L’attentat intervient après l’annonce, le mois dernier, d’un retrait des troupes américaines de Syrie. / DELIL SOULEIMAN / AFP

Un attentat-suicide, mercredi 16 janvier, contre les forces de la coalition antidjihadistes emmenée par Washington a fait au moins quinze morts dont un militaire occidental à Minbej, dans le nord de la Syrie, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). La mort de ce militaire n’a pas été confirmée par la coalition jusqu’à présent.

L’organisation Etat islamique (EI) a revendiqué l’attentat via l’agence Amaq sur Telegram : « Une attaque kamikaze menée avec une veste d’explosifs a frappé une patrouille de la coalition internationale à Minbej. »

L’EI « vaincu » selon Trump

Dirigée par les Etats-Unis, cette coalition internationale intervient en Syrie depuis 2014 contre l’EI, en soutien aux forces kurdes locales. La coalition internationale soutient les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance arabo-kurde qui mène une offensive contre la dernière poche de l’EI dans l’est de la Syrie. Les Forces démocratiques syriennes (FDS) qui avaient pris Minbej à l’EI en 2016. Ils se sont récemment retirés de cette ville après l’annonce du départ américain.

L’attentat intervient après l’annonce, le mois dernier, d’un retrait des troupes américaines de Syrie. Le 19 décembre, M. Trump avait justifié ce retrait en affirmant que l’EI avait été vaincu, même si le groupe continue de contrôler quelques zones dans l’est de ce pays.

Quelque 2 000 soldats américains, essentiellement des forces spéciales, sont actuellement déployés en Syrie pour combattre l’organisation Etat islamique et former les forces locales dans les zones reprises aux djihadistes.