Le juge Yuichi Tada (en haut, au centre) dans la salle d’audience dans laquelle comparaît l’ancien dirigeant de Nissan Carlos Ghosn, le 8 janvier. / KIYOSHI OTA / AFP

L’ancien président du constructeur automobile Nissan – et toujours PDG de Renault – Carlos Ghosn, a comparu, mardi 8 janvier devant le tribunal de Tokyo, prêt à livrer sa version des faits sur les accusations de malversations financières dont il fait l’objet.

Vêtu d’un costume sombre, l’homme d’affaires a semblé amaigri. Il est arrivé menotté avec une corde nouée autour de la taille. L’audience, convoquée à la demande du prévenu, a débuté à 10 h 30 locales (2 h 30, heure de Paris).

« J’ai été injustement accusé et placé en détention sur la base d’accusations sans fondement », a-t-il déclaré lors de l’audience, selon une allocution en anglais préparée à l’avance et que l’agence de presse Reuters a pu consulter.

Première apparition publique

Carlos Ghosn, qui est toujours PDG de Renault et de l’alliance Renault-Nissan, effectuait sa première apparition publique depuis son incarcération le 19 novembre pour des accusations de malversations financières chez Nissan.

Le tribunal du district de Tokyo avait décidé le 31 décembre de prolonger de dix jours la détention de l’homme d’affaires, également accusé d’abus de confiance aggravé.

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