Le 1er janvier, des milliers de femmes ont formé une chaîne humaine de 620 km au sud de l’Inde, dans l’état du Kerala. Une manifestation baptisée « mur des femmes », en faveur de l’ouverture du temple de Sabarimala à tous et toutes.

Depuis des siècles, les femmes de 10 à 50 ans en sont exclues. Pour les traditionalistes hindous, les règles des femmes sont une source d’impureté, qu’il faudrait bannir des temples. Le 28 octobre, la cour suprême indienne a jugé l’interdiction du temple de Sabarimala discriminatoire et l’a levée, mais aucune femme n’avait réussi à pénétrer dans l’édifice. Au lendemain de la formation du « mur des femmes », deux d’entre elles ont pu accéder au temple sous escorte policière, dans la plus grande discrétion.