Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé qu’il se rendrait mardi à 18 h 15 au Mémorial de la Shoah, dans le 4e arrondissement de Paris. / CHARLES PLATIAU / REUTERS

L’idée du groupe d’étude de l’Assemblée nationale de pénaliser l’antisionisme, en réaction à la récente multiplication des actes antisémites en France, a fait long feu. Le président, Emmanuel Macron, s’est dit, mardi 19 février, défavorable à la « condamnation pénale de l’antisioniste » :

« Je ne pense pas que pénaliser l’antisionisme soit une bonne solution. […] Je pense que ce que nous aurons à faire […], c’est faire république, c’est-à-dire être ensemble. […] Faire république, c’est éduquer, former. »

Le président français s’exprimait lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue géorgienne, Salomé Zourabichvili, reçue à l’Elysée mardi.

Macron présent au Mémorial de la Shoah

Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé qu’il se rendrait mardi à 18 h 15 au Mémorial de la Shoah, dans le 4e arrondissement de Paris. Il sera accompagné par les présidents du Sénat, Gérard Larcher (Les Républicains, LR), et de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand (La République en marche, LRM).

L’Elysée avait fait savoir lundi que le président n’assisterait pas au rassemblement place de la République à 19 heures, à Paris, malgré l’appel en ce sens lancé par le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, à l’origine de l’initiative. Le chef de l’Etat s’exprimera mercredi soir au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

En revanche, la moitié du gouvernement et les responsables d’une vingtaine de partis sont attendus au rassemblement contre l’antisémitisme place de la République. Des initiatives similaires sont également organisées partout en France.