des écouteurs 100 % sans fil et tous les désagréments des écouteurs Bluetooth tour de cou. Les oreillettes peuvent se charger dans un étui plutôt que sur le tour de cou fourni, mais il faudra acheter cet étui séparément. Nos testeurs ont eu du mal à ajuster le casque pour qu’il tienne bien en place et soit confortable, et encore plus de mal à trouver comment l’éteindre.

Motorola VerveOnes/VerveOnes + : des basses étouffées malgré plusieurs possibilités de réglages avec l’égaliseur. Nous n’avons pas apprécié non plus les menus compliqués, l’absence de commande de volume sur les écouteurs et le gros décalage entre le son et l’image pour regarder des vidéos.

Nuheara IQ Boost : nous parlons plus en détail d’un modèle de la marque Nuheara dans notre Guide sur les appareils auditifs, mais nous voulions aussi tester ce modèle pour une utilisation en tant qu’écouteurs. Ils ne conviendront pas à tout le monde car la qualité de son n’est pas optimale et l’appli est un peu complexe à maîtriser. Mais ce qui nous a le plus dérangés, c’est que les écouteurs peuvent émettre un son strident et très fort si on touche le micro alors que les écouteurs sont allumés et en place dans les oreilles. Après avoir commis cette erreur, mon oreille gauche a bourdonné pendant une vingtaine de minutes… C’était très inquiétant et très désagréable.

Onkyo W800BT (produit non disponible en France) : lors de nos tests, nous avons trouvé que les basses étaient correctes. Mais la plage limitée pour les voix masculines et un léger manque de détails dans les hautes fréquences font que la qualité audio est médiocre. La seule commande disponible est la prise d’appel et quand on appuie dessus, l’oreillette s’enfonce et c’est désagréable. Les autres commandes - lecture/pause, avance/retour et volume – obligent à sortir son téléphone. Par ailleurs, le prix était extrêmement élevé au moment de nos recherches et de nos tests.

Optoma Nuforce Be Free5 : même si le prix abordable et la bonne tenue sont attrayants, les boutons de commande du Be Free5 font un clic bruyant et enfoncent l’écouteur dans l’oreille quand on appuie dessus. En outre, le profil audio n’est pas notre préféré, avec des aigus grossiers et des graves sourds et confus. Mettez un peu d’argent de côté et procurez-vous l’un de nos favoris à la place.

Optoma NuForce Be Free8 : l’association avec le téléphone s’est faite assez facilement et la liaison était relativement stable pendant nos tests. Nous avons aussi apprécié que les boutons de commande ne fassent pas mal quand on appuie dessus, même si leurs fonctions sont limitées. L’ergonomie n’a pas fait l’unanimité : la moitié de nos testeurs ont trouvé que les écouteurs tenaient bien en place et l’autre moitié avait peur de perdre un écouteur en courant pour attraper un train. Et lors de nos tests, nous avons trouvé que la qualité de son était tout juste correcte. Les aigus étaient un peu criards et énervants et les graves manquaient de définition.

PSB M4U TW1 (produit non disponible en France) : ces écouteurs sont très confortables et ils sont très stables grâce aux tours d’oreille. Les cinq heures d’autonomie sont appréciables et la qualité audio s’est avérée satisfaisante au cours de nos tests : un son clair avec un léger renfort de basses veloutées. Néanmoins, les commandes tactiles sont imprécises et l’absence d’un étui de chargement signifie que vous devrez trouver un ordinateur ou une sortie USB une fois la batterie à plat (les écouteurs se chargent via un port Micro USB). Ces problèmes ont été suffisants pour mettre les M4U TW1 hors compétition.

Samsung Gear IconX : confortables, avec un son correct, équivalent à celui d’un modèle intra-auriculaire à 70 €. Mais les commandes tactiles se déclenchent trop facilement. Toutes les fonctions sport marchent uniquement avec des appareils Samsung et, lors de nos tests, le suivi de fréquence cardiaque n’était précis qu’une fois sur deux. La portée est également très limitée : il suffisait que nous laissions notre téléphone dans la pièce d’à côté pour que le signal commence à fléchir.

Sol Republic Amps Air : les écouteurs ne tenaient pas bien en place et n’étaient pas confortables. Lorsque nos testeurs ont essayé de lancer Siri, ils ont déclenché à la place le mode « association » avec le téléphone. Le son était criard et grossier et nous n’étions pas vraiment sûrs que les écouteurs soient correctement positionnés dans l’étui de chargement ; il est donc arrivé plusieurs fois que l’un des deux se recharge et pas l’autre. Au suivant.

Sony WF1000X (produit non disponible en France) : Le point fort de ce modèle : les embouts à la texture soyeuse. Mais ces écouteurs présentent de nombreux problèmes. Nous avons souvent rencontré des coupures de signal, le système d’atténuation du bruit était faible, au mieux, et les sons sifflants étaient agaçants, notamment sur les coups de cymbales et les « s ».

Sony WF-SP700N : avec seulement trois heures d’autonomie et une perte de signal problématique, nous ne souhaitons pas recommander ce modèle.

Soul Electronics X-Shock : seulement deux types d’embouts sont fournis avec ces écouteurs, si bien qu’aucun de nos testeurs n’a pu les faire tenir suffisamment bien pour faire du sport. Les boutons de commande font par ailleurs un clic très bruyant dans l’oreille, ce qui est gênant. Face à autant de concurrents, ils ne font tout simplement pas le poids.

TRNDlabs Nova (produit non disponible en France) : la petite taille et le prix raisonnable des Nova sont des points positifs, mais lors de notre premier test, le châssis s’est désolidarisé lorsque nous avons changé les embouts en silicone, révélant ainsi l’électronique à l’intérieur. Une nouvelle conception a ensuite réglé ces problèmes de fabrication, mais le son est resté métallique, avec des basses trop atténuées. A moins de vouloir écouter uniquement des podcasts, passez votre chemin.

Yevo Labs Yevo 1 (produit non disponible en France) : les oreillettes des Yevo 1 sont résolument luxueuses, lisses et brillantes avec des touches dorées. Nous les avons trouvées relativement confortables à porter, même si elles n’étaient pas assez stables pour une activité plus intensive qu’une marche rapide. Les commandes tactiles étaient simples à utiliser mais bipaient très fort dans nos oreilles, surtout quand il fallait les toucher trois fois d’affilée (bip-bip-bip !). Mais au final, le plus gros défaut des Yevo 1 est leur qualité de son : malgré plusieurs réglages disponibles avec l’égaliseur via l’appli Yevo gratuite, le son était vraiment médiocre, avec des basses étouffées ou trop faibles et des aigus qui sifflent et qui grésillent.

Zolo Liberty : ce modèle est livré avec des ailettes de stabilisation, mais j’ai trouvé qu’ils tenaient bien en place même sans ces accessoires. Les commandes à un seul bouton sont basiques : on peut uniquement passer d’une piste à une autre et répondre à un appel ou lancer son assistant numérique. Si le design est agréable, vous payez surtout la technologie sans fil — vous obtiendrez la qualité de son d’un modèle Bluetooth à 20 €, alors que celui-ci coûte quatre fois plus cher. Les graves manquent de définition et tous les sons sont étouffés, tandis que les aigus chuintent et que les médiums sont presque inexistants. Nous attendions plus de ce dernier-né.

Sources

  1. David Carnoy, Jabra Elite Sport review : Worthy AirPod rivals are like a Fitbit for your ears, CNET, 13 décembre 2016

  2. Christina Warren, Apple AirPods Are Too Simple for Their Own Good, Gizmodo, 19 décembre 2016

  3. Sean O’Kane, Bragi Headphone Review : Finally, Wireless Earbuds Worth Buying, The Verge, 22 novembre 2016

  4. David Pierce, Review : Bragi Headphone Wireless Earbuds, Wired, 17 décembre 2016

  5. Samuel Gibbs, I tried every set of wireless earbuds until I found some that worked, so you don’t have to, The Guardian, 16 décembre 2016

  6. David Pierce, Review : Motorola VerveOne Wireless Earbuds, Wired, 20 juin 2016

  7. Susie Ochs, AirPods review : They sound great, but Siri holds them back, Macworld, 19 décembre 2016

  8. David Carnoy, Jabra Elite 65t review : Giving the AirPods a run for their money, CNET, 17 février 2018

Par Lauren Dragan (journaliste Wirecutter à New York) et Béatrice Catanese (traduction française)

En partenariat avec la rédaction
Ce guide a été rédigé par la rédaction de Wirecutter (groupe New York Times) et traduit par Le Monde. Les produits sont sélectionnés de manière indépendante. Le Monde et Wirecutter perçoivent une rémunération lorsqu’un de nos lecteurs procède à leur achat en ligne. En savoir plus

Les meilleurs casques de gaming à s’acheter en 2018

Comparatif « Wirecutter ». Découvrez notre sélection des meilleurs casques gamers adaptés à vos habitudes de jeux sur PC, PS4, XBox One, etc.

Publié le 22 octobre 2018

Par Dennis Burger (journaliste Wirecutter à New York) et Béatrice Catanese (traduction française)

Ce test a été réalisé aux États-Unis et a été initialement publié en anglais sur le site Wirecutter. Vous pouvez le lire ici en version originale.

Mise à jour : Nous souhaitons toujours tester l’Audeze Mobius, même si nous ne l’avons pas reçu à temps en juin, délai de livraison annoncé par le fabricant. Consultez la section À venir… pour plus de détails.

Après deux cents heures de tests au total, sur près de deux ans et demi, et après avoir essayé dix nouveaux casques cette année, nous pensons toujours que le modèle original de Kingston HyperX Cloud est le meilleur casque de gaming pour les gros joueurs sur PC. L’HyperX Cloud offre le meilleur équilibre entre performance audio et confort pour son prix. Son design est très agréable et il s’adapte à un large éventail de tours de tête. En termes de qualité audio, il rivalise avec les meilleurs modèles de sa catégorie de prix. Vous ne trouverez pas un son plus neutre, ni un plus grande polyvalence, à moins de dépenser entre quarante et cinquante euros de plus.

Notre favori

Kingston HyperX Cloud

Notre premier choix offre une excellente qualité de son, un bon niveau de confort pour les longues sessions de gaming, des coussinets interchangeables et une meilleure qualité de fabrication que tous les autres modèles de sa catégorie.
*Au moment de la publication, le prix était de 180€

L’HyperX Cloud est incroyablement confortable, et c’est peut-être là le critère le plus important. On peut le porter plusieurs heures d’affilée sans aucune douleur au crâne et, grâce à sa fabrication en aluminium, il est robuste malgré son poids plume. Si l’on ajoute à cela ses excellentes performances audio, ce casque décroche sans problème la première place au terme de nos tests. Il combine des aigus qui amplifient l’ambiance des jeux, des localisations de provenance des sons claires et un grondement réaliste dans les basses fréquences.

Les fonctionnalités comme le micro à col-de-cygne amovible, les coussinets en similicuir ou en velours interchangeables et les commandes intégrées au casque pour régler le volume et couper le micro sont vraiment la cerise sur un gâteau déjà très appétissant.

Notre deuxième choix

Razer Kraken Pro V2

La nouvelle version du Kraken Pro V2 de Razer offre un confort amélioré et un son plus musclé.
*Au moment de la publication, le prix était de 80€

Certains joueurs adorent les basses renforcées, en particulier pour les jeux de tir et autres jeux d’action intensifs. Si c’est votre cas mais que vous trouvez que les casques de jeu à basses renforcées ont tendance à vibrer et à déformer le son, le Razer Kraken Pro V2 (dont le design vient d’être mis à jour) est sûrement le modèle qu’il vous faut. Le V2 produit des graves riches et puissants et il est également le casque Razer le plus confortable (et apparemment le plus robuste) que nous ayons testé à ce jour, en particulier avec les coussinets ovales en option. Si nos testeurs ont préféré le son plus équilibré de notre favori sur un plus grand nombre de jeux, le Kraken Pro V2 est une alternative très convaincante pour ceux qui privilégient les basses fréquences.

Choix haut de gamme

Sennheiser Game One

Le Game One de Sennheiser dépasse le budget de nombreux joueurs, mais ses sons amples, ses basses époustouflantes et son micro à suppression de bruit justifient la différence de prix pour des joueurs passionnés.
*Au moment de la publication, le prix était de 206€

Si vous recherchez une qualité audio encore supérieure, un micro nettement meilleur, une expérience de jeu toujours plus captivante et un confort accru à long terme, tous nos testeurs sont tombés d’accord : le Sennheiser Game One reste le meilleur choix, aussi bien pour les audiophiles que les joueurs intensifs. Mais vous devrez débourser environ 50 % de plus. Contrairement à la plupart des casques de gaming, le Game One est doté d’une conception ouverte, ce qui signifie que les écouteurs qui entourent ses transducteurs sont aérés, et non complètement hermétiques. Par conséquent, non seulement le son gagne en amplitude, mais le casque est également plus léger et plus frais à porter pendant une longue durée — petit bémol : les personnes à côté de vous risquent d’être gênées par les sons de vos jeux. Par ailleurs, le casque n’atteint pas son plein potentiel acoustique sans une légère amplification, donc il vous faudra une carte son dédiée de bonne qualité ou un ampli casque.

Peut aussi s’envisager

Beyerdynamic Custom Game

Une belle montée en gamme si vous ne voulez pas que les sons de vos jeux s’échappent du casque, mais que vous êtes tout de même obsédé par la qualité audio.
*Au moment de la publication, le prix était de 196€

Le Custom Game de Beyerdynamics est un casque au son superbe qui se classe juste derrière le Sennheiser Game One en termes de détails et d’ampleur. Il produit des sons merveilleusement dynamiques, avec des basses réglables grâce à des curseurs sur chaque écouteur. Nous avons une préférence pour le son du Game One globalement, mais si vous jouez souvent en présence d’autres personnes et que vous ne voulez pas qu’elles entendent, ce modèle est une excellente alternative.

Choix petit budget

Kingston HyperX Cloud Stinger

L’HyperX Cloud Stinger n’a pas la résistance à toute épreuve de notre favori, mais la qualité de fabrication et le son sont étonnants pour son prix.
*Au moment de la publication, le prix était de 45€

Vous allez commencer à penser que nous avons un penchant pour Kingston. Mais même avant de dire à nos testeurs de quelle marque était l’HyperX Cloud Stinger, ils s’accordaient tous à dire que c’était la nouvelle référence du casque de jeu petit budget. Contrairement aux modèles à bas prix précédents du fabricant, le Cloud Stinger n’est pas une version édulcorée du Cloud d’origine. Ce modèle inclut un excellent nouveau micro qui se coupe automatiquement quand on le lève, et il est assez grand pour offrir un très bon confort des heures durant, même sur les plus grosses têtes. Malgré sa conception entièrement en plastique, le Cloud Stinger a l’air plus solide et durable que de nombreux concurrents qui coûtent plus cher. Et si le son qu’il produit n’est pas aussi neutre ni percutant que celui de notre favori, les résultats sont bien meilleurs qu’on ne pourrait le croire, avec des détails précis, des basses puissantes et une gamme de médiums qui n’a rien de nasal.

Peut aussi s’envisager

HyperX Cloud Flight Wireless

Un très bon choix pour ceux qui refusent d’utiliser un casque filaire.
*Au moment de la publication, le prix était de 160€

S’il n’est pas parfait, le nouvel HyperX Cloud Flight est notre nouveau favori pour ceux qui détestent les câbles, et ce pour plusieurs raisons. Il offre de belles performances audio, une plage de sons fantastique, un confort exceptionnel, une autonomie impressionnante et une configuration simple. Nous aurions préféré des commandes plus intuitives, ainsi que des notifications audio pour recharger la batterie par exemple, ou encore une batterie remplaçable. Mais les avantages l’emportent largement sur les inconvénients, en particulier à ce prix.

Le test complet

 

Pourquoi vous pouvez nous faire confiance

Votre guide : Dennis Burger (journaliste Wirecutter à New York)

J’ai la chance, depuis plus de dix ans, de rédiger des critiques sur des casques, des enceintes, des récepteurs et des équipements Home Cinema accessibles, ainsi que sur du matériel audio haut-de-gamme. J’ai travaillé comme correspondant de la côte est des États-Unis pour le magazine Home Entertainment et comme rédacteur en chef pour HomeTechTell. Auparavant, j’avais aussi contribué aux publications Electronic House, Big Picture Big Sound, Digital TV & Sound et Home Theater. Chez Wirecutter, j’écris sur tous types de matériels audio, ainsi que pour Home Theater Review et Residential Systems.

Mais le plus important pour ce guide, c’est peut-être que je suis un joueur invétéré depuis 1980. Je joue surtout sur PC actuellement, même si je m’essaie aux consoles de temps en temps (quand un nouveau Gran Turismo sort, par exemple, ou pour une série de Worms). Et que ce soit pour des jeux de rôle en ligne multijoueurs (MMORPG), des jeux de stratégie comme Civilization VI, des jeux de tir comme Doom ou la dernière version de Magic : The Gathering, il y a de fortes chances pour que je sois connecté sur le chat privé Ventrilo, soit pour coordonner des attaques groupées, soit pour tailler une bavette avec mes amis de gaming et mes coéquipiers. Certes, je ne battrai sûrement jamais mon record personnel établi en octobre 2011, quand j’ai joué à Rift pendant 24 heures d’affilée au cours d’un événement caritatif Extra Life. Mais le casque est vissé sur ma tête au moins quinze à dix-huit heures par semaine.

 

À qui s’adressent les casques de gaming ?

En raison du caractère collectif du jeu, même dans des communautés virtuelles, il est indispensable d’avoir un casque de jeu de bonne qualité — c’est-à-dire des écouteurs et un micro, ainsi qu’une commande de volume, le tout intégré dans un même appareil.

Un bon casque de jeu coûte généralement un peu plus cher que des écouteurs classiques aux performances audio équivalentes. Mais la plupart des joueurs avec qui j’ai discuté depuis un an ont une préférence pour l’aspect pratique, les basses souvent renforcées et, dans certains cas, l’esthétique des casques de jeu. Ils intègrent généralement un micro et des commandes faciles d’accès pour régler le volume et couper le micro.

 

Comment nous avons procédé pour la sélection

Fouiller à la recherche du bon modèle, parmi les centaines de casques de jeu actuellement disponibles, n’est pas une tâche facile. J’en sais quelque chose, car il m’a fallu plus de quarante heures simplement pour compiler une liste des casques de gaming actuellement en vente et en éliminer les perdants tout désignés par la seule lecture des avis d’acheteurs sur Amazon.com ou des posts sur/r/pcgaming. J’ai ensuite consulté des sources spécialisées comme Tom’s Guide, Digital Trends, PCWorld, PCMag, TechRadar et les forums sur Head-Fi.org pour faire le tri dans les 237 candidats potentiels et parvenir aux 37 modèles que nous avons mis sur nos oreilles lors de notre première série de tests en 2015. À cette sélection se sont ajoutés douze modèles supplémentaires en 2016, onze début 2017 et dix début 2018.

Un bon casque de jeu coûte généralement un peu plus cher que des écouteurs classiques aux performances audio équivalentes.

Pour la première version de ce guide, nous avions mené une enquête auprès des lecteurs de Wirecutter pour établir une liste des caractéristiques les plus recherchées dans les casques de gamers. Au cours des différentes mises à jour de ces trois dernières années, nous nous sommes appuyés sur les mêmes critères :

  • Compatibilité PC : Dans ce guide, nous présentons uniquement des casques multiplateforme et compatibles avec les PC. Nous avons créé un autre guide sur les casques pour la PS4 et nous entendons étudier séparément les casques destinés à chaque console.

  • Confort : Nous avons prêté une grande attention aux remarques sur le confort en passant au crible les avis des clients, mais nous avons divisé nos tests de confort en deux catégories : confort instantané et confort à long terme pour une grande variété de formes et tailles de tête.

  • Le rendu audio des jeux l’emporte sur celui de la musique et des vidéos : Nous avons avant tout cherché une représentation satisfaisante des sons des jeux, plutôt qu’une reproduction réaliste de la musique, et avons considéré la performance musicale comme un plus. Seuls 18 % des participants à notre première enquête ont déclaré qu’ils accordaient de l’importance aux performances musicales et vidéo de leur casque de jeu.

  • Pour la qualité du micro, l’intelligibilité plutôt que la fidélité : en évaluant les micros, nous avons décidé qu’il était plus important que nos interlocuteurs à l’autre bout de la connexion Ventrilo comprennent clairement ce que nous disions au beau milieu d’une action, plutôt que nos voix soient d’une haute qualité radio.

 

Comment nous avons procédé pour les tests

Nous nous sommes surtout appuyés sur deux PC pour les tests. D’un côté, un PC Maingear configuré sur mesure, basé sur une carte mère de jeu MSI Z97-G45 avec un amplificateur casque intégré. De l’autre, une machine totalement transformée en mode Frankenstein, qui était au départ un Dell Inspiron 560 et dont les performances audio embarquées sont plutôt dans la moyenne. Nous avons aussi ajouté à l’ensemble un amplificateur Creative Sound Blaster E5 CNA (convertisseur numérique vers analogique) USB haute résolution et un amplificateur casque portable, pour être sûrs que même les casques les plus gourmands bénéficieraient d’une amplification suffisante. Pour les casques USB, nous avons utilisé uniquement les connexions USB situées à l’arrière de l’ordinateur, et non des hubs.

Une fois nos favoris potentiels sélectionnés dans chaque catégorie, nous avons continué à les utiliser pour de longues sessions de jeu, en portant parfois le même casque jusqu’à 12 heures d’affilée. Notre équipe de testeurs, avec ses différentes tailles de têtes et d’oreilles, a essayé les casques pour divers jeux : des jeux de rôle en ligne multijoueurs comme les Guild Wars 2, des jeux 4X (« explore, expand, exploit, and exterminate ») comme la série Civilization, ainsi que des puzzles, des jeux de stratégie et d’action.

J’ai aussi fait appel aux personnes avec lesquelles je joue le plus souvent en ligne, des compagnons de guilde et des coéquipiers qui connaissent très bien les voix de chacun. Ils ont donc pu nous fournir des retours approfondis sur les performances des micros lors de nos tests en conditions réelles.

Notre casque de gaming favori : le Kingston HyperX Cloud

CRÉDIT : CRÉDIT : WIRECUTTER / MICHAEL HESSION

Notre favori

Kingston HyperX Cloud

Notre premier choix offre une excellente qualité de son, un bon niveau de confort pour les longues sessions de gaming, des coussinets interchangeables et une meilleure qualité de fabrication que tous les autres modèles de sa catégorie.
*Au moment de la publication, le prix était de 180€

Après avoir minutieusement testé près de soixante-dix casques en deux ans et demi, notre équipe est toujours d’accord : l’HyperX Cloud de Kingston est le meilleur casque de gaming pour la plupart des utilisateurs, grâce à son excellent confort à long terme, une très bonne qualité de son pour ce prix-là, un poids plume, une qualité de construction exceptionnelle et une durabilité fantastique. Après environ trente mois d’utilisation et de mauvais traitements presque quotidiens, y compris plusieurs virées en voiture au cours desquelles il a été trimballé dans des sacs à dos sans étui, notre modèle d’origine reste aussi frais qu’au premier jour.

Parmi tous les casques qui se vendent à moins de 100 €, l’HyperX Cloud est arrivé à la première place pour deux testeurs et à la deuxième (mais de près) pour un autre, dont la seule critique était une isolation phonique un peu trop marquée à son goût — l’avantage : aucune perte de son entre le casque et le micro.

C’est assez inhabituel pour le souligner : l’HyperX Cloud s’appuie sur une paire de transducteurs de 53 millimètres, au lieu des 40 ou 50 mm habituels. Au cours de nos tests, il n’a pas connu les problèmes de basses rencontrés avec de nombreux concurrents. Même face à de grosses explosions, à des fusillades intensives et à d’autres scènes d’action percutantes, il nous a toujours impressionnés, sans déformer ni trop exagérer ces sons graves.

La réponse en fréquence de l’HyperX Cloud est aussi réaliste que possible pour un casque de moins de cent euros. En mesurant ce modèle au Sony MDR-7506 (le meilleur casque circum-aural à moins de 200 € selon nous, pour la quatrième année consécutive), nos testeurs ont jugé que l’HyperX Cloud n’était pas aussi neutre que le Sony. Nous avons trouvé sa réponse dans les aigus légèrement moins homogène, ses médiums un tout petit peu moins fluides et ses graves un peu plus profonds. Mais nous avons préféré sa qualité audio pour les jeux et même parfois pour la musique et les films. Nous avons aussi trouvé l’HyperX Cloud plus confortable pour de longues sessions (de peu) et il offre une meilleure isolation contre les bruits extérieurs.

Pour la grande majorité des joueurs, il n’y a pas vraiment de raison de dépenser plus que le prix de vente de l’HyperX Cloud.

Le design de l’HyperX Cloud est assez classique dans l’ensemble, donc si vous recherchez un casque doté de LEDs clignotantes ou d’un look hors du commun, ce n’est peut-être pas le modèle qu’il vous faut. Il s’agit d’une version revisitée et légèrement affinée du casque de jeu QPAD’s QH-90, un modèle d’importation très apprécié par les joueurs experts avant que Kingston ne le lance sur le marché nord-américain. Le QH-90, quant à lui, ressemble beaucoup au casque Takstar Pro 80 Monitor, avec en prime un micro amovible et une connectivité orientée jeu. Le Kingston HyperX Cloud s’est imposé dès son lancement comme un casque haute-fidélité très respecté et très abordable, ce qui contredit l’idée selon laquelle il vaut mieux utiliser un casque classique et ajouter un micro pour les jeux vidéo. L’achat d’un Takstar Pro 80 couplé à celui d’un micro de qualité satisfaisante reviendrait à payer davantage que pour l’HyperX Cloud.

En outre, cela revient à se priver de précieuses fonctionnalités orientées jeu comme la rallonge de deux mètres à deux connecteurs mini-jack 3,5 mm, avec des commandes intégrées pour régler le volume et couper le micro, ainsi que les coussinets en similicuir ou en velours facilement interchangeables. L’HyperX Cloud est également fourni avec un câble court (avec adaptateur pour passer de deux connecteurs 3,5 mm à un seul) à utiliser avec les appareils mobiles, avec un adaptateur pour les trajets en avion et un étui en tissu. Et, étant donné qu’il s’agit d’un casque analogique, il fonctionne aussi bien avec les PC, les Mac et les consoles, sauf la Xbox One, pour laquelle il faut un adaptateur (vendu séparément).

Nous avons également trouvé ce modèle moins fatigant pour de longues sessions de gaming que tous les autres modèles de cette catégorie de prix. Seul le casque plus onéreux Sennheiser Game One s’est nettement différencié dans ce domaine. Les oreillettes de l’HyperX Cloud renferment une mousse à mémoire de forme viscoélastique (dans les deux versions, similicuir et velours), et non la mousse bon marché dont sont dotés nombre de ses concurrents. Notre équipe a apprécié la possibilité de choisir entre les deux types de coussinets (et de pouvoir passer facilement de l’un à l’autre). Aucun de ces deux choix ne m’a gêné d’une façon ou d’une autre en les portant avec mes épaisses lunettes en acétate de cellulose, contrairement à la majorité des autres modèles de notre sélection. Même le nouvel HyperX Cloud Alpha, du même fabricant, qui fait mieux que le Cloud en termes de basses et d’esthétique, ne lui arrive pas à la cheville pour ce qui est du confort à long terme.

Même s’il n’offre pas un son surround, l’HyperX Cloud s’en sort admirablement bien pour ce qui est de donner l’impression de pouvoir se repérer dans l’espace dans tous nos jeux. Avec les jeux de tir comme Wolfenstein II : The New Colossus, Star Wars Battlefront 2, Doom, et Dishonored 2, j’ai toujours eu la sensation de pouvoir deviner où se trouvaient mes ennemis et dans quelle direction je devais me tourner. En ajoutant le logiciel Razer Surround (que nous présentons en détail plus loin), cet effet était encore renforcé.

Nous avons trouvé l’HyperX Cloud moins fatigant pour de longues sessions de gaming que tous les autres modèles de cette catégorie de prix.

Le casque s’est aussi montré impressionnant pour les jeux avec une musique très présente. La bande originale (BO) de Civilization V fait partie des musiques préférées de ma femme, tous supports confondus, et nous avons tous les deux adoré la façon dont l’HyperX Cloud rend les compositions orchestrales classiques, comme les rythmes de percussions que l’on retrouve tout au long du jeu.

Par ailleurs, l’HyperX Cloud s’en est très bien sorti lorsque nous l’avons connecté à mon iPhone grâce au câble fourni pour les appareils mobiles. Les pistes chargées en basses comme Hyperballad de Björk et 3-Minute Rule des Beastie Boys comprennent des nuances dans les octaves les plus graves que l’on trouve rarement dans les BO de jeux, et ce casque Kingston s’est révélé largement à la hauteur pour les rendre fidèlement.

Des défauts qui ne sont pas rédhibitoires

Un léger bémol en termes de qualité audio sur l’HyperX Cloud : lors de nos sessions d’écoute musicale, les sons haut perchés de certains morceaux avaient parfois tendance à être légèrement exagérés. Cet effet n’a pas gêné tous nos testeurs et le problème ne s’est présenté sur aucun de nos jeux — l’HyperX Cloud étant un casque de jeu, nous pouvons difficilement lui en vouloir pour si peu.

Parmi les autres défauts potentiels : le fait que l’HyperX Cloud ne se plie pas du tout. Ses écouteurs se rétractent à l’intérieur du bandeau, bien sûr, mais ils ne pivotent pas, donc il est impossible de rabattre le casque à plat pour le glisser dans la poche d’un sac de transport.

La seule critique en termes de performance que nous avons tous émise est celle d’une qualité tout juste correcte du micro flexible. Il offre un rendu clair pour les voix (sans distorsion et avec un bruit très limité), mais tous nos testeurs en ligne qui m’ont rencontré IRL (dans la vraie vie) m’ont signalé que ma voix était un peu trop aiguë et nasale avec le micro du Cloud. Mon adversaire habituel dans Magic Duels, qui a gentiment accepté de faire de nombreuses pauses pour me laisser le temps de changer de casque, résume ainsi le rendu : « je t’entends très bien, de façon très claire ; mais il manque la qualité audio propre aux pros de la radio qui fait que la voix sonne comme dans la vie réelle ».

Malgré tout, en termes de clarté et de capacité globale à communiquer avec des amis et des coéquipiers, le micro de l’HyperX Cloud s’est classé parmi les meilleurs de notre sélection.

Qui d’autre apprécie notre favori

Pour Hayden Dingman de PCWorld, « la qualité audio [de l’HyperX Cloud] est irréprochable dans cette catégorie, la qualité de fabrication est superbe et il est extrêmement confortable. » Il a néanmoins rencontré les mêmes problèmes que nous avec le micro, qu’il trouve « tout juste correct ».

Dans sa critique, Mitch Dyer d'IGN écrit que « l’HyperX Cloud ne se contente pas d’offrir un confort d’utilisation. Il produit un son d’excellente qualité, avec des transducteurs de 53 mm qui fournissent des médiums et des aigus d’une grande clarté. »

 

Un concurrent de taille pour les accros aux basses : Razer Kraken Pro V2

CRÉDIT : CRÉDIT : WIRECUTTER / MICHAEL HESSION

Notre deuxième choix

Razer Kraken Pro V2

La nouvelle version du Kraken Pro V2 de Razer offre un confort amélioré et un son plus musclé.
*Au moment de la publication, le prix était de 80€

Si vous trouvez l’HyperX Cloud très séduisant sous tous les angles, mais que vous recherchez un peu plus de punch pour vos jeux d’action, vous serez sûrement emballé par le modèle revisité de Razer, le Kraken Pro V2 avec oreillettes ovales. Cette distinction est importante car le Kraken Pro V2 est fourni avec des oreillettes rondes dans sa version par défaut. Grâce à l’option ovale, plus grande, avec une ouverture de 60 x 70 mm, le casque respire mieux et il est plus confortable pour un plus grand nombre de tours de tête. Et si vous avez acheté le Kraken Pro V2 dans sa version par défaut, avec ses oreillettes rondes de 56 mm, leurs remplaçantes ovales sont disponibles pour 23 € supplémentaires. Si le confort à long terme fait partie de vos préoccupations, qui plus est si vous avez de grandes oreilles, nous vous conseillons vivement d’acheter le modèle équipé d’oreillettes ovales dès le départ.

Dans cette configuration, le Kraken Pro V2 est en fait un peu plus confortable que notre favori, l’HyperX Cloud, du moins pour les sessions de jeu plus courtes. Lorsque nous l’avons utilisé pour une partie marathon, nous avons trouvé qu’il avait tendance à chauffer légèrement, sans que ce soit inquiétant.

En termes de son, la plupart des casques Razer que nous avons testés par le passé étaient assez chargés en basses et le Kraken Pro V2 ne fait pas exception. Ce qui le distingue de ses frères aînés est qu’il n’est jamais submergé par ses propres basses. Nous n’avons pas remarqué de distorsion, souvent rencontrée sur les autres modèles Razer, même lorsqu’il est soumis à de fortes explosions et à des tirs soutenus.

Soyons honnêtes, cependant : les basses sont peut-être trop présentes pour les jeux qui reposent sur une musique d’ambiance et comprennent de nombreux dialogues. Si tous nos testeurs ont adoré l’effet avec les gros jeux d’action comme Doom, nous avons trouvé que les basses profondes avaient tendance à rendre les dialogues un peu trop puissants dans des jeux comme Battlefront 2, et elles ne mettaient pas à leur avantage les musiques classiques de jeux comme Civilization. En réglant l’égaliseur dans le logiciel Razer Surround Pro, le résultat est bien meilleur, et les détails plus audibles, mais pour pouvoir bénéficier de cette fonctionnalité, il faut ajouter 23 € au prix du casque.

Seuls des tests à long terme au cours des prochains mois pourront dire si le Kraken Pro V2 est aussi robuste que son arceau léger en aluminium le suggère, mais pour l’instant, nous ne sommes pas inquiets à ce sujet. Un point que nous avons tous adoré : la possibilité de rétracter le micro du casque. En termes de qualité de son et de volume, il équivaut à l’HyperX Cloud — c’est-à-dire satisfaisant — et nos testeurs en ligne n’ont jamais signalé de perte de son entre le casque et le micro.

Si votre budget vous le permet : Sennheiser Game One

CRÉDIT : CRÉDIT : WIRECUTTER / MICHAEL HESSION

Choix haut de gamme

Sennheiser Game One

Le Game One de Sennheiser dépasse le budget de nombreux joueurs, mais ses sons amples, ses basses époustouflantes et son micro à suppression de bruit justifient la différence de prix pour des joueurs passionnés.
*Au moment de la publication, le prix était de 206€

L’HyperX Cloud est un excellent casque pour la plupart des joueurs, mais aucun modèle n’est parfait pour tout le monde. Si vous êtes plus exigeant concernant la qualité de son dans les jeux, les films et la musique, ou si vos sessions de gaming durent un peu plus longtemps que la normale, jetez un œil au Sennheiser Game One. Ce casque est de loin le favori de tous nos testeurs (même nos testeurs en ligne) en raison de ses performances audio spectaculaires, de son confort à long terme exceptionnel et de son fantastique micro à suppression de bruit. Mais il vous en coûtera au moins 50 % de plus pour ces performances. Vous devrez peut-être aussi investir dans une carte son ou un ampli de casque plus haut de gamme.

La fonctionnalité la plus importante qui différencie le Game One de la plupart de ses concurrents est son design ouvert à l’arrière. Les écouteurs sont aérés, laissant la partie arrière des transducteurs à l’air libre plutôt qu’ils soient enfermés dans une coque de plastique ou de métal. Vous verrez souvent ce design sur les casques haut de gamme comme le Sennheiser HD 5XX series, dont le Game One s’est inspiré pour ses transducteurs et sa technologie de canalisation sonore « Eargonomic Acoustic Refinement ». Mais vous le verrez rarement sur les casques en général, avant tout parce qu’il présente un inconvénient : les casques ouverts à l’arrière n’offrent pas un très bon niveau d’isolation contre le bruit, entrant ou sortant. Toute personne présente dans la même pièce que vous peut percevoir ce que vous entendez et vous pouvez entendre, dans une moindre mesure, les bruits émis par les personnes et objets autour de vous.

J’ai d’abord pensé que cet effet serait un gros point négatif pour nos testeurs, mais nous avons tous fini par adorer cet aspect du Game One. Les sons ambiants étaient loin d’être gênants comme je le craignais. Pendant nos parties, nous n’entendions pas le climatiseur, par exemple, ni le ventilateur de plafond dans mon bureau. Nous pouvions, en revanche, entendre le téléphone sonner ou quelqu’un frapper à la porte d’entrée. Pour résumer, les seules choses qui nous détournaient vraiment du jeu étaient celles que nous souhaitions entendre. N’oubliez pas, néanmoins, que les sons qui s’échapperont du casque pourront déranger les personnes qui ne jouent pas, si elles recherchent le silence absolu.

Le Sennheiser Game One est de loin le favori de tous nos testeurs (même nos testeurs en ligne) en raison de ses performances audio spectaculaires, de son confort à long terme exceptionnel et de son fantastique micro à suppression de bruit.

Le design ouvert à l’arrière du Game One a eu d’autres conséquences notables sur notre expérience de jeu. Pour commencer, il produit un son vraiment incroyable. L’une des raisons pour lesquelles les audiophiles apprécient les casques ouverts à l’arrière est qu’ils offrent une qualité de son spatiale. Je n’ai jamais eu envie d’ajouter un son surround en jouant avec le Game One sur les oreilles ; ses sons vastes et détaillés étaient suffisants pour me transporter dans l’environnement de n’importe quel jeu, que ce soit Guild Wars 2 ou Dying Light. Avec Star Wars : Battlefront en particulier, j’ai adoré la façon dont le casque produisait une sensation de profondeur auditive pure. Les tirs en rafale et les explosions au loin avaient vraiment l’air de se produire loin de moi, sans se contenter d’être atténués et plus diffus. Notre équipe de testeurs a adoré la façon dont ce casque enrichit la vaste ambiance musicale dans Civilization V. Si tous nos testeurs ont aimé utiliser l’effet faux environnement de Razer Surround Pro avec différents casques, il n’a pas été utile avec le son déjà captivant et enveloppant de ce modèle.

Les performances audio du Game One nous ont le plus surpris par le niveau impressionnant et soutenu de ses basses fréquences le moment venu. Dying Light, par exemple, est un jeu particulièrement tactile qui consiste avant tout à cogner des zombies sur la tête avec de grandes barres en métal et autres objets contondants. Dans notre sélection, peu de casques sont arrivés à la cheville du Game One en termes de rendu des bruits sourds. Lors de nos sessions Star Wars : Battlefront, les bombes thermiques à implosion qui font des ravages sur le champ de bataille avaient l’air de sortir tout droit d’un bon caisson de basse.

Un de nos contributeurs réguliers chez Wirecutter, Brent Butterworth, m’a aussi aidé à faire ressortir un trait distinctif du Game One en termes de confort. Il n’a rien de particulier au départ, quand on le met : les coussinets en velours sont agréables, et le casque est très léger, mais il n’est pas aussi rembourré ni moelleux que d’autres casques. Ce qui est surprenant, c’est que le confort reste le même au fil des heures, même si l’on porte des lunettes. Il ne se dégrade pas avec le temps, contrairement à celui de nombreux concurrents. L’autre conséquence du design ouvert à l’arrière du Game One est qu’il n’est jamais trop chaud — il est bien ventilé, ce qui permet à vos oreilles de respirer.

Autre gros avantage de ce modèle : nous avons tous trouvé nos propres voix faciles à entendre, même sans l’avantage d’une commande micro. Le Game One ne mélange pas l’entrée de son micro avec la sortie du casque, comme le font d’autres modèles. Grâce à son design ouvert à l’arrière, nos voix ont pu parvenir jusqu’à nos oreilles très facilement et sans décalage. Nos testeurs en ligne ont aussi trouvé que nos voix passaient très bien par-dessus les autres sons. Le micro du Game One utilise une suppression de bruit renforcée, qui parvient bien à atténuer les bruits ambiants mais crée une voix légèrement plus faible, ce qui ne permet pas d’enregistrer correctement des voix off, des podcasts ou d’autres contenus audio professionnels. Mais encore une fois, la clarté de la communication est le premier critère que nous avons retenu pour évaluer la qualité des micros, et ce casque Sennheiser a excellé dans ce domaine.

Il est également possible de couper le micro en le faisant tout simplement pivoter vers le haut. Concernant les commandes, cependant, c’est très limité. Vous pourrez malgré tout jouer avec la commande de volume rotative très pratique, située sur l’oreillette droite.

Comme tous les autres casques analogiques, le Game One est compatible avec les PC, les Mac et les consoles, et la dernière version comprend à la fois des câbles à un seul ou à deux connecteurs jack 3,5 mm — inutile, donc, d’acheter un adaptateur en plus. Il vous faudra néanmoins un adaptateur de casque stéréo Microsoft si vous voulez l’utiliser avec la manette Xbox One d’origine.

Un dernier avertissement : pour atteindre le maximum de ses possibilités, le Game One a besoin d’une amplification supplémentaire, donc ce n’est pas le meilleur choix si vous jouez exclusivement sur des consoles. Lorsque ma femme l’a connecté à son ordinateur (sortie audio analogique intégrée), il est devenu son casque favori, et de loin, en termes de performance audio — le son était encore meilleur avec la carte son embarquée de mon ordinateur, même si nous avons dû pousser le volume assez haut. Il n’a pas révélé toutes ses nuances ni toute la puissance de ses basses jusqu’à ce que nous le connections à l’ampli Creative Sound Blaster E5, en activant le mode « gain renforcé » de l’ampli. En d’autres termes, plus on donne de la puissance au Game One, plus sa qualité audio grimpe. Par conséquent, si vous penchez en faveur de ce modèle, envisagez peut-être d’ajouter une carte son dédiée ou un ampli externe à votre PC de jeu.

Une autre possibilité pour les audiophiles : Beyerdynamic Custom Game

CRÉDIT : CRÉDIT : WIRECUTTER / MICHAEL HESSION

Peut aussi s’envisager

Beyerdynamic Custom Game

Une belle montée en gamme si vous ne voulez pas que les sons de vos jeux s’échappent du casque, mais que vous êtes tout de même obsédé par la qualité audio.
*Au moment de la publication, le prix était de 196€

Le nouveau Custom Game de Beyerdynamic produit un son d’excellente qualité qui viendra agrémenter tous les types de jeux. Il est fourni avec un micro nettement supérieur à celui de ses concurrents, ainsi que quelques accessoires bienvenus, comme un câble répartiteur en Y à utiliser avec les cartes son PC et un adaptateur jack 6,35 mm pour les amplis et récepteurs de casque haute performance.

Lorsque nous avons testé le Beyerdynamic Custom One Pro Plus avec l’extension de micro Custom Headset Gear pour la première version de ce guide, nous avons tous adoré sa tenue confortable et ample, ainsi que la possibilité d’ajuster ses basses sans passer par un égaliseur externe, grâce à des curseurs situés sur chaque oreillette. Malheureusement, nous avons constaté des coupures son dès la sortie de l’emballage, un problème surprenant mais qui revient souvent d’après les avis publiés par les utilisateurs.

Grâce à son design fermé, le nouveau Custom Game offre une isolation sonore que l’on ne trouve pas sur le Sennheiser Game One, ouvert à l’arrière. Par conséquent, si vous ne souhaitez pas déranger les personnes qui se trouvent à vos côtés lorsque vous jouez, ce modèle vous correspondra mieux. Sans surprise, il vous isolera beaucoup mieux, également, des bruits extérieurs, ce qui en fait un excellent choix pour les environnements bruyants.

Le son qu’il produit ne sera, bien sûr, pas aussi ouvert, spatial, ni détaillé que celui du Game One. Mais par rapport à d’autres modèles fermés à l’arrière, le Custom Game est plus fluide dans les médiums et plus naturel pour les dialogues et la musique. Il fournit en outre une dynamique supérieure qui se ressent dans tous les types de jeux, des titres portés par une bande-son comme la série Civilization aux jeux de tirs cinématographiques comme Battlefront 2.

L’autre inconvénient de son design fermé à l’arrière est que le Custom Game ne respire pas aussi bien que le Sennheiser, ce qui signifie qu’il chauffe un peu les oreilles au bout de quelques heures. Malgré tout, tous nos testeurs ont apprécié les écouteurs grand format et le rembourrage épais. Si vous n’envisagez pas de porter votre casque plus de trois ou quatre heures d’affilée, le confort ne devrait pas être un problème. Par ailleurs, et c’est tant mieux, sa robustesse et sa qualité de fabrication sont à la hauteur de son prix (196 €). Et si jamais vous usez ou abîmez le bandeau rembourré, il se remplace facilement — un point très positif, rarement proposé chez ses concurrents.

Pour les joueurs au budget serré : Kingston HyperX Cloud Stinger

CRÉDIT : CRÉDIT : WIRECUTTER / DENNIS BURGER

Choix petit budget

Kingston HyperX Cloud Stinger

L’HyperX Cloud Stinger n’a pas la résistance à toute épreuve de notre favori, mais la qualité de fabrication et le son sont étonnants pour son prix.
*Au moment de la publication, le prix était de 45€

Nous allons certainement être accusés de faire du favoritisme avec ce modèle… Mais après des tests complets au cours desquels un seul de nos testeurs connaissait les différentes marques à l’essai, nous avons tous élu le nouveau modèle de Kingston, l’HyperX Cloud Stinger, comme le meilleur choix pour ceux qui ne veulent pas dépenser plus de 60 € pour un casque. Par rapport à la plupart des casques petit budget, le Cloud Stinger est étonnamment bien conçu et confortable grâce à son bandeau rembourré et à sa tenue légère. Lors de nos tests, ses performances audio ont été largement supérieures à celles de ses concurrents, dans cette catégorie de prix, grâce à ses gros transducteurs de 50 mm et un son bien équilibré. Nos testeurs ont en outre adoré le nouveau micro du Cloud Stinger, une belle amélioration, même par rapport à notre favori : non seulement il a un meilleur son, mais il est également possible de couper le micro en le levant à la verticale, tout simplement. Cela signifie que le micro n’est pas amovible, contrairement à celui de notre favori, l’HyperX Cloud d’origine qui en a fait un argument de vente, mais le micro du Stinger est particulièrement robuste et n’occasionne aucune gêne quand il est en l’air.

Par rapport aux résultats de ses homologues plus gros, le Cloud et le Cloud Revolver, l’équilibre tonal global du Cloud Stinger est un cran en dessous. Lors de nos tests, les basses étaient moins riches et percutantes, et les aigus ont montré un manque de fluidité décrit par deux de nos testeurs comme « un son un peu rugueux ». Ceci dit, cette légère accentuation des hautes fréquences était moins marquée que sur d’autres casques qui coûtent beaucoup plus cher.

Sans surprise pour un casque à 55 €, l’HyperX Cloud Stinger est entièrement en plastique, mais contrairement à la plupart des casques en plastique — même ceux qui coûtent deux ou trois fois plus cher — il n’a pas l’air fragile, et ses jointures ne grincent pas lorsqu’on fait pivoter les oreillettes ou qu’on ajuste la longueur du bandeau.

Au bout du compte, nous avons tous conclu qu’il était préférable d’ajouter quelques euros pour acheter l’HyperX Cloud (ou l’HyperX Cloud Revolver si vous recherchez un meilleur confort et un son plus dynamique pour les jeux d’action), mais si vous refusez de dépenser plus de 55 €, vous trouverez de nombreuses qualités à ce modèle petit budget particulièrement doué.

Pour ceux qui n’aiment pas les fils : Kingston HyperX Cloud Flight

CRÉDIT : CRÉDIT : WIRECUTTER / MICHAEL HESSION

Peut aussi s’envisager

HyperX Cloud Flight Wireless

Un très bon choix pour ceux qui refusent d’utiliser un casque filaire.
*Au moment de la publication, le prix était de 160€

Nous n’avons jamais caché le fait que la plupart de nos testeurs avaient déjà une dent contre les casques de jeu sans fil avant de travailler pour ce guide, ou ont appris à les détester au cours des différents tests. Mais si vous ne supportez pas du tout les fils, nous vous recommandons le Kingston HyperX Cloud Flight. Il n’a pas l’air aussi robuste que notre favori (filaire), mais sa conception reste de qualité, sans grincement, sans « clac » ni autre signe de fragilité.

Deux éléments le distinguent réellement de tous les autres casques de jeu sans fil que nous avons testés. Premièrement, il a un son fantastique. Si le son n’est pas très fort — une critique qui s’applique à quasiment tous les casques sans fil — il est bien équilibré et clair, et offre à la fois un bon niveau de détail, de positionnement et de profondeur. Et même lorsqu’on le monte à plein volume (ce que nous avons dû faire pour nous plonger entièrement dans Battlefront 2), aucune distorsion ne se fait entendre.

L’autre avantage majeur du Cloud Flight est qu’il est incroyablement confortable. Sa force de serrage est un peu élevée, si bien qu’en le mettant, on peut penser qu’il va déclencher un mal de tête au bout de quelques heures. Mais nous avons constaté que, quelle que soit la durée des sessions de jeu, ce n’est jamais devenu insupportable.

L’HyperX Cloud Flight est aussi très facile à installer et à configurer car il suffit de brancher une clé USB et d’attendre que les pilotes se chargent. Aucun pack logiciel à installer, aucun paramètre à ajuster. C’est ce qu’on appelle le « plug-and-play » (littéralement, « brancher et utiliser »).

À noter, cependant : cette simplicité d’installation ne vaut qu’avec les plates-formes PC et PS4. Pour la console Xbox et les appareils mobiles, vous devrez utiliser le câble audio 3,5 mm fourni, ce qui désactive la fonctionnalité de discussion du casque. Comme nous nous sommes concentrés sur les performances PC pour réaliser ce guide, ce n’était pas un problème, mais c’est bon à savoir.

Concernant les PC, nous avons néanmoins relevé quelques problèmes mineurs. Premièrement, la longue autonomie de trente heures de l’HyperX Cloud Flight n’est réelle que si l’on désactive les témoins LED du casque, ce qu’il faudra faire à chaque fois que vous allumerez le casque, en touchant deux fois le bouton d’alimentation. Pourquoi le casque ne garde-t-il pas en mémoire ce paramètre ? C’est un mystère. Nous avons aussi regretté certaines fonctionnalités intégrées à d’autres modèles sans fil, comme le signal audio qui confirme le niveau de batterie, et un indicateur pour savoir si le micro est coupé ou non. Pour couper le micro, il faut toucher l’oreillette gauche, et le casque bipe quand on coupe le micro comme quand on le réactive, mais un autre indicateur aurait été le bienvenu. Surtout que, le micro du Cloud Flight étant très puissant, il transmet les moindres sons provenant du casque. En d’autres termes, à moins que vous utilisiez push-to-talk, vous couperez sûrement le micro de temps en temps.

L’autre difficulté que nous avons rencontrée est l’impossibilité d’accéder à la batterie et de la remplacer, ce qui signifie qu’un jour ou l’autre le casque ne sera plus du tout utilisable.

Malgré tout, aucun de ces problèmes ne nous a convaincus de l’éliminer de nos casques sans fil favoris, du moins pour l’instant. Nous avons pu arpenter l’intégralité de la maison sans perdre la liaison avec le transmetteur sans fil USB. Il fallait que nous nous éloignions à environ douze mètres, avec quatre murs entre le casque et le transmetteur, pour commencer à perdre le signal.

Proposé à environ 160 €, l’HyperX Cloud Flight n’est pas bon marché. Mais si vous refusez d’utiliser autre chose qu’un casque sans fil et si ses petits défauts en termes de commandes ne vous gênent pas, nous pensons que ses performances audio et son confort exceptionnels justifient son prix.

À propos du son surround

Nous avons fait tout notre possible pour trouver un casque aux performances surround impressionnantes, mais nous y sommes rarement parvenus. Nous avons testé un casque avec plusieurs transducteurs dans chaque oreillette, ainsi que différents casques USB avec des technologies surround Dolby, DTS ou Creative intégrées (qui créent une expérience de type surround à l’aide de seulement deux transducteurs, en associant le décalage et d’autres traitements audio).

Aucun des modèles n’avait un son exceptionnel. On peut même dire que la plupart avaient un son de moins bonne qualité que les casques stéréo standards. Parmi tous les modèles que nous avons testés, c’est le Razer Tiamat 7.1 qui a produit le son surround le plus convaincant, ce qui ne nous a pas surpris car il comprend cinq transducteurs différents dans chaque écouteur : un transducteur de 30 mm pour le canal avant, un transducteur de 30 mm pour le canal central, deux transducteurs de 20 mm surround et surround arrière, et un transducteur basses fréquences de 40 mm. Malgré tout, l’expérience surround n’a pas été totalement convaincante et le Tiamat 7.1 n’a pas réussi à créer une dimension sonore satisfaisante.

Lors de nos tests, la plupart des technologies surround virtuelles intégrées aux casques ont été encore moins performantes, avec une coloration ou une distorsion du son, et sans réel avantage en termes de positionnement sonore.

Il existe deux exceptions. La première est un autre produit Razer — Razer Surround — un téléchargement logiciel qui ajoute un traitement surround à n’importe quel casque stéréo. Il est disponible en deux versions : un téléchargement gratuit qui propose des effets surround 7.1 étonnamment convaincants et une version Pro qui permet d’activer un renfort des basses, une compression réglable de la plage dynamique, un traitement de la clarté de la voix, un égaliseur avec onze préréglages, ainsi que des paramètres personnalisés et (le plus important) la possibilité de calibrer l’expérience surround en fonction des spécificités de votre casque, de votre tête et de vos oreilles. La version Pro est proposée en téléchargement gratuit pour toute personne qui achète un casque Razer (parmi une sélection) ou disponible séparément pour 15 € (au moment de la rédaction de ce guide).

Une autre option intéressante est Windows Sonic pour casques, une fonctionnalité gratuite intégrée à la mise à jour Windows 10 Creators sortie en 2017. Si Windows Sonic n’est pas aussi convaincante que Razer Surround, elle ajoute une belle sensation d’espace aux jeux et permet aussi un positionnement plus précis, ce que nous avons beaucoup apprécié. Windows Sonic peut aussi être mis à niveau pour prendre en charge Dolby Atmos pour casques. Nous avons trouvé que le traitement s’entendait légèrement plus qu’avec Windows Sonic et que l’effet était moins naturel, mais si vous souhaitez vous faire votre propre idée, une version d’essai gratuite est disponible.

À venir…

Nous sommes impatients de tester l’Audeze Mobius, un nouveau casque de jeu avec suivi des mouvements de la tête et un traitement ambisonique. Nous essayons d’obtenir un exemplaire à tester, et nous envisageons de mettre ce guide à jour après l’avoir reçu.

Logitech a annoncé le casque de jeu sans fil G533, un modèle conçu uniquement pour les PC Windows. Il comprend un micro pliable à suppression de bruit, ainsi que des commandes de volume sur l’oreillette gauche, et il utilise des transducteurs audio Pro-G. Selon Logitech, le casque bénéficie d’une autonomie de quinze heures et une portée de connectivité sans fil d’environ quinze mètres, mais nous devons tester ces éléments par nous-mêmes. Le G533 est disponible dès maintenant et nous espérons l’ajouter à notre prochaine actualisation.

Deux autres nouveaux casques Logitech, le G433 et le G233 Prodigy, promettent confort et légèreté, ainsi que la qualité supérieure de transducteurs Pro G. Les deux modèles intègrent un micro amovible, mais seul le G433 est équipé d’un son surround 7.1, de coussinets supplémentaires et d’un câble USB qui intègre une commande de volume. Les prix de ces modèles sont équivalents ou supérieurs à celui de notre favori. Lorsque nous testerons ces casques, nous examinerons la durabilité, la finition en tissu, les oreillettes en maille amovibles et les différences de qualité entre une utilisation avec un PC, une console et un appareil mobile. D’après Logitech, son casque G Pro — conçu en collaboration avec des joueurs professionnels — intègre des écouteurs qui offrent « une isolation 50 % supérieure à celle des autres écouteurs » et un micro de qualité professionnelle conçu pour plus de clarté.

Nous envisageons aussi de tester plusieurs casques que j’avais laissés de côté pour différentes raisons, mais que les lecteurs ont fortement plébiscités, comme le casque stéréo sans fil Sony PlayStation Gold (ainsi que la version revisitée sortie en février 2018) et le Corsair Void dans ses configurations stéréo et surround USB.

La concurrence

Aucune sélection de casques de jeu ne serait complète sans jeter un œil aux produits d’Astro. Nous avons donc commandé l’A40 avec MixAmp Pro, l’A30 avec MixAmp Pro et l’A50 sans fil pour la première version de ce guide. Aucun d’entre nous n’a craqué pour le design supra-aural de l’A30, mais j’ai été frappé par le son puissant de l’A40 et de l’A50, en particulier avec des jeux comme Dying Light. Cependant, les micros bruyants et le sifflement permanent de MixAmp Pro en arrière-plan nous ont tous gênés. Alors que nous avions terminé notre première série de tests, Astro a lancé un nouveau MixAm numérique et une nouvelle version de l’A50. Nous envisageons de leur prêter une oreille pour une prochaine version de ce guide.

Le tout dernier modèle de Kingston, l’HyperX Cloud Alpha, a donné lieu aux débats les plus enflammés parmi nos testeurs depuis le début des essais. L’Alpha est une nouvelle version de notre favori, l’HyperX Cloud, mais ses oreillettes ont été largement modifiées avec deux chambres qui règlent séparément les fréquences basses et médianes/hautes. Résultat ? Sans conteste de meilleures performances dans les graves que le Cloud d’origine. Le problème ? L’Alpha est aussi nettement plus lourd et plus chaud que le Cloud d’origine, ce qui le rend beaucoup moins confortable pendant des sessions marathon. Si vous recherchez du confort et un excellent rapport qualité-prix, nous sommes toujours fans du modèle d’origine, l’HyperX Cloud. Si vous recherchez des basses plus dynamiques et un meilleur micro, nous vous recommandons de passer au Cloud Revolver, qui risque d’être légèrement plus lourd que l’Alpha, mais reste plus confortable (en particulier pour les grandes têtes) grâce à son bandeau à suspension qui s’ajuste automatiquement et à ses écouteurs plus grands.

Nous avons aussi testé l’HyperX Cloud II de Kingston, la version revisitée de notre favori, qui comprend une carte son USB, un traitement surround, un micro légèrement supérieur et un rembourrage renforcé sur le bandeau. Si vous jouez sur un ordinateur portable, sans avoir accès à des prises jack analogiques de bonne qualité, c’est un achat intelligent. Pour la plupart des utilisateurs, néanmoins, aucune de ces améliorations ne justifie la différence de prix.

Le prix est aussi la principale raison pour laquelle le nouveau modèle de Kingston, l’HyperX Cloud Revolver S, ne fait pas partie de nos favoris. Sa connexion USB est la plus silencieuse et la plus propre que nous ayons testée, et le traitement Dolby Headphone est incroyablement bon, mais ce modèle est trop cher.

Notre ancien deuxième choix, l’HyperX Cloud Revolver de Kingston, reste un favori chez la majorité de nos testeurs en raison de son excellent micro et d’un son dynamique. Même s’il est moins neutre que l’HyperX Cloud, il est parfait pour les jeux d’action et son ajustement automatique a plu à tous nos testeurs, sauf un. Néanmoins, étant donné que le Kraken Pro V2 offre à peu près les mêmes performances audio et un confort similaire à un prix nettement inférieur, nous avons retiré le Revolver de nos favoris.

Le casque de jeu 1More Spearhead VR a impressionné tous nos testeurs grâce à son design étonnant et à une qualité de son fantastique quand on l’utilise sans égaliseur et DSP. Nous avons cependant été déçus par l’effet surround et nous ne l’avons pas trouvé très confortable pour de longues sessions.

Les nouveaux modèles Creative Sound BlasterX H5 et Sound BlasterX H7 nous ont impressionnés par leur qualité de fabrication et leurs performances audio, mais leur tenue conviendra à moins de gens que leurs prédécesseurs.

Notre ancien choix petit budget, le Creative Draco HS880, reste un excellent modèle si vous souhaitez économiser quelques euros supplémentaires, mais nous avons une légère préférence pour l’HyperX Cloud Stinger, à tous les niveaux.

Nos testeurs ont presque tout aimé sur le Fnatic Gear Duel, notamment la possibilité de changer tous les composants, comme les coussinets. Mais il coûte deux fois plus cher que notre favori, l’HyperX Cloud, et ses performances ne sont pas suffisantes pour justifier cet écart de prix.

Le Monster Fatal1ty FXM 200 avait de bonnes chances de détrôner notre favori, mais nous avons trouvé que sa qualité de fabrication et son rembourrage étaient inférieurs à ceux de l’HyperX Cloud. Au cours de nos essais, le son était sans conteste réglé pour les jeux d’action, mais l’accent sur les fréquences médianes a coûté à ce casque quelques points avec des jeux à l’atmosphère particulière comme The Witcher 3 et ceux où la musique classique est très présente, comme Civilization VI.

Tous nos testeurs ont apprécié le Turtle Beach Elite Pro. Il est confortable, avec un son puissant, qui prend aux tripes, et il intègre un micro de bonne qualité. Le problème, c’est que pour en tirer le meilleur parti, il faut débourser de sacrées sommes pour des accessoires supplémentaires. Si vous avez déjà un puissant ampli casque, tournez-vous plutôt vers l’Elite Pro, mais sachez qu’il n’est même pas fourni avec un répartiteur audio 3,5 mm.

Le nouveau Turtle Beach Elite Pro PC Edition répond à de nombreux questionnements sur les mises à niveau nécessaires grâce à son ampli USB. Malheureusement, le son du PC Edition n’est tout simplement pas assez fort par rapport à d’autres modèles filaires.

Deux de nos testeurs ont adoré le casque de jeu Thermaltake Tt eSports Level 10 M, mais l’un d’entre eux n’aimait pas du tout son ergonomie. Si vous avez une grosse tête, passez votre chemin.

Tous nos testeurs ont adoré la tenue du Thermaltake Tt eSports Verto. Nous avons beaucoup aimé son bandeau à ajustement automatique, et la possibilité de le plier à plat a fait l’unanimité. Hélas, sa qualité audio était insuffisante.

Nous avons commandé le micro V-Moda BoomPro pour aller avec mon casque supra-aural V-Moda Crossfade M-100. Nous avons tous trouvé les performances audio satisfaisantes, sans être particulièrement fun dans les jeux d’action. Et un point plus important : ce modèle est nettement moins confortable après plusieurs heures de jeu que certains concurrents beaucoup moins chers, et le micro était décevant.

Les casques de la marque Audio-Technica Open Air (ATH-ADG1X) et Isolation (ATH-AG1X) — ils sont identiques, sauf que le premier est ouvert à l’arrière et le deuxième fermé — ont été, et de loin, les casques les plus confortables que nous ayons jamais testés. Mais ils sont destinés aux audiophiles, avec une nette accentuation des hautes fréquences, ce qui ne fonctionne pas bien avec les jeux.

Nous avons testé le Beyerdynamic MMX 300 et le Beyerdynamic Custom One Pro Plus avec le micro Custom Headset Gear pour notre sélection ogham. Même si nous avons tous adoré le confort du MMX 300, ainsi que son son neutre et équilibré et son design global, nous avons trouvé qu’il lui fallait trop d’amplification pour être une recommandation fiable. Le Game One est plus performant et moins cher.

Le Custom One Pro Plus a plu à notre équipe car il est possible de régler les basses directement sur le casque, sans avoir à passer par un égaliseur logiciel. Nous avons bien aimé ce modèle, sans l’adorer, lors de nos tests pour notre guide des meilleurs casques supra-auraux. Néanmoins, dès la sortie de l’emballage, il y avait un faux contact sur le câble du micro, si bien que le son se coupait si le câble n’était pas positionné de la bonne manière. À en croire les avis des utilisateurs, ce problème est courant, ce qui est inquiétant.

Nos testeurs ont trouvé l’ensemble Creative Sound Blaster Recon3D et casque sans fil Omega trop porté sur les médiums, et ce modèle est selon nous beaucoup moins confortable que le casque sans fil SteelSeries H ou le LucidSound LS30, en particulier en portant des lunettes. Il nous a également semblé assez fragile pour son prix.

Le casque Logitech G35 Surround Sound et le casque de jeu G430 Surround Sound ont fait partie des premiers modèles que nous avons testés pour ce guide, étant donné que ma femme et moi les utilisons depuis des années. Nous leur avons tous les deux préféré l’HyperX Cloud et l’HyperX Cloud Stinger, respectivement, en raison de leurs performances audio et de leur qualité de fabrication supérieures, même si les deux casques Logitech sont équipés de meilleurs micros.

Nous avons aussi testé le casque de jeu G633 Artemis Spectrum RGB 7.1 Surround, qui représente une nette amélioration en termes de design, notamment la disposition des commandes, mais une régression au niveau de la qualité de fabrication et de la durabilité potentielle à long terme.

Le design du nouveau casque de jeu Logitech G231 Prodigy rappelle étrangement les G230 et G430 de la marque, que nous avons appréciés. Le seul problème est qu’il n’est pas beaucoup mieux que l’HyperX Cloud Stinger, qui se vend beaucoup moins cher.

Notre ancien favori sans fil, le LucidSound LS30, ne s’est tout simplement pas montré aussi robuste que nous l’espérions, même si nous adorons ses performances audio et ses commandes très intuitives.

Nous avons sélectionné les casques de jeu Mad Catz F.R.E.Q.5 Stereo et F.R.E.Q.7 Surround car ils allaient très bien avec ma souris Mad Catz R.A.T.7 (nous, les gamers, aimons beaucoup accessoiriser…). Cependant, nos testeurs les ont trouvés très inconfortables à long terme.

Si le son du Fatal1ty FXM 100 de Monster était bien adapté aux jeux lors de nos tests, les petits écouteurs étaient trop compacts pour envelopper les oreilles de nos testeurs (comme un casque circum-aural), mais trop grands pour jouer le rôle de casque supra-aural. Ils ont aussi commencé à chauffer très rapidement.

Le Plantronics GameCom 380/388 et le GameCom 780/788 (quasiment identiques, sauf que le deuxième intègre un port USB et un traitement surround) nous ont impressionnés par leur poids plume et leur bonne qualité de son. Mais ils n’étaient pas très confortables lors de longues sessions de jeu. Nous avons aussi eu des doutes en termes de qualité de fabrication et de durabilité.

Toujours chez Plantronics, nous avons été partagés concernant le RIG Flex. J’ai adoré le son et la qualité de fabrication, en particulier pour le prix, et je l’ai aussi trouvé assez confortable malgré son format compact. Mais ma femme a vraiment détesté la tenue des écouteurs sur ses oreilles. Même ressenti concernant le casque de jeu stéréo RIG avec mixeur, mais nous avons tous trouvé que la disposition de ses ports de connexion était beaucoup trop complexe.

Le nouveau Plantronics RIG 500 aurait pu aspirer à la première place dans la catégorie petit budget, car nous avons tous adoré son design modulaire et ses performances audio pour le prix. Mais nous l’avons écarté en raison de ses connectivités peu pratiques et encombrantes et de sa durabilité incertaine.

En dehors de l’ajout d’une connexion USB et d’un traitement surround, le RIG 500HD est assez semblable au RIG 500. Le son surround étant largement insuffisant, nous avons du mal à justifier la différence de prix.

Le RIG 500E, également doté d’un design modulaire, est fourni avec suffisamment de pièces, ou presque, pour monter un deuxième casque ; il vous faudrait juste un bandeau supplémentaire. Comme le 500HD, cependant, son traitement surround est terne.

Lors de notre dernière série de tests, nous avons vraiment été partagés concernant le RIG 800LX. Le micro qu’il suffit de lever pour couper le son est agréable et offre des performances supérieures à celui de l’HyperX Cloud Flight. Les notifications vocales concernant le niveau de la batterie étaient aussi très appréciables, ainsi que le design modulaire du casque, qui permet d’ajuster la tenue. Malheureusement, le 800LX est réglé pour produire plus de basses que ses transducteurs ne peuvent gérer à un volume poussé, entraînant une forte distorsion dans les jeux d’action.

Le SteelSeries H Wireless (désormais connu sous le nom de SteelSeries Siberia 800) était notre ancien favori pour ceux qui détestent les câbles. Mais le problème d’hypersensibilité de son micro ne peut être réglé grâce à une bonnette en raison de son caractère rétractable et de son design mince. Et il est beaucoup plus cher que le LucidSound LS30.

Le SteelSeries 9H s’est révélé, à bien des égards, très semblable à notre ancien favori sans fil. Mais nous avons tous trouvé qu’il coûtait trop cher pour ses performances (surtout étant donnée la qualité du micro). En outre, ma femme a trouvé que le logiciel inclus était très compliqué à utiliser.

Elle a fait la même remarque sur le SteelSeries Siberia Elite Prism, et nous avons tous trouvé que ce modèle manquait vraiment de puissance pour offrir une expérience de jeu satisfaisante.

Nous n’avons pas retenu le SteelSeries Siberia V3 en raison de nombreux avis qui ont jugé qu’il était nettement moins bien que son prédécesseur, le célèbre Siberia V2.

Les nouveaux Arctis 3 et Arctis 5 de SteelSeries, qui ont été conçus pour ressembler aux casques plus discrets, nous ont impressionnés par leur poids plume. Mais nous avons été déçus par leur qualité de fabrication et leur prix élevé. L’Arctis 7, quant à lui, offre un prix très intéressant pour un casque sans fil et concurrence sérieusement le LucidSound LS30 et l’HyperX Cloud Flight. Mais lors de nos tests, nous avons trouvé son micro agaçant, et nous n’avons pas apprécié son confort à long terme.

Le nouvel Arctis 3 Bluetooth nous a impressionnés tout autant que le reste de la gamme Arctis. Nous adorons la possibilité d’utiliser ses connexions filaires et Bluetooth simultanément pour garder une oreille à la fois sur le son du jeu et sur les communications mobiles. La connectivité Bluetooth ne fonctionne pas avec les jeux, néanmoins, et nous l’avons trouvé trop cher pour ses performances.

Pour une analyse approfondie du Razer Tiamat 7.1, consultez la section ci-dessus sur le son surround. Nous avons aussi testé le Tiamat 2.2, et nous avons tous trouvé qu’il était trop chargé en basses et que sa qualité de fabrication était insuffisante. Je n’ai pas pu garder le Razer Kraken Pro ni le Kraken 7.1 Chroma très longtemps sur les oreilles. Dans les deux cas, les écouteurs n’étaient pas très confortables, en particulier avec des lunettes, et les basses étaient écrasantes, peu soignées, gonflées et confuses.

Un de nos testeurs a aimé le Razer BlackShark, au moins en termes d’esthétique et de performances, mais les autres ont eu du mal à ajuster le bandeau pour que les deux écouteurs viennent couvrir confortablement les oreilles.

Lors de notre troisième série de tests, nous avons ajouté le Razer ManO’War 7.1, et nous avons immédiatement été conquis par son confort, ses excellentes performances audio et son superbe traitement surround. Mais sa conception pose problème : ses utilisateurs signalent fréquemment que le bandeau s’est cassé et c’est une source d’inquiétude de notre côté, également.

Étant donné son prix, nous avons tous été agréablement surpris par les performances audio du Razer Electra V2. Ceux qui ont une grande tête l’ont trouvé beaucoup trop petit et serré.

Le Razer Thresher Ultimate ne nous a simplement pas semblé assez robuste pour justifier son prix. Nous doutons de sa longévité, en particulier au niveau des charnières du bandeau.

Le Sennheiser Game Zero est un casque davantage orienté jeu que notre choix pour audiophiles, le Game One, grâce à son design pliant et à son look flashy. Néanmoins, les basses du Game Zero se sont révélées décevantes au cours de nos tests, et nous avons vraiment regretté la qualité audio ouverte, spacieuse et immersive du Game One.

Le fabricant fait la promotion du Sennheiser PC 373D en remplacement de son prédécesseur, le 363D, mais nous avons préféré le modèle précédent. Ils sont quasiment identiques, et ils se vendent à peu près au même prix, mais le logiciel nécessaire pour tirer le meilleur parti du 373D ne nous a pas convaincus.

Nous avons tous adoré le nouveau Sennheiser GSP 300 pour son design simple, ses commandes intégrées et son son spatial, mais il coûte 20 € de plus que l’HyperX Cloud, qui offre un meilleur son.

Le GSP 350 de Sennheiser a rencontré moins de succès auprès de nos testeurs que le GSP 300. Comparé à d’autres casques à alimentation USB, le GSP 350 s’est montré assez bruyant au cours de nos tests, et son traitement Dolby Headphone fait partie des plus mauvais que nous ayons entendus.

Le Sennheiser GSP 600 est l’un des casques les mieux construits et les mieux conçus que nous ayons vus jusqu’à présent. Ses performances audio sont tout simplement bluffantes, avec un son parfaitement équilibré et détaillé qui a enrichi nos sessions de jeu, quel que soit le type de jeu. C’est un casque cher, il faut l’admettre, mais nous avons tous trouvé qu’il méritait son prix sans problème. Le seul défaut ? Ceux d’entre nous qui ont une grande tête n’ont pu le porter très longtemps. Bien que le GSP 600 intègre un système de réglage au sommet de son bandeau, même en l’ajustant au plus large, il était trop serré pour les grandes têtes, en particulier ceux qui portaient des lunettes.

Le Skullcandy Slyr a surpris nos testeurs par sa qualité, en particulier pour son prix. Les seuls points qui l’ont empêché de se classer premier dans la catégorie petit budget ont été sa qualité de fabrication et son enchevêtrement de câbles.

L’Ear Force Recon 320 était très inconfortable dès que nous l’avons mis sur nos oreilles.

L’Ear Force Z300 nous a déçus par ses basses ternes et sa faible portée sans fil.

J’ai retiré tous les modèles Sades de la sélection malgré leur popularité. Leur distribution aux États-Unis est incertaine et différentes contrefaçons semblent inonder le marché. Par ailleurs, même les modèles authentiques ne bénéficient pas d’un bon service après-vente. Et de toute évidence, leur qualité de fabrication laisse à désirer.

De la même façon, j’ai laissé de côté tous les casques Sentey en raison des problèmes inquiétants de service après-vente signalés par des acheteurs, ainsi que tous les modèles Sharkoon à cause de problèmes de distribution et de service après-vente.

J’ai retiré tous les casques Speedlink de la liste pour l’instant car ils sont tellement récents aux États-Unis que nous ne savons rien sur le service client du fabricant. En outre, même les meilleurs modèles Speedlink semblent avoir des micros de mauvaise qualité, d’après les avis des utilisateurs.

En dehors de ces modèles, la liste des casques que nous avons choisis de ne pas tester est trop longue pour être indiquée en détail. Pour résumer, nous avons évité les modèles Arctic, Asus, CM Storm, Corsair, Gamdias, Klipsch, PDP, Polk, Roccat, Rosewill et Tritton, ainsi que d’autres modèles de fabricants qui font pourtant partie de notre sélection, en raison de problèmes de performances, de qualité de fabrication et de confort soulevés dans des critiques professionnelles, des avis d’utilisateurs et des discussions dans des forums.

Sources

  1. Lauren Dragan, The Best Headphones Under $200, Wirecutter, 8 décembre 2016

  2. Hayden Dingman, HyperX Cloud review : Kingston comes out of nowhere with a fantastic budget headset, PCWorld, 15 décembre 2014

  3. Mitch Dyer, HyperX Cloud Review, IGN, 6 février 2015

Par Dennis Burger (journaliste Wirecutter à New York) et Béatrice Catanese (traduction française)

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