Ballets

« Boléro ». Le chorégraphe suédois Mats Ek, personnalité-phare de la scène du spectacle vivant, s’attaque à la partition de Maurice Ravel Boléro. Créé en 1928 par Bronislava Nijinska, ce morceau de choc, sur lequel nombre d’artistes ont tenté d’imposer leur vision scénique, risque de trouver avec Ek une nouvelle saveur.

Boléro, de Mats Ek. Du 23 juin au 12 juillet, Palais Garnier

« Création ». Plébiscitée en 2016 pour son somptueux The Season’s Canon, pièce courte ramassant avec force une cinquantaine de danseurs sur Les Quatre Saisons, de Vivaldi, recomposées par Max Richter, la chorégraphe canadienne Crystal Pite est de nouveau invitée pour un spectacle long format sur une musique d’Owen Benton.

Création, de Crystal Pite. Du 28 octobre au 23 novembre, Palais Garnier

« Iolanta »/« Casse-Noisette ». Revoir la soirée exceptionnelle composée de l’opéra Iolanta et du ballet Casse-Noisette, tous les deux créés dans un même mouvement et une même soirée par Tchaïkovski en 1892, est une aubaine. Dans la mise en scène et les décors du Russe Dmitri Tcherniakov, les deux s’enchâssent impeccablement. La chorégraphie de Casse-Noisette est signée par trois artistes : Arthur Pita, Edouard Lock et Sidi Larbi Cherkaoui.

Iolanta/Casse-Noisette, de Dmitri Tcherniakov. Du 10 au 24 mai, Palais Garnier

Opéras

« Otello » et « La Traviata ». Cinq productions consacrent Guiseppe Verdi cette saison à l’Opéra de Paris. Parmi elles, la résurrection de l’Otello d’Andreï Serban (créé en 2004) verra le premier Maure de Venise de Roberto Alagna à Bastille. Le metteur en scène australien Simon Stone signe, quant à lui, une nouvelle production de La Traviata pour ses grands débuts à l’Opéra de Paris.

Otello, du 7 mars au 7 avril, Opéra Bastille. La Traviata, du 12 septembre au 16 octobre, Palais Garnier

« La Chauve-Souris ». La MC93 Bobigny propose l’œuvre de Johann Strauss dans une version mise en scène par Célie Pauthe (directrice du Centre dramatique national Besançon Franche-Comté), avec les jeunes chanteurs de l’Académie lyrique de l’Opéra de Paris. La production partira ensuite en tournée en France.

Du 13 au 23 mars, MC93 Bobigny

« Lady MacBeth de Mzensk ». Le metteur en scène polonais Krzysztof Warlikowski livre sa vision de l’héroïne de Dmitri Chostakovitch, victime de la violence patriarcale, dans cette nouvelle production à l’Opéra Bastille, dix ans après celle du metteur en scène autrichien Martin Kusej.

Du 6 au 25 avril, Opéra Bastille

« Don Giovanni ». Après Boris Godounov, le metteur en scène belge Ivo Van Hove s’empare du chef-d’œuvre mozartien, dont la dernière production remontait à celle de Michael Haneke. La distribution a fait la part belle aux stars de demain : Etienne Dupuis, Stanislas de Barbeyrac, Elsa Dreisig.

Du 11 juin au 13 juillet, Palais Garnier

« Les Indes Galantes ». La célèbre Danse des sauvages, de Rameau, a inspiré à Clément Cogitore en 2017 un film court et explosif avec un groupe de danseurs de Krump. Le plasticien s’empare cette fois de l’intégrale de l’opéra, confié à la relève du chant français.

Du 28 septembre au 15 octobre, Opéra Bastille

Expositions

L’Académie royale de musique. Autour d’une centaine de pièces, issues notamment de la Bibliothèque nationale de France (BNF), cette exposition retrace l’histoire et l’activité d’une institution née en 1669, sur le double modèle du ballet de cour et de l’opéra italien.

Du 28 mai au 1er septembre, Bibliothèque-Musée de l’Opéra - Palais Garnier, Paris.

Opéra Monde Opéra et arts visuels aux XXe et XXIe siècles. Dans sa récente mise en scène d’Il Primo Omicidio, à Garnier, Romeo Castellucci s’inspire des toiles de Mark Rothko pour composer les décors de l’oratorio de Domenico Scarlatti. C’est précisément ces liens entre opéra et arts visuels que le Centre-Pompidou Metz se propose d’explorer avec l’exposition Opéra Monde. Une traversée de l’histoire de l’opéra aux XXe et XXIe siècles vue au prisme de ces interactions sensorielles, visuelles et lyriques.

Du 22 juin au 6 janvier 2020, Centre Pompidou-Metz, Metz

Edgard Degas à l’Opéra. Organisée par le Musée d’Orsay et la National Gallery of Art de Washington, cette exposition s’attache au travail d’Edgar Degas dans ce qu’il appelait « sa chambre à lui », cet Opéra dont il a visité et restitué les moindres recoins (scènes, loges, foyer, salles de danse…) dans ses œuvres.

Du 24 septembre 2019 au 19 janvier 2020, Musée d’Orsay, Paris

Le Grand Opéra. Au Palais Garnier, maquettes de décors, tableaux et manuscrits musicaux feront revivre, le temps d’une exposition, l’art du grand opéra français, ces productions fastueuses caractérisées par une scénographie grandiose et la présence d’un ballet.

Du 24 octobre au 2 février 2020, Palais Garnier

Cet article a été réalisé dans le cadre d’un partenariat avec l’Opéra de Paris.