Dans la région de Deir ez-Zor, dans l’est de la Syrie, le groupe Etat islamique (EI) est en déroute, le 11 février. Ils sont acculés par une force arabo-kurde soutenue par les Etats-Unis : les Forces démocratiques syriennes (FDS). Entre la ville de Baghouz et la frontière irakienne, ils tentent de défendre ce qu’il reste du « califat » autoproclamé de l’organisation EI.

Après une conquête fulgurante en 2014, les djihadistes avaient étendu leur influence sur de vastes régions en Syrie et en Irak, sur une superficie équivalente à celle de la Grande-Bretagne. La zone qu’ils défendent aujourd’hui face aux assauts des Forces démocratiques syriennes a une superficie de moins de 5 kilomètres carrés.

Mais cela signifie-t-il la disparition de cette organisation, responsable de multiples exactions et accusée de crimes contre l’humanité ? Pour l’instant, selon des experts de l’ONU, il reste encore au moins 14 000 militants du groupe EI en Syrie, dont au moins 3 000 combattants. Explications.