Donald Trump et Kim Jong-un à Singapour, lors de leur première rencontre, le 12 juin 2018. / SAUL LOEB / AFP

Le prochain sommet entre le président américain, Donald Trump, et le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, aura lieu vers « la fin février », a annoncé, vendredi 18 janvier, la porte-parole de la Maison Blanche, sans préciser le lieu de la rencontre.

« Le président est impatient de rencontrer le président Kim dans un lieu qui sera annoncé ultérieurement », a indiqué Sarah Sanders, porte-parole de l’exécutif, à l’issue d’une rencontre de quatre-vingt-dix minutes dans le bureau Ovale entre M. Trump et Kim Jong-chol, le bras droit de Kim Jong-un.

Donald Trump, 72 ans, et Kim Jong-un, de plus de trente ans son cadet, se sont rencontrés pour la première fois en juin 2018 à Singapour. Lors de ce tête-à-tête historique, le premier entre un président américain et un héritier de la dynastie des Kim, l’homme fort de Pyongyang s’était engagé en faveur d’une « dénucléarisation complète de la péninsule coréenne », sans détails ni calendrier.

Six essais nucléaires

Depuis, les négociations sont au point mort. Washington exige une dénucléarisation « totalement vérifiée » du Nord avant toute levée des sanctions, alors que Pyongyang accuse les Etats-Unis d’exiger son désarmement unilatéral sans faire de concessions.

Lors de son adresse du Nouvel An, le leader nord-coréen a déclaré qu’il était disposé à rencontrer M. Trump à tout moment mais a aussi averti que Pyongyang pourrait changer d’attitude si Washington maintenait, malgré le rapprochement diplomatique opéré depuis juin, ses sanctions économiques contre la Corée du Nord.

L’arsenal nucléaire nord-coréen a valu à Pyongyang une impressionnante série de sanctions de l’ONU au fil des ans. Pyongyang a effectué six essais nucléaires et développé et testé des missiles balistiques qui, selon des experts, seraient capables d’atteindre le territoire continental des Etats-Unis.