Après l’arrêt des recherches par la police jeudi, la famille du footballeur argentin disparu accidentellement lundi 21 janvier est décidée à les reprendre. « La famille est déterminée à trouver les réponses qu’elle n’a pas », a déclaré, lundi 28 janvier, l’océanographe David Mearns, spécialiste de recherche d’épaves en mer. Des recherches sous-marines privées vont être entreprises pour tenter de retrouver l’avion disparu à bord duquel Emiliano Sala et son pilote avaient pris place, a annoncé le dirigeant de la société Bluewater Recoveries.

« Sur la base des prévisions météorologiques, nous avons espoir de démarrer les recherches sous-marines au cours du week-end, plus probablement dimanche », a déclaré M. Mearns, entouré de la famille du footballeur disparu, lors d’une conférence de presse à l’aéroport de Guernesey retransmise par les télévisions britanniques. Un navire équipé de sonars et d’un véhicule sous-marin téléguidé est préparé dans le port de Southampton. La mer est profonde d’environ 65 mètres dans la zone de recherche, 110 mètres à son maximum, a expliqué M. Mearns.

« Nous avons bon espoir »

« Les recherches sous-marines sont la prochaine phase si les recherches en surface ne donnent rien », a-t-il ajouté, précisant que ces dernières allaient se poursuivre jeudi et vendredi avec l’aide de deux bateaux de pêche. « Nous ne pouvons rien garantir, nous ne pouvons pas garantir que nous retrouverons l’avion, mais nous avons bon espoir », a déclaré, lundi, M. Mearns.

La famille d’Emiliano Sala avait annoncé, samedi, relancer les recherches grâce aux fonds récoltés par une cagnotte en ligne, après l’arrêt jeudi des opérations de secours coordonnées par la police de Guernesey, qui a jugé « infimes » les chances de survie du joueur et de son pilote. Elles avaient mobilisé trois avions, cinq hélicoptères et deux navires de secours. Emiliano Sala et David Ibbotson, le pilote, voyageaient à bord d’un monomoteur Piper PA-46-310P Malibu qui a disparu des radars lundi 21 janvier, à une vingtaine de kilomètres au nord de l’île de Guernesey. L’attaquant de 28 ans avait auparavant envoyé un message vocal à des proches sur la messagerie WhatsApp, dans lequel il s’inquiétait de l’état de l’avion.