Les pompiers à l’oeuvre à Dacca, dans la nuit de mercredi 20 à jeudi 21 février. / MOHAMMAD PONIR HOSSAIN / REUTERS

Au moins quarante-cinq personnes ont été tuées dans un incendie qui s’est déclaré dans un immeuble d’habitation de la vieille ville de Dacca qui servait également d’entrepôt pour des produits chimiques, ont annoncé jeudi 21 février les pompiers.

« Jusqu’à présent nous avons découvert quarante-cinq corps. Le nombre de morts pourrait augmenter. Les recherches se poursuivent », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) le chef du service national des pompiers, Ali Ahmed. Un précédent bilan faisait état de 41 morts.

Au moins 45 personnes ont par ailleurs été blessées, dont quatre se trouvent dans un état critique, a précisé un inspecteur de police à l’hôpital universitaire de Dacca.

Un incendie sous contrôle

L’incendie a été maîtrisé. / MOHAMMAD PONIR HOSSAIN / REUTERS

Le feu, qui semble parti d’un réservoir de gaz, s’est rapidement propagé à l’ensemble de l’immeuble, situé dans le quartier central de Chawkbazar et où étaient entreposés des produits chimiques inflammables, a expliqué Ali Ahmed. L’incendie a, par la suite, gagné quatre immeubles voisins où étaient également stockés des produits chimiques, des granulés de plastique et des vaporisateurs d’aérosols.

« Il y avait un embouteillage quand l’incendie a éclaté. Les gens ne pouvaient pas s’échapper », a raconté M. Ahmed en expliquant que les rues du quartier sont très étroites.

Un autre responsable des services d’incendie a déclaré que le sinistre, qui s’est produit mercredi à 22 h 40 (17 h 40 à Paris), est sous contrôle mais pas encore complètement éteint malgré les efforts des plus de 200 pompiers mobilisés. « Cela va prendre du temps, ce n’est pas un incendie ordinaire », les produits chimiques hautement combustibles ayant accentué son caractère dévastateur, a-t-il affirmé.

Un incendie similaire, dans un immeuble où étaient stockés des produits chimiques, avait déjà frappé la capitale du Bangladesh en 2010 et fait 120 morts.