Le budget total prévu des Jeux olympiques s’élève aujourd’hui à 6,8 milliards d’euros. / FRANCK FIFE / AFP

Breakdance, escalade, surf et skateboard… les organisateurs de Paris 2024 ont officiellement proposé jeudi 21 février ces quatre disciplines comme sports invités au programme de leurs Jeux olympiques.

Le choix de ces sports répond au souhait des organisateurs de « se connecter aux sports qui cartonnent partout dans le monde pour apporter aux Jeux une dimension plus urbaine, plus sport de nature, plus artistique », a argué Tony Estanguet, le patron de Paris 2024, lors d’une présentation dans le quartier de la Défense, à Paris.

Cette sélection, qui s’ajouterait aux 28 sports déjà au programme, doit encore être validée par le Comité international olympique (CIO), en décembre 2020.

Un budget de 6,8 milliards d’euros

Le breakdance, une danse acrobatique issue de la culture hip-hop, ferait sa première apparition aux Jeux olympiques en 2024 alors que les trois autres sports sont déjà invités à Tokyo 2020. Le breakdance est apparu aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de Buenos Aires en 2018, sous forme de duels (« battles ») départagés par des juges. Les candidats pouvaient se qualifier en envoyant une vidéo en ligne. Cette discipline est rattachée à la Fédération mondiale de la danse sportive (WDSF, pour World Dancesport Federation).

Le CIO et le Comité d’organisation des Jeux olympiques français (COJO) avaient annoncé que le nombre de sportifs accueillis serait plafonné à 10 500 pour les JO de Paris 2024, ce qui limitait les chances des sports collectifs. Le COJO avait aussi expliqué que les sports invités ne devaient pas nécessiter de nouvelles constructions d’équipements pérennes. Pour le surf, Biarritz, alliée à trois communes landaises (Capbreton-Hossegor-Seignosse) a déjà déposé un dossier pour accueillir la discipline, tout comme Lacanau (Gironde).

Le budget total prévu des Jeux olympiques s’élève aujourd’hui à 6,8 milliards d’euros : 3,8 milliards, issus du privé (CIO, sponsors, billetterie), sont consacrés à l’organisation des compétitions – un chiffre qui peut évoluer en fonction des recettes – et 3 milliards, dont 1,5 milliard fourni par les pouvoirs publics (Etat, collectivités), sont consacrés aux chantiers pour les équipements pérennes.